scholarly journals Quel suivi pour les traitements innovants ?

2019 ◽  
Vol 35 ◽  
pp. 54-56
Author(s):  
Emmanuelle Campana-Salort ◽  
Caroline Espil-Taris ◽  
Hélène Prigent ◽  
Marie de Antonio ◽  
Bénédicte Lebrun-Vignes ◽  
...  

Suivre les bénéfices et la tolérance d’une thérapie innovante constitue un exercice relativement récent dans le champ des maladies neuromusculaires. Fonction respiratoire, capacités musculaires et fonctionnelles, qualité de vie, effets indésirables, pour chaque paramètre à évaluer s’esquisse un panel de mesures idéales.

2013 ◽  
Vol 140 (5) ◽  
pp. 353-362 ◽  
Author(s):  
C. Voilliot-Trotot ◽  
F. Granel-Brocard ◽  
L. Geoffrois ◽  
P. Tréchot ◽  
P. Nguyen-Thi ◽  
...  

2012 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 51-91
Author(s):  
Pierre Lauzon

Le traitement de substitution, principalement avec la méthadone ou la buprénorphine, représente le traitement le plus efficace de la dépendance des opioïdes. Ces médicaments doivent, la plupart du temps, être pris pendant des périodes prolongées, soit plusieurs années ou toute la vie pour certains. Ces médicaments peuvent avoir des effets indésirables, ayant un impact sur la qualité de vie des patients, et nécessitent une attention de la part des professionnels de la santé impliqués dans le traitement. Seront révisés les effets indésirables suivants : hypogonadisme masculin, allongement du QT, sevrage néonatal, anomalies des fonctions respiratoires, hyperalgésie, risque d’intoxication, abus de la médication, interactions médicamenteuses. À ces effets pharmacologiques viennent s’ajouter des contraintes réglementaires, qui, si elles peuvent être pertinentes en début de traitement, s’avèrent lourdes et inadaptées pour les patients stables depuis plusieurs années. De l’écoute et une bonne gestion de ces effets indésirables sont indispensables pour améliorer l’acceptabilité du traitement et son attrait pour les usagers.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 662-663
Author(s):  
F. Girardin

De nombreux suivis et tests de dépistage sont proposés en psychiatrie sans véritable consensus. Certains examens obligatoires, tels que les contrôles sanguins hebdomadaires des neutrophiles lors de la prescription de clozapine sont peu efficients. Les schémas arbitraires de suivi des globules blancs (neutrophiles) varient considérablement d’un pays à l’autre. Quelles que soient la fréquence et la durée des différents schémas (États-Unis, Grande-Bretagne, France, Suisse, Allemagne), le nombre de patients à traiter est supérieur à 5500 pour escompter une vie sauvée d’une septicémie liée à une neutropénie sévère (< 0,5 G/L) et la survie supplémentaire est inférieure à 1 jour par rapport à l’absence de suivi des neutrophiles.Les ressources financières utilisées se montent à plusieurs millions d’euros (€ 2,25 à 3,1 millions GB vs États-Unis) par année de vie gagnée ajustée à la qualité de vie (QALY). Ceci entraîne des coûts de renonciation (opportunity costs) qui pourraient être utilisés pour limiter des effets indésirables fréquents des psychotropes, comme la prévention de la prise de poids (et l’insulino-résistance), la gestion des effets indésirables anticholinergiques, ou encore le dépistage ciblé de maladies transmissibles prévalentes en milieu psychiatrique (VIH, hépatites virales B et C).En particulier, le contrôle électrocardiographique systématique à l’admission, peu employé en psychiatrie, se révèle nettement plus efficient (€ 23 907 par QALY) que le suivi des neutrophiles pour prévenir un décès iatrogène inhérent aux psychotropes. Compte tenu des polymédications (hors indications), des posologies élevées et des stupéfiants co-administrés, le risque de mort subite suivant un épisode de torsade de pointe a sensiblement augmenté. Un consensus pour le suivi électrocardiographique devait être établi afin de prévenir une majorité des arythmies fatales iatrogènes suivant un épisode de torsades de pointe prévisible par une prolongation de l’intervalle QTc.


2014 ◽  
Vol 62 ◽  
pp. S161
Author(s):  
M. Khalis ◽  
S. Elfakir ◽  
H. Errihani ◽  
A. Zidou ◽  
A. Benider ◽  
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2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 661-662
Author(s):  
P. Baumann

Le manque d’introduction de nouveaux médicaments psychotropes dont l’effet pharmacologique est basé sur des mécanismes innovants nous oblige à utiliser au mieux ceux actuellement disponibles. En effet, le nombre d’hospitalisations suite à des effets adverses de médicaments est impressionnant. D’autre part, les comorbidités psychiatriques et somatiques, une réponse insuffisante à un seul agent thérapeutique exigent une association médicamenteuse parfois abondante, qu’il s’agit de gérer au mieux afin d’éviter des effets indésirables. D’ailleurs, la législation exige qu’ils soient déclarés aux autorités sanitaires.Le symposium a pour but de faire le point sur les données récentes de la pharmacovigilance en psychiatrie, par un résumé sur les obligations légales, la présentation de travaux internationaux récents dans des domaines spécifiques de la pharmacovigilance des psychotropes : hépatotoxicité des antidépresseurs [1], hématotoxicité des antipsychotiques, prolongation de l’intervalle QT associée aux médicaments psychotropes [2]. Les schémas de contrôle sanguin hebdomadaire des neutrophiles obligatoire pour tout patient recevant de la clozapine varient considérablement sur le long terme selon les pays. Le NNT est > 5000 patients pour escompter une vie sauvée d’une septicémie liée à une neutropénie sévère (agranulocytose) : les investissements se montent à plusieurs million d’Euros par année de vie gagnée ajustée à la qualité de vie (QALY). En revanche, l’ECG, peu employé en psychiatrie, se révèle nettement plus coût-efficace pour prévenir la mort suite liée à une arythmie induite par les psychotropes (torsades de pointe). Enfin, le projet de pharmacovigilance (Arzneimittelsicherheit in der Psychiatrie [AMSP]) mis en place dans des pays germanophones [3] sera présenté et illustré par des exemples d’études de pharmacovigilance.


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