scholarly journals L’apport du secteur informel pour l’économie

2021 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
pp. 269-278
Author(s):  
Imad EL GHMARI ◽  
Mustapha OUKASSI ◽  
Omar EL GHMARI

Depuis son apparition en tant que secteur informel dans le célèbre rapport de l'OIT sur le Kenya en 1972, le concept de « secteur informel » a été controversé, et la terminologie utilisée, ses origines et ses fonctions ont été discutées. Dans les premières années de son émergence, le secteur informel était considéré comme un secteur nuisible, un secteur qui violait les normes administratives et financières, et doit être éliminé rapidement. C'est un simple moteur de développement résiduel qui disparaîtra une fois que le modèle de développement aura atteint ses objectifs. Cependant, ces stratégies de développement ont rapidement mis en évidence leurs insuffisances. Et rappeler au ministère de jouer le rôle de régulateur et/ou de régulateur dans le développement économique national.   [1] Organisation internationale du travail

2019 ◽  
pp. 117-121
Author(s):  
Didier Roult

L'hydroélectricité reste la plus importante des énergies renouvelables. Ses apports au système énergétique sont indéniables. Offrant à la fois la possibilité de stockage à différentes échelles de temps (de l'heure à l'année), une grande flexibilité et permettant de répondre aux besoins de services systèmes, l'hydroélectricité joue un rôle essentiel dans la transition énergétique. L'hydroélectricité participe largement au développement économique des territoires. L'usage multiple de l'eau (eau potable, irrigation, soutien d'étiage, navigation) est devenu la règle. Au-delà de la production énergétique, elle est au centre des enjeux liés à la gestion des ressources en eau et au développement des territoires. Mais, dans un contexte énergétique en pleine mutation, l'hydroélectricité doit s'adapter. La question environnementale reste une priorité, avec notamment de nombreuses solutions à apporter sur la continuité piscicole, reposant sur des actions de recherche et d'innovation importantes. De nouvelles technologies sont testées, telles que le couplage énergie photovoltaïque/ STEP, l'installation d'hydroliennes fluviales, et un nouveau regard est porté sur l'énergie des marées. Ce document présente une synthèse de la conférence internationale HydroES 2019 ≪ Quel avenir voulons-nous pour l'hydroélectricité en France et en Europe ? », organisée par la SHF et accueillie par INP ENSE3 à Grenoble, les 29 et 30 janvier 2019.


1957 ◽  
Vol 12 (2) ◽  
pp. 243-257 ◽  
Author(s):  
Rondo E. Cameron

L'angletebre a le Plus Contribué au développement économique du monde du XIXe siècle. Avant 1850 en particulier, les Anglais ont aidé à la mise en place de l'industrie moderne chez leurs voisins du Continent, y compris la France. Mais, à partir de 1850, l'Angleterre se tourne de plus en plus vers les espaces d'outre-mer, laissant aux autres Européens la tâche d'assurer leur propre salut. Si l'on prend le XIXe siècle comme un tout, le pays qui a le plus contribué au développement économique de l'Europe, c'est la France. En ce qui concerne les exportations de capitaux, par exemple, les investissements britanniques en Europe (y compris l'Empire Ottoman et l'Egypte) ont atteint leur sommet (environ un demi-milliard de livres, soit 12 1/2 milliards de francs-or) en 1873, pour décliner ensuite fortement jusqu'à moins de 300 millions de livres (ou sept milliards de francs) en 1914 : à cette époque, ils représentent seulement 7 1/2% des investissements britanniques à l'extérieur. Les Français, vers 1870, ont investi en Europe au moins autant que les Anglais et cet effort n'a fait que croître, pour atteindre un total de 30 milliards de francs en 1914.


1954 ◽  
Vol 9 (4) ◽  
pp. 517-518
Author(s):  
Pierre Chaunu

Une école d'historiens hispano-américains s'est efforcée, ces années dernières, de rendre justice à un passé colonial, sommairement condamné, bien souvent par une historiographie éloignée des sources. Elle s'est appliquée, non sans courage, à lutter contre une attitude dictée par un sentiment profond : l'hostilité à l'égard des anciennes métropoles. Cette hostilité, il est vrai, issue des longues guerres de l'Indépendance, plus encore que de trois siècles de domination coloniale, va, aujourd'hui, en s'estompant.L'oeuvre de Sergio Bagú n'appartient pas à ce courant, qui n'a pas encore réussi à déborder beaucoup le cadre du Mexique. On devine l'auteur, bien qu'il évite de le trop laisser paraître, avant tout soucieux d'expliquer le retard du développement économique de l'Amérique latine, par rapport à l'Amérique anglo-saxonne, obsédant terme de référence.


1985 ◽  
Vol 40 (3) ◽  
pp. 579-603 ◽  
Author(s):  
Giorgio Fuà

Depuis plusieurs années, un groupe d'économistes — surtout, mais pas exclusivement, italiens et espagnols — se consacre à l'étude des problèmes spécifiques des pays européens qui ont connu un développement économique récent. La rédaction des Annales m'ayant invité à présenter les résultats de ces travaux, je ne proposerai pas ici une synthèse générale, qui n'aurait pas grand intérêt, mais m'attacherai plutôt à deux thèmes :a. J'indiquerai tout d'abord les caractéristiques particulières qui distinguent les pays européens dont le développement est plus récent (désignés désormais par le sigle PDR) de ceux dont le développement est plus ancien (PDA), et les facteurs qui rendent compte de ces différences.b. Je prendrai en second lieu un exemple particulier, qui démontre comment une zone qui fait partie des PDR peut trouver une voie de développement qui lui convient : il s'agit de l'industrialisation de l'Italie du Nord-Est et du Centre («modèle NEC »).


1978 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 389-407
Author(s):  
Iván T. Berend ◽  
György Ránki

Nous n'avons pas cherché à présenter ici un tableau d'ensemble du développement économique entre les deux guerres mondiales, mais à poser quelques questions théoriques encore peu élaborées, et dont l'étude peut permettre de mieux comprendre l'histoire économique de cette période.Pendant tout l'entre-deux-guerres, l'exportation agricole croissante des territoires américains, accompagnée d'une stagnation de la consommation ouesteuropéenne, détermina de sérieuses fluctuations des prix agricoles d'abord, puis une crise agricole. Les réactions furent cependant très diverses selon les pays ou les régions.Les pays de l'europe occidentale, en majorité importateurs de produits agricoles, purent s'assurer un développement sensible grâce à la défense de leurs marchés intérieurs et à l'encouragement donné à la production nationale.


1994 ◽  
Vol 116 (5) ◽  
pp. 1-15 ◽  
Author(s):  
Edmond Malinvaud

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