chutes accidentelles
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Author(s):  
David Huynh ◽  
Caleigh Tracy ◽  
Wendy Thompson ◽  
Felix Bang ◽  
Steven R. McFaull ◽  
...  

Introduction Les chutes accidentelles sont l’une des principales causes de visites à l’hôpital liées à des blessures chez les Canadiens, en particulier chez les personnes âgées. Bien qu’on soupçonne certaines conditions météorologiques d’être des facteurs de risque des blessures liées aux chutes, peu d’études ont quantifié ces associations auprès d’un large éventail de groupes d’âge et en utilisant des bases de données populationnelles. Méthodologie Nous avons appliqué une méthode d’étude de type cas-croisé stratifié en fonction du temps pour caractériser les associations entre les facteurs météorologiques à haute résolution spatiale et les visites aux services d’urgence en raison de chutes en Ontario, chez les personnes âgées de cinq ans et plus, pendant les mois d’hiver (novembre à mars) pour 2011 à 2015. Des modèles logistiques conditionnels ont été utilisés pour estimer les rapports de cotes (RC) avec intervalles de confiance (IC) à 95 % associés à ces visites en fonction de l’accumulation quotidienne de neige (intégrant les écarts variant entre une journée et une semaine avant la visite) et de la température quotidienne moyenne le jour de la visite. Les analyses ont été stratifiées par âge et par sexe. Résultats Nous avons recensé 761 853 visites aux services d’urgence liées à une chute. La probabilité de survenue de ces visites augmente pour la plupart des jours jusqu’à une semaine après une chute de neige de 0,2 cm ou plus (RC = 1,05 à 1,08) par rapport aux jours sans chute de neige. Cette association s’est révélée la plus forte chez les adultes de 30 à 64 ans (RC = 1,16 à 1,19). Le RC des visites aux services d’urgence liées à une chute lors de journées froides (moins de −9,4°C) a été réduit de 0,05 par rapport aux jours où la température quotidienne moyenne était de 3,0°C ou plus (RC = 0,95; IC à 95 % : 0,94 à 0,96), et cette tendance était valide pour tous les âges. Aucune différence notable dans la force de cette association selon le sexe n’a été relevée. Conclusion Les chutes de neige et les températures hivernales plus chaudes sont associées à un risque accru de visites aux services d’urgence liées à une chute pendant les hivers ontariens. Ces conclusions peuvent servir à élaborer les stratégies de prévention des chutes et à s’assurer d’un traitement rapide.


Author(s):  
Krista Bray Jenkyn ◽  
Jeffrey S. Hoch ◽  
Mark Speechley

RÉSUMÉCette étude a examiné le rapport coût-efficacité d’un programme multifactoriel de prévention des chutes et a évalué le compromis entre les coûts supplémentaires d’un tel programme et une augmentation de la réduction des chutes accidentelles. Le rapport coût-efficacité a été évalué en utilisant le rapport coût-efficacité différentiel traditionnel (RCED) et cadre de régression de l’avantage net (CRAN). En utilisant du CRAN, la prise de décision a été officialisée par l’incorporation, a priori, d’une predisposition à payer (PAP). Les résultats n’ont pas fourni preuve qu’un programme multifactoriel de prévention des chutes a été rentable. L’adhésion des participants au recommandations allaient de faible (41,3%) à modéré (21,1%), à élevé (37,6%). Un défi futur sera de comprendre plus clairement la relation entre la personne âgée qui habite à une communauté avec les risques de chutes qui sont potentiellement modifiables, le respect des recommandations concernant les facteurs de risque multifactoriels, les coûts, et les effets qui en résultent de pratiques pour prévenir les chutes. Les futures évaluations économiques des interventions pour éviter les chutes restent nécessaires et devraient tenir compte du CRAN afin que les outils de régression puissent faciliter l’analyse coût-efficacité.


Author(s):  
Mark Speechley

RÉSUMÉPubMed fournit plus de 6,000 références (700 critiques) sur les chutes accidentelles des personnes âgées. Cet article retrace les jalons principaux et méthodologiques dans l’application de méthodes épidémiologiques depuis les premières publications dans ce domaine, à la fin des années quarante. Dans le contexte des avances faites en définition des cas médicaux, échantillonnage, mesure, conception de la recherche et l’analyse statistique, l’article passe en revue les estimations de fréquence d’apparition, les associations de facteurs de risque, les conséquences de la morbidité et de la mortalité, la démonstration de la théorie des facteurs multirisques à l’aide des interventions sur la prévention des chutes et les défis de modèles de prédiction des risques de chutes. Les explications méthodologiques sont fournies pour les hétérogénéités observées et le cas médical est présenté en faveur d’aller au-delà des listes indifférenciées des facteurs de risque, en mettant l’accent sur l’équilibre et la démarche comme les facteurs par lesquels on peut mieux comprendre les effets mécanistes des facteurs de risque distaux. En outre, l’affaire est faite pour faire avancer nos analyses statistiques en examinant les interactions parmi les facteurs de risque intrinsèques et entre les facteurs intrinsèques, extrinsèques et environnementaux.


2006 ◽  
Vol 18 (4) ◽  
pp. 523 ◽  
Author(s):  
Bertrand Thélot ◽  
A. Rigou ◽  
C. Bonaldi ◽  
C. Ricard ◽  
P. Meyer
Keyword(s):  

Author(s):  
Margaret A. Denton ◽  
Isik Urla Zeytinoglu ◽  
Sharon Webb ◽  
Jason Lian

RÉSUMÉL'objectif de cette communication est d'explorer les problèmes de santé occupationnelle qui touchent les employés des agences de soins à domicile. Les résultats d'un sondage et de groupes de discussion menés auprès de 892 employés de bureau et employés itinérants de trois agences de soins à domicile sans but lucratif montrent que les employés des agences de soins à domicile présentent un degré élevé de stress, de fatigue et d'épuisement. Ce stress relié au travail est particulièrement ressenti par les cadres, les infirmières et les thérapeutes. Lorsqu'on les compare aux résultats de l'Enquête sur la santé des Canadiens, on note que les employées des agences de soins à domicile sont plus susceptibles que la moyenne des travailleuses de souffrir d'allergies, d'asthme, d'arthrite ou de rhumatismes, de problème de dos, de haute pression, de migraines et de blessures reliées au travail. Plusieurs employées d'agences de soins à domicile signalent des douleurs ou des malaises dans plusieurs parties du corps. Les employées itinérantes de ces agences souffrent d'entorses ou de foulures, de luxations, de fractures et d'ecchymoses consécutives au fait qu'elle doivent soulever ou déplacer des patients, se pencher ou forcer, ou qu'elles font des chutes accidentelles. Elles souffrent également davantage de microtraumatismes répétés et ont davantage d'accidents d'automobiles. Le personnel de bureau des agences souffre de microtraumatismes répétés et de problèmes respiratoires. La communication aborde les conséquences pour l'établissement des politiques et la recherche.


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