dossier médical
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

186
(FIVE YEARS 11)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 0)

2021 ◽  
Vol 11 (4) ◽  
pp. 212-220
Author(s):  
P. Léaute ◽  
O. Pettinotti ◽  
P. Pes ◽  
L. Meresse-Prost ◽  
F. Toulgoat ◽  
...  

Introduction : La justification des demandes de tomodensitométrie (TDM) faites aux urgences est mal connue. Notre objectif était d’évaluer la justification des demandes de TDM dans un service d’urgences adultes. Méthodes : La justification des demandes de scanner a été mesurée prospectivement de deux façons complémentaires. L’adéquation aux recommandations a été évaluée pour l’ensemble des demandes de TDM par confrontation à une liste préétablie de syndromes et d’hypothèses diagnostiques. La pertinence des demandes a été évaluée par un comité d’experts sur la base du dossier médical des urgences pour 100 de ces dossiers. Résultats : Les 273 TDM incluses concernaient le crâne (52%), l’abdomen (17%), le thorax (11%) ou une autre localisation (20%). Elles étaient en adéquation avec les recommandations dans 215 cas (79%). Pour 100 dossiers analysés par le comité d’experts, la pertinence a été adjugée à l’unanimité pour 95 cas ; 67 TDM (71%) ont été jugées pertinentes. La concordance entre l’adéquation aux recommandations et la pertinence évaluée par le comité d’expert était faible (kappa, 0,27, intervalle de confiance à 95%, de 0,06 à 0,47). Le seul facteur associé significativement à la pertinence était l’opinion du clinicien en charge du patient que la TDM ne pouvait pas être reportée (OR=6,7 avec IC95% [1,6-28,1], p=0,01). Conclusion : La proportion des demandes de TDM qui ne sont pas en adéquation avec les recommandations et la proportion de demandes non pertinentes sont élevées. Elles suggèrent que le nombre de TDM demandées par les services d’urgences pourrait être diminué.


Author(s):  
Pierre Simon ◽  
Thierry Moulin
Keyword(s):  

2021 ◽  
Author(s):  
C. Duvaux ◽  
M. Gobin ◽  
J. Nizard

Depuis 2014, la télémédecine et plus largement les technologies numériques en santé (dossier médical partagé ou DMP, parcours connectés…) ont pu bénéficier en France d’avancées substantielles avec la mise en place de normes qui en définissent et valorisent l’usage dans les soins courants (téléexpertise, téléconsultation, télésoin, télésurveillance), confortées par une stratégie gouvernementale de transformation de l’organisation sanitaire et du déploiement du numérique en santé. La pandémie en cours a été un facteur d’accélération étonnant d’usages de ce dernier dans le domaine des soins courants afin de limiter les ruptures d’accès aux soins et aux suivis des patients. Dans cette mise aupoint, nous souhaitons procéder à une revue sommaire des principaux travaux publiés dans la littérature ces dernièresannées (fortement impulsés par la pandémie) pour ce qui concerne la prise en charge de la douleur chronique mais surtout mettre en perspective que la technologie avec ces limites ne doit pas être la finalité mais l’outil au service d’une organisation plus fluide et mieux partagé des parcours des patients en expérimentant de nouveaux usages dans une coopération ville–hôpital repensée.


2020 ◽  
Vol 50 (6) ◽  
pp. S201
Author(s):  
A. Mainguy ◽  
E. Bougeard ◽  
S. Patrat-Delon ◽  
S. Boissier ◽  
L. Cosnier ◽  
...  
Keyword(s):  

2020 ◽  
Vol 12 (2) ◽  
pp. 55-62
Author(s):  
J. Clutier-Seguin

Témoignage d’une pratique par une sage-femme débutant son exercice en même temps que le diagnostic anténatal (DAN), l’article décrit les étapes techniques et l’évolution permanente d’un cadre législatif rigoureux. L’hypermédicalisation s’est imposée de manière exponentielle en même temps que la nécessité d’affronter les émotions et les temporalités différentes entre équipes et couples. Les séquelles émotionnelles chez les femmes et les couples obligent à inventer un accompagnement relationnel adéquat. Il fallait avancer ensemble, trouver les bons mots, donner une nouvelle place aux femmes et aux conjoints, aider les professionnels pour qu’ils puissent faire face aux émotions violentes, améliorer les transmissions, recueillir des témoignages, inventer des modèles de prise en charge, enfin construire des formations adéquates. Une histoire collective s’est écrite au fil des progrès et se poursuit : la loi, les parents, les soignants. L’efficacité du travail en équipe, l’ouverture sur la pluridisciplinarité, la capacité d’adapter les pratiques au cas par cas, la richesse du travail en « indirect » avec les pédopsychiatres, la création de nouveaux outils de communication pour assurer la cohérence du suivi sont autant d’acquis significatifs. Le chemin du DAN demande aux soignants de rester vigilants et inventifs pour garder intacts les projets de vie des parents rencontrés. La place du père est devenue évidente et nécessaire en prévention des difficultés ultérieures. Une méthode récente de reprise des antécédents obstétricaux, alliant dossier médical et narration par la personne concernée, permet de remobiliser le traumatisme séquellaire par une resynchronisation des données concrètes et des traces mémorielles chez la femme.


Author(s):  
Phoebe Cheng ◽  
Atousa Zagaran ◽  
Fahra Rajabali ◽  
Kate Turcotte ◽  
Shelina Babul

Introduction Cette étude décrit les événements et les circonstances à l’origine des admissions de jeunes de 16 ans et moins au service des urgences d’un hôpital pédiatrique canadien pour une intoxication au cannabis. Méthodologie Nous avons extrait de la base de données du Système canadien hospitalier d’information et de recherche en prévention des traumatismes (SCHIRPT) les cas d’intoxication au cannabis ayant été traités au service des urgences de l’Hôpital pour enfants de la Colombie­Britannique (HECB) entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2018. Nous avons examiné le système électronique d’information sur la santé de l’hôpital ainsi que le dossier médical des patients pour obtenir plus de renseignements sur le contexte des cas, notamment les caractéristiques spatiales et temporelles. Résultats Des 911 cas d’intoxication traités à l’HECB, 114 étaient liés à la consommation intentionnelle de cannabis (12,5 %). Moins de 10 concernaient des enfants ayant ingéré du cannabis par inadvertance, avec un âge médian pour ces cas de 3 ans. Toutes les ingestions accidentelles sont survenues à la maison et, dans tous les cas, le cannabis appartenait à un membre de la famille du patient. La vaste majorité des intoxications étaient dues à une consommation intentionnelle soit de cannabis seul (28,9 %) soit de cannabis avec d’autres substances psychoactives (co­ingestion, 71,1 %). L’âge médian des patients était de 15 ans. La plupart des patients ont déclaré avoir consommé le cannabis par inhalation et en groupe. Les intoxications au cannabis seul et au cannabis co­ingéré avec d’autres substances étaient plus fréquentes les jours de semaine que les fins de semaine. Dans la plupart des cas d’intoxication au cannabis, le cannabis avait été consommé dans une résidence privée. La majorité des victimes d’intoxication au cannabis ont obtenu des soins médicaux par elles­mêmes ou ont été aidées par leur famille. Conclusion Les caractéristiques des cas d’intoxication pédiatrique au cannabis portent sur les trois ans précédant la légalisation de la consommation de cannabis à des fins récréatives au Canada, de manière à établir une base de référence pour des comparaisons futures. Nous abordons aussi la question de l’amélioration des initiatives et des politiques de prévention à la lumière de ces résultats.


2020 ◽  
Vol 17 (94) ◽  
pp. 28-29
Author(s):  
Carène Ponte
Keyword(s):  

Soins ◽  
2020 ◽  
Vol 65 (842) ◽  
pp. 29-32
Author(s):  
Yvon Merlière
Keyword(s):  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document