patrimoine culturel
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

452
(FIVE YEARS 117)

H-INDEX

6
(FIVE YEARS 0)

2021 ◽  
Vol 1 (57) ◽  
Author(s):  
Florence Pizzorni-Itie

Comment expliquer la reconnaissance du « repas gastronomique des français » comme élément du patrimoine mondial de l’UNESCO? L’approche anthropo-historique démontre que, plus que la qualité « gustative » et sensible, cette distinction est le résultat de la mise en œuvre (inconsciente) d’un processus articulé sur les critères actuels d’identification des éléments du patrimoine culturel immatériel. Les « Gastronomes » dont A. Escoffier, ont mis en œuvre un système global tendant à valoriser la cuisine et à la faire reconnaître comme un art, un fait culturel. Formant une véritable « communauté patrimoniale » avant l’heure au sens de la Convention de Faro (Conseil de l’Europe) ils ont constitué l’ensemble « productions-pratiques alimentaires » en un corpus patrimonial. Comment l’Etat français, qui disposait de jurisprudences de protection de ses productions (AOC) a-t-il utilisé le patrimoine alimentaire comme une arme stratégique dans les négociations économiques de régulation des marchés en Europe (La Politique Agricole Commune – les AOP) ? Le Programme National pour l’Alimentation 2019-2023 prend pour pilier une forte valorisation du patrimoine culturel alimentaire. Les acteurs politiques, auteurs du PNA, engagés dans le cadre du Pacte Vert et de la stratégie européenne « de la ferme à la fourchette » sauront-ils prendre en compte le patrimoine culturel pour traiter humainement les conséquences du dérèglement climatique et de la pandémie mondiale, mieux qu’ils ne l’ont fait jusqu’ici sur les questions de Développement Durable?


2021 ◽  
Keyword(s):  

Nombreux sont les objets qui appartiennent à notre propre patrimoine culturel et qui, familiers de ce fait, échappent à notre attention. Paradoxalement, lorsque lesdits objets sont découverts par l’étranger, ils l’interpellent, l’émerveillent et, dans certains cas, le bouleversent, l’incitant ainsi à les décrire et les présenter à sa communauté linguistique qui les accueille et, par là-même, leur confère le statut de realia. Objets de curiosité de l’étranger, les realia se situent à l’entrecroisement des langues et des cultures. Elles constituent le lieu de rencontre privilégié entre le visiteur et l’autochtone, entre le proche et le lointain, entre le Même et l’Autre. Le présent ouvrage est l’aboutissement des débats menés au cours du colloque international sur le thème « Traduire, interpréter et enseigner les Realia », organisé les 26 et 27 mai 2017 à l’Inalco par les deux centres de recherche : PLIDAM (EA 4514) et CERMOM (EA 4091). Les contributions qui lui ont été dédiées se placent délibérément sous le signe de la diversité. Elles proposent de décrire les realia en s’articulant autour de trois axes principaux : littérature, traduction et didactique des langues.


Author(s):  
Eleni Gkadolou ◽  
Poulicos Prastacos

Les cartes historiques constituent un outil précieux pour la recherche en histoire, puisqu’elles sont dépositaires de renseignements sur l’espace qui reflètent la littératie géographique, l’idéologie et les préoccupations géopolitiques de l’époque où elles ont été établies – renseignements qui souvent ne sont pas fournis par d’autres sources. Les cartes historiques sont aussi un élément fondamental des applications dédiées au patrimoine culturel et aux sciences humaines numériques puisqu’elles donnent, en tant que cartes de base, une image de l’espace historique sur laquelle sont projetées d’autres ressources et le nom des lieux historiques, ce qui permet d’organiser et de géocoder diverses informations. Les cartes historiques devraient être abordées selon une approche sémantique qui considère les modèles et les normes de données des différentes disciplines liées au patrimoine culturel et aux sciences humaines numériques. C’est dans cet esprit que notre recherche poursuit des travaux antérieurs consistant à élaborer un profil d’application pour documenter les cartes historiques à partir du modèle du CIDOC et créer une base de données annotée de cartes historiques. Ce profil tient compte des concepts définitionnels de la carte et de ses relations aux objets, aux personnes, aux évènements et aux processus culturels. En vue de rassembler ces données et de les visualiser, une application web a été conçue à partir d’Arches, plateforme logicielle à code source ouvert destinée à la gestion du patrimoine culturel et compatible à la fois avec les normes du CIDOC et celles de l’information géographique.


Author(s):  
Oumaima LEHMER ◽  
Abderrazak El ABBADI

Les patrimoines naturel et culturel sont minés par les actions humaines sournoises, le rapport homme-environnement actuel est considéré comme étant un présage de déstabilisation de la balance de l’environnement, de l’écosystème et de l’économie. La question de la mise en protection, de la conservation et de la régénération ne date pas d’hier. En effet, plusieurs interventions ont eu lieux pour pouvoir permettre au Maroc une croissance soutenue et durable. Cependant, elles semblent à bien des égards être reprochées. Dans le secteur du tourisme, l’appauvrissement des atouts de la biodiversité, paysagers et génétiques dû aux activités touristiques est très considérable, de ce fait, la régulation des équilibres devrait être imminente surtout suite à l’ouverture du monde rural et naturel au tourisme. Voulant axer l’activité touristique, le développement durable et l’environnement au centre d’une politique de gestion originale et durable. Les Paiements pour Services Environnementaux sont considérés comme étant le vocable commun qui permet de tracer un enjeu collectif mobilisant différents acteurs et mariant des secteurs malgré leur divergence. C’est une nouvelle approche managériale de développement représentant un gage d’efficacité par rapport aux autres mesures de conservation et ayant des échos de réussite dans plusieurs pays du globe. Nous pouvons les considérer comme étant un nouvel parangon face aux problèmes venant pallier les limites des instruments antérieurs. Dans notre cas, l’idée est de procréer une production monétaire au service de l’environnement et du patrimoine culturel et naturel dans un cadre touristique et durable. De ce fait, notre fond PSE est une notion discursive qui lie plusieurs raisonnements et les rend conciliables, mais aussi, qui fait remonter une panoplie d’interrogations relatives à la détermination des acteurs concernés, au montant de financement, à la définition du service environnementale, de son bénéficiaire et de ses bénéfices… Des interrogations auxquelles nous avons apporté des éléments de réponse à travers cet article qui vise à recentrer les principes de ces procédés socioéconomique et environnemental et les converger vers une application sur le secteur touristique dans les régions rurales.


Author(s):  
Oumaima LEHMER ◽  
Abderrazak ELABBADI ◽  
Abdlkrim EZAIDI

Après le coup d’envoi des chantiers de développement au Maroc, le tourisme est un secteur qui a été mis en exergue avec une certaine solennité. Il a été considéré comme étant l’un des pilotis des ressources économiques et la machine motrice du développement. En effet, le secteur a renouvelé ses stratégies managériales en définissant des objectifs très ambitieux qui permettent la consolidation et la mise en relief de différents types de tourisme, notamment le durable, le rural et le tourisme de nature. Ces nouveaux chantiers préconisés ont été pris en considération après les nouvelles envergures qu’a connues le monde, telles que la valorisation du patrimoine culturel, la protection du patrimoine naturel et de l’environnement, les nouvelles destinations rurales… (etc). De l’idée de faire fondre les barrières entre ces différentes considérations, de vouloir participer à la gestion touristique de notre pays et d’attirer l’attention vers les lieux naturels à attraits touristiques ; nous nous somme emportés par l’idée de loger le tout sous la même toiture et c’est là où nous sommes parvenus aux Paiements pour Services Environnementaux (PSE). Notre projet est la définition d’un fond de PSE permettant la préservation, la sauvegarde et la valorisation des sites naturels à caractère touristique, il verra jour à Tafraout/Ameln. Une région appartenant à la Réserve de Biosphère de l’Arganeraie (RBA), qui offre des ressources d’exception au niveau géographique et socioculturel ainsi que des potentialités naturelles, lui permettant de devenir une destination de tourisme durable et d’écotourisme. L’instauration d’un concept PSE dans cette région prendra la forme d’un financement de système de préservation, de sauvegarde et de promotion, qui aura pour buts de: consolider les efforts de gestion et de management déployés par les acteurs dans le sens de l’environnement, de la nature et du tourisme; d’allouer le financement nécessaire aux frais de gestion et de combler les insuffisances de financement de l’état au profit de la valorisation, la structuration et la préservation des sites naturels touristiques. Toutefois, ce projet fait remonter une panoplie d’interrogations ; Quel sera le montant de ce financement ? Pour quelle démarche de sauvegarde ? Qui en sera le bénéficiaire ? Est-ce que cette nouvelle méthode managériale sera efficiente ? Tant d’autres énigmes ont été résolues dans notre travail de recherche, cet article fera le tour des enquêtes, des études de terrain et des collaborations avec les parties prenantes qui nous ont permises de confectionner notre modèle PSE.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document