Vagabondage et Société pastorale en Amérique latine (spécialement au Chili central)

1966 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 159-177 ◽  
Author(s):  
Mario Gongora

A. Vexliard indiquait récemment qu'il n'existe pas de définition tout à fait exhaustive du vagabondage. Le vagabondage est un phénomène qui présente des formes très diverses suivant les structures historiques dominantes, sans parler du vagabondage élémentaire, simple répercussion de catastrophes naturelles ou humaines. Le caractère qui paraît essentiel dans ce mode de vie est moins le déplacement en soi que l'irrégularité, le retreatism au sens défini par R. Merton, la déviation face aux finalités et institutions sociales. Il existe un vagabondage agressif, qui tend à coïncider avec le banditisme, et il en existe un autre, pacifique, proche de la mendicité. Mais, au fond, le vagabondage ne s'identifie jamais pleinement avec ces formes fixes et comme institutionnalisées elles aussi. Dans son âge d'or, au Moyen Age, le vagabondage fut en relation avec des phénomènes culturels aussi importants que les pèlerinages, les croisades, le métier de jongleur.

Author(s):  
Eliana Magnani Soares-Christen ◽  
Marcelo Candido da Silva ◽  
Luìs Rojas Donat ◽  
Maria-Christina Pereira ◽  
Màrio Jorge Da Motta Bastos ◽  
...  

Author(s):  
Eliana Magnani ◽  
Néri de Barros Almeida ◽  
Paola Corti Badia ◽  
Ariel Guiance ◽  
Mario Jorge da Motta Bastos ◽  
...  

2021 ◽  
Author(s):  
Nathalie Verpeaux
Keyword(s):  

À Autun, durant toute la seconde moitié du Moyen Âge - et à l’époque moderne -, deux abbayes de femmes de l’ordre de Saint-Benoît coexistent. Ces deux communautés naissent et se développent dans un double mouvement de complémentarité et de concurrence. L'analyse des origines et du mode de vie des religieuses montre que, issues des couches supérieures de la société autunoise et bourguignonne, voire auvergnate et comtoise, ces femmes retrouvent à l’intérieur de la clôture le confort auquel sont habitués leurs proches. Elles ne sont toutefois pas totalement coupées du monde, contrairement aux injonctions de certaines autorités ecclésiastiques et, si elles font appel à de nombreux officiers, tant temporels que spirituels, elles n’hésitent pas à sortir de l'enceinte monastique ; en fait, les deux communautés sont profondément intégrées dans la cité éduenne et dans la région. Elles possèdent en effet de nombreux biens et domaines et les religieuses surveillent attentivement la gestion de leur temporel ; elles jouent également un rôle spirituel important par leurs prières, la nomination de prêtres dans les églises de leurs domaines et la célébration de nombreux anniversaires pour leurs bienfaiteurs et les fondateurs d’obits.<br>


2021 ◽  
Author(s):  
Nathalie Verpeaux
Keyword(s):  

À Autun, durant toute la seconde moitié du Moyen Âge - et à l’époque moderne -, deux abbayes de femmes de l’ordre de Saint-Benoît coexistent. Ces deux communautés naissent et se développent dans un double mouvement de complémentarité et de concurrence. L'analyse des origines et du mode de vie des religieuses montre que, issues des couches supérieures de la société autunoise et bourguignonne, voire auvergnate et comtoise, ces femmes retrouvent à l’intérieur de la clôture le confort auquel sont habitués leurs proches. Elles ne sont toutefois pas totalement coupées du monde, contrairement aux injonctions de certaines autorités ecclésiastiques et, si elles font appel à de nombreux officiers, tant temporels que spirituels, elles n’hésitent pas à sortir de l'enceinte monastique ; en fait, les deux communautés sont profondément intégrées dans la cité éduenne et dans la région. Elles possèdent en effet de nombreux biens et domaines et les religieuses surveillent attentivement la gestion de leur temporel ; elles jouent également un rôle spirituel important par leurs prières, la nomination de prêtres dans les églises de leurs domaines et la célébration de nombreux anniversaires pour leurs bienfaiteurs et les fondateurs d’obits.<br>


2020 ◽  
Author(s):  
Nathalie Verpeaux
Keyword(s):  

À Autun, durant toute la seconde moitié du Moyen Âge - et à l’époque moderne -, deux abbayes de femmes de l’ordre de Saint-Benoît coexistent. Ces deux communautés naissent et se développent dans un double mouvement de complémentarité et de concurrence. L'analyse des origines et du mode de vie des religieuses montre que, issues des couches supérieures de la société autunoise et bourguignonne, voire auvergnate et comtoise, ces femmes retrouvent à l’intérieur de la clôture le confort auquel sont habitués leurs proches. Elles ne sont toutefois pas totalement coupées du monde, contrairement aux injonctions de certaines autorités ecclésiastiques et, si elles font appel à de nombreux officiers, tant temporels que spirituels, elles n’hésitent pas à sortir de l'enceinte monastique ; en fait, les deux communautés sont profondément intégrées dans la cité éduenne et dans la région. Elles possèdent en effet de nombreux biens et domaines et les religieuses surveillent attentivement la gestion de leur temporel ; elles jouent également un rôle spirituel important par leurs prières, la nomination de prêtres dans les églises de leurs domaines et la célébration de nombreux anniversaires pour leurs bienfaiteurs et les fondateurs d’obits.<br>


Author(s):  
Philippe Walter
Keyword(s):  

La naissance du CRI à Grenoble (en décembre 1966) doit être replacée dans le contexte intellectuel de la nouvelle critique des années 1960. Les trois courants dominants du matérialisme historique, de la psychanalyse freudienne et du structuralisme ont alors été dépassés par le CRI au profit d’un « nouvel esprit anthropologique » qui privilégiait la réalité sensible des images au détriment des idéologies réductrices. Les intellectuels des villes ont perdu le lien charnel avec une civilisation rurale et un mode de vie ayant façonné notre langue, nos croyances et nos fêtes, ainsi que des artisanats séculaires. Le médiéviste peut encore retrouver le lien avec cette mémoire du temps. Mais s’il n’a pas conservé une âme païenne et un esprit paysan, il est condamné à la posture post-moderne. Penser la culture occidentale en contournant ou ignorant le Moyen Âge n’est qu’une imposture. Un exemple de longue vie des images (du Kairos grec à la Fortune médiévale) montre l’importance des relais culturels qui relativise toute théorie préconçue des archétypes.


2020 ◽  
Author(s):  
Nathalie Verpeaux
Keyword(s):  

À Autun, durant toute la seconde moitié du Moyen Âge - et à l’époque moderne -, deux abbayes de femmes de l’ordre de Saint-Benoît coexistent. Ces deux communautés naissent et se développent dans un double mouvement de complémentarité et de concurrence. L'analyse des origines et du mode de vie des religieuses montre que, issues des couches supérieures de la société autunoise et bourguignonne, voire auvergnate et comtoise, ces femmes retrouvent à l’intérieur de la clôture le confort auquel sont habitués leurs proches. Elles ne sont toutefois pas totalement coupées du monde, contrairement aux injonctions de certaines autorités ecclésiastiques et, si elles font appel à de nombreux officiers, tant temporels que spirituels, elles n’hésitent pas à sortir de l'enceinte monastique ; en fait, les deux communautés sont profondément intégrées dans la cité éduenne et dans la région. Elles possèdent en effet de nombreux biens et domaines et les religieuses surveillent attentivement la gestion de leur temporel ; elles jouent également un rôle spirituel important par leurs prières, la nomination de prêtres dans les églises de leurs domaines et la célébration de nombreux anniversaires pour leurs bienfaiteurs et les fondateurs d’obits.<br>


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