moyen âge
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

8813
(FIVE YEARS 722)

H-INDEX

16
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Author(s):  
Astrd A. Noterman
Keyword(s):  

Cette étude explore les pratiques de réouverture de sépultures dans la moitié nord de la France au haut Moyen Âge (VIe-VIIIe siècles). En s’appuyant sur les données archéologiques, et une analyse archéothanatologique des structures funéraires, il propose une nouvelle lecture d’actes longtemps identifiés comme transgressifs, et commis à l’encontre du repos des morts.


2021 ◽  
Vol 9 ◽  
pp. 171-181
Author(s):  
Soizic Escurignan
Keyword(s):  

Cet article propose d’aborder la folie royale dans la Estoria de España, chronique retraçant l’histoire de l’Espagne depuis les origines, rédigée à la fin du XIIIe siècle sous l’égide du roi de Castille et León, Alphonse X le Sage. Au Moyen Âge, le paradigme de la folie est clairement codifié et renvoie à un certain nombre de topiques, comme la maladie, le péché ou encore quelques attributs physiques spécifiques, qui peuvent concerner toutes les catégories de la population. Néanmoins, la figure royale est normalement exclue de ce paradigme, car la folie et tous les dérèglements qu’elle comporte porteraient atteinte à l’essence même de la royauté. À la rigueur, le roi peut être associé à d’autres formes d’inconduite assimilées à la folie, telles que le péché ou le châtiment divin, mais pas à la maladie mentale en tant que telle. Dans ce contexte, comment la Estoria de España, qui narre l’histoire de l’Espagne à travers ses rois, concilie-t-elle l’image de la folie de certains rois – particulièrement les empereurs romains – héritée de ses sources avec les conceptions du XIIIe siècle ? Après un rappel de la conception de la folie au Moyen Âge, j’analyse ses manifestations dans le code juridique des Siete Partidas et surtout dans la Estoria de España afin de pouvoir appréhender la représentation, le sens et la fonction de la folie dans la narration littéraire des faits historiques.


Technè ◽  
2021 ◽  
pp. 138-148
Author(s):  
Alexandra Gérard ◽  
Damien Berné ◽  
Juliette Levy-Hinstin ◽  
Jennifer Vatelot
Keyword(s):  

2021 ◽  
pp. 189-202
Author(s):  
Françoise Lesourd

Il n’y avait a priori aucune raison pour que puissent se rencontrer Lev Karsavine — adepte d’une philosophie assez aride et austère, centrée sur la métaphysique chrétienne, nourrie aux joutes théologiques du moyen âge — et Marina Tsvetaeva, l’une des figures les plus représentatives de la poésie russe moderne et de son bouillonnement. Mais leur condition d’exilés les a portés tous deux vers l’un des principaux mouvements politico-intellectuels de l’émigration, le mouvement eurasien, qui posait la question du retour éventuel à la Russie réelle, désormais l’Union soviétique. Une fois revenus en URSS (involontairement dans le cas de Karsavine), ils étaient voués à tomber aux mains du MVD et presque inéluctablement condamnés. On peut dire que leurs destins, tous deux exemplaires, s’éclairent l’un par l’autre.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document