Épuisement professionnel (burnout)

Author(s):  
Didier Truchot
2009 ◽  
Vol 21 (4) ◽  
pp. 355 ◽  
Author(s):  
Hélène Dusmesnil ◽  
Bérengère Saliba-Serre ◽  
Jean-Claude Régi ◽  
Yves Leopold ◽  
Pierre Verger

GRH ◽  
2017 ◽  
Vol 23 (2) ◽  
pp. 13 ◽  
Author(s):  
Emmanuel Abord de Chatillon ◽  
Céline Desmarais

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S63-S63
Author(s):  
D. Servant

L’exposition à un stress professionnel augmente d’un facteur d’environ 2 le risque de survenue d’une dépression ou d’un trouble anxieux . Les tableaux cliniques rencontrés sont variés et décrits selon différentes dénominations : burn-out ou épuisement professionnel, trouble de l’adaptation, dépression d’origine professionnelle… À l’heure où les pouvoirs publics s’interrogent sur la possibilité de reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle il importe pour notre discipline de mieux définir le cadre diagnostique de ces différentes entités. Se posent aussi les questions de la prévention des risques psychosociaux (RPS) et de l’utilisation d’instruments validés et adaptés aux différents contextes professionnels. Une démarche qualitative et quantitative d’évaluation semble la mieux adaptée pour bien cerner les risques inhérents à une profession. Enfin, l’accès aux soins pour ces patients semble insuffisant comme le note un récent rapport du conseil économique social et environnemental qui recommande la création d’unités spécialisées pour la prise en charge. La gestion du stress par les thérapies comportementales et cognitives (TCC) semble bien adaptée à différentes situations comme la prévention primaire et secondaire et la reprise du travail . Elle peut être aussi associée aux soins pour beaucoup de patients psychiatriques confrontés à des difficultés professionnelles. De nouveaux outils de self-help utilisant des supports numériques sont aujourd’hui proposés pour faciliter l’accès à ces soins . À côté des protocoles classiques de TCC de gestion du stress de nouvelles approches thérapeutiques semblent utiles comme la thérapie ACT qui prend en compte les valeurs et les attentes du sujet . Nous présenterons dans cette séance 3 travaux originaux d’équipes françaises : une échelle originale des RPS chez les médecins, hospitaliers, une étude de faisabilité d’un programme numérique et une approche de reprise du travail basée sur l’ACT.


2017 ◽  
Vol 42 (2) ◽  
pp. 197-218 ◽  
Author(s):  
Élodie Hartmann ◽  
Cynthia Mathieu

Cet article correspond à une synthèse des écrits mettant en lumière les liens qui existent entre l’ergomanie, l’épuisement professionnel et les traits de personnalité pouvant leur être liés, selon le modèle des cinq facteurs de personnalité. L’identification de liens entre l’ergomanie et l’épuisement professionnel, de même que leurs déterminants communs au niveau des traits de personnalité dominants permettraient d’avoir une meilleure compréhension de ces troubles de santé mentale liés au travail. De plus, dans une perspective pratique visant la prévention, ces connaissances pourraient permettre aux organisations de mieux cibler les individus à risque et d’établir des processus d’intervention adaptés afin d’en diminuer l’occurrence. Les résultats indiquent que la personnalité contribue significativement à expliquer l’ergomanie et l’épuisement professionnel. Plus spécifiquement, le névrotisme serait central, étant lié à toutes les composantes de l’ergomanie et de l’épuisement professionnel. Ainsi, les individus présentant un niveau élevé de névrotisme seraient plus susceptibles de développer ces troubles en raison d’une prédisposition affective orientée vers l’expérimentation d’émotions négatives. La conscienciosité, l’extraversion et l’agréabilité contribuent également au modèle, mais seraient davantage liées à des composantes spécifiques. Cette synthèse des écrits illustre l’importance de poursuivre les études sur les liens entre l’ergomanie, l’épuisement professionnel et les traits de personnalité non pathologiques pouvant leur être liés.


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