scholarly journals La restauration du patrimoine aux États-Unis : évaluation critique et orientations

2005 ◽  
Vol 21 (53-54) ◽  
pp. 269-292
Author(s):  
Pierce F. Lewis
Keyword(s):  

L'objectif de cet article est, d'une part de dresser un bilan des résultats de la sauvegarde et de la restauration du patrimoine architectural urbain des États-Unis, et d'autre part de définir les divers concepts qui sont invoqués par les défenseurs du patrimoine.L'auteur constate d'abord, qu'à de rares exceptions, les paysages urbains des XVIIIe et XIXe siècles ont été détruits. L'une des principales causes de l'échec de la sauvegarde du patrimoine aux États-Unis est l'absence de conscience historique chez les Américains. L'histoire et les objets qui s'y rattachent sont considérés comme une marchandise.Mais il existe cependant un certain attachement romantique pour le passé qui s'exprime, souvent maladroitement, faute de pouvoir s'appuyer sur des concepts de restaurationbien définis. L'auteur analyse ensuite les divers concepts utilisés par les défenseurs des paysages historiques :— la « mémoire culturelle », qui invoque la fidélité au passé ;— la « patine du temps » qui est l'expression d'une perception esthétique et sensuelle des vieux objets ;— la « proxémie », qui est en relation avec la notion de voisinage et la qualité de l'environnement social ;— la « diversification de l'environnement », telle qu'elle existait autrefois, est un paliatif à la motonomie de l'architecture moderne ;— la valeur économique est un concept qui vise à appliquer les analyses coûts-bénéfices aux opérations de restauration. Le cas de la sauvegarde du Vieux-Carré, à la Nouvelle-Orléans, est ensuite présentécomme une réussite sur le plan architectural, mais un succès discutable sur leplan social, puisque la population pauvre, des noirs en majorité, a été chassée du quartier par les loyers trop élevés. En conclusion l'auteur insiste sur ia nécessité de bien définir les principes directeurs dans toute opération de restauration du patrimoine.

1998 ◽  
Vol 64 (4) ◽  
pp. 733
Author(s):  
Karen Leathem ◽  
Malcolm Heard

L Homme ◽  
2001 ◽  
pp. 285-300
Author(s):  
Jean Jamin
Keyword(s):  

1989 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 41-61 ◽  
Author(s):  
Robert A. Sauder ◽  
Teresa Wilkinson

2011 ◽  
Vol 29 (4) ◽  
pp. 1061-1087 ◽  
Author(s):  
Rebecca J. Scott

In the summer of 1809 a flotilla of boats arrived in New Orleans carrying more than 9,000 Saint-Domingue refugees recently expelled from the Spanish colony of Cuba. These migrants nearly doubled the population of New Orleans, renewing its Francophone character and populating the neighborhoods of the Vieux Carré and Faubourg Marigny. At the heart of the story of their disembarkation, however, is a legal puzzle. Historians generally tell us that the arriving refugees numbered 2,731 whites, 3,102 free people of color, and 3,226 slaves. But slavery had been abolished in Saint-Domingue by decree in 1793, and abolition had been ratified by the French National Convention in 1794. In what sense and by what right, then, were thousands of men, women, and children once again to be held to be “slaves”?


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