scholarly journals La contribution de l’évaluation à la démocratisation du système de santé et de services sociaux

2005 ◽  
Vol 47 (1-2) ◽  
pp. 71-89 ◽  
Author(s):  
Mireille Tremblay

Au cours des dernières décennies, l'évaluation des services, des programmes et des politiques a connu une évolution marquée. Alors que sur la scène épistémologique se sont affrontés les modèles positivistes et constructivistes, dans l'arène politique plusieurs catégories d'acteurs ont tenté de dominer les choix publics. Si la maîtrise de savoirs scientifiques, méthodologiques et techniques des uns est indispensable à la compréhension des enjeux en présence, la légitimité des autres est la seule susceptible d'assurer un véritable consensus démocratique. L'évaluation des politiques, des programmes et des services doit contribuer à rationaliser et à améliorer la qualité des services; elle devra aussi créer un espace convivial de négociation des enjeux et des pratiques, un univers de significations et de valeurs où individus et communautés pourront faire des choix légitimes et construire ensemble une société véritablement démocratique.

2009 ◽  
Vol 8 (2) ◽  
pp. 45-50 ◽  
Author(s):  
François-Pierre Gauvin ◽  
Élizabeth Martin ◽  
Pierre-Gerlier Forest ◽  
Julia Abelson

2008 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 97-110 ◽  
Author(s):  
Jacinthe Michaud

Résumé Cet article met en lumière les terrains discursifs de la participation à l'intérieur desquels les groupes de femmes sont appelés à développer leurs stratégies d'action dans le contexte de la régionalisation du système de santé et des services sociaux au Québec. L'évolution discursive propre au mouvement des Centres de santé des femmes implique tout autant une stratégie d'apprentissage du fonctionnement administratif et bureaucratique des structures gouvernementales qu'une stratégie de transformation idéologique et politique du discours de l'Etat envers les femmes. La possibilité pour les groupes de femmes d'opérer des changements qualitatifs dans le discours de l'Etat reste liée au potentiel de renouvellement du discours féministe à partir de l'expression des identités collectives au sein du mouvement des femmes.


2017 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 13-27 ◽  
Author(s):  
Habib El-Hage ◽  
Edward Jin Lee

L’affirmation identitaire des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer issues de l’immigration (LGBTQ racisées) est en croissance constante au Québec. Malgré une reconnaissance publiquement affirmée de la diversité sexuelle, des discriminations de tout genre se trouvent banalisées sur le plan social et politique, au niveau national et international. Sur le plan politique, les démarches menées par des organisations ou des individus auprès des représentants politiques pour défendre les droits des personnes LGBTQ racisées sont peu nombreuses. Sur le plan social, la méconnaissance et l’incompréhension des besoins particuliers de ces personnes créent des situations d’injustice, de rejet, d’exclusion, d’homophobie, de transphobie et de racisme. Il existe peu d’information sur les ressemblances et les différences entre les barrières à l'intégration sociale (comme la difficulté d'accès au système de santé et services sociaux, confrontation au racisme et à la discrimination en emploi, etc.) vécues au Québec par les membres de la communauté LGBTQ en général et les personnes LGBTQ racisées. La documentation manque aussi concernant les recommandations que les personnes LGBTQ racisées jugent pertinentes pour lutter contre les discriminations multiples comme le racisme, l’homophobie et la transphobie, et pour améliorer ainsi leurs relations structurelles, interculturelles et intraculturelles. Cet article tente, à partir d’une étude exploratoire, d'apporter un éclairage sur les parcours divers, les identités multiples ainsi que sur les barrières vécues par les personnes LGBTQ racisées.


2011 ◽  
Vol 23 (1) ◽  
pp. 177-191 ◽  
Author(s):  
Marie Crevier ◽  
Yves Couturier ◽  
Paul Morin

Au Québec, le système de santé et des services sociaux est l’objet, depuis une quarantaine d’années, d’un passage graduel d’un mode de prise en charge en établissement à un mode d’assistance en milieu de vie. Ce passage a permis l’actualisation de modalités d’intervention se déroulant dans l’univers convivial et privé qu’est le domicile de l’usager. Cet article présente les résultats d’une étude qualitative menée auprès d’intervenants sociaux et d’usagers recevant des services à domicile. Notre étude cherche à cerner, à l’aide de la théorie des conventions, les ouvertures et les tensions que pose la proximité relationnelle créée par l’intervention à domicile.


Gestion ◽  
2021 ◽  
Vol Vol. 46 (1) ◽  
pp. 88-92
Author(s):  
Pierre-Luc Fournier ◽  
Line Moisan ◽  
Denis Lagacé ◽  
Sylvain Landry

2006 ◽  
pp. 25-32 ◽  
Author(s):  
Benoît Gaumer

À la fin des années soixante au Québec, à la faveur d’une enquête sur le domaine de la santé et du bien-être social, un modèle social est développé pour définir un nouveau « régime de la santé ». L’enquête n’a pas porté sur la santé publique, mais le ministère des Affaires sociales nouvellement créé regroupe mission sociale et mission de santé sous une même autorité centrale; des structures périphériques sont mises en place pour concrétiser ces missions, mais sans véritables liens entre elles. Au fil des années, plusieurs réformes du système de santé et de services sociaux vont se succéder, modifiant les structures sans bouleverser vraiment la nature de ces missions et leurs relations. En 1985, le ministère des Affaires sociales devient le ministère de la Santé et des Services sociaux; ce changement traduit un certain recul de la prise en charge de la dimension sociale de la santé. Par contre, la prise en compte de celle-ci dans la nouvelle politique de santé publique paraît encourageante.


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