Maintien dans l’emploi des personnes présentant un trouble bipolaire

Author(s):  
Elise Marion-Paris ◽  
Emma Beetlestone ◽  
Raphaël Paris ◽  
Antoine Villa ◽  
Marie-Pascale Lehucher-Michel
2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 108-109
Author(s):  
C. Isaac ◽  
D. Fouques ◽  
S. Braha Zeitoun ◽  
D. Januel

IntroductionLe trouble bipolaire est une maladie psychiatrique caractérisée par une alternance d’épisodes de dépression et/ou de manie, ainsi que de périodes de rémission plus ou moins partielles. Des études ont observé des déficits cognitifs chez les patients bipolaires, qui seraient présents dès le premier épisode et qui persisteraient tout au long de leur vie [4]. Ces troubles auraient un impact sur le fonctionnement psychosocial des patients [1]. Il n’existe actuellement aucune thérapie ciblant les déficits cognitifs des patients bipolaires. La remédiation cognitive est une thérapie permettant un entraînement des capacités cognitives et un apprentissage de stratégies de résolution de problèmes. Plusieurs études concluent à un effet bénéfique persistant de la thérapie chez les patients schizophrènes [3]. De nombreux auteurs suggèrent que la thérapie de remédiation cognitive pourrait également être bénéfique aux patients bipolaires [2].MéthodologieNotre étude a pour objectif d’observer l’intérêt que peut présenter la remédiation cognitive pour les patients bipolaires, à travers l’étude du parcours de Monsieur V., un patient bipolaire de type I, qui a suivi une thérapie individuelle de remédiation cognitive durant trois mois. Nous avons administré avant et après la thérapie un bilan clinique, un bilan neuropsychologique et le test de Rorschach.RésultatsLes résultats indiquent une amélioration des capacités cognitives et fonctionnelles du patient. Nous avons observé des améliorations comportementales, mais également un changement plus profond dans la manière dont le patient mobilise des capacités cognitives.ConclusionCes résultats suggèrent que des patients bipolaires pourraient bénéficier d’une thérapie de remédiation cognitive, et nécessiteraient d’être reproduits sur une plus large population.


L Encéphale ◽  
2012 ◽  
Vol 38 ◽  
pp. S167-S172 ◽  
Author(s):  
Jean-Christophe Chauvet-Gélinier ◽  
Isabelle Gaubil ◽  
Arthur Kaladjian ◽  
Bernard Bonin
Keyword(s):  

L Encéphale ◽  
2015 ◽  
Vol 41 (4) ◽  
pp. 355-361 ◽  
Author(s):  
I. Marrag ◽  
K. Hajji ◽  
M. Hadj Ammar ◽  
L. Zarrouk ◽  
R. Kachouri ◽  
...  

2017 ◽  
Vol 42 (2) ◽  
pp. 17-30
Author(s):  
Laurène Joly

Cet article a pour objectif de présenter un aperçu des réflexions menées par diverses institutions européennes et internationales sur l’emploi des personnes en situation de handicap psychique. En premier lieu, l’étude s’attache à rechercher s’il existe un consensus sur la façon d’appréhender le « handicap psychique ». Si la notion n’est pas explicitement consacrée par les différentes normes juridiques européennes et internationales, ces dernières reconnaissent que les personnes souffrant de troubles psychiques peuvent être considérées comme des personnes en situation de handicap. Pour autant, les dispositifs juridiques existants ne semblent pas toujours en mesure d’apporter des réponses adaptées à l’insertion et au maintien dans l’emploi de personnes en situation de handicap psychique. En second lieu, l’étude identifie donc les recommandations et les actions qui sont proposées par les différentes instances afin de remédier à ce constat. Ce recensement fait ainsi émerger une certaine porosité entre la prévention de la santé mentale et la question du handicap psychique.


L Encéphale ◽  
2006 ◽  
Vol 32 (4) ◽  
pp. 506-510 ◽  
Author(s):  
F. Bellivier
Keyword(s):  

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