La souffrance psychologique des parents d’un enfant diabétique : quel profil anxio-dépressif ?

2020 ◽  
Vol 81 (4) ◽  
pp. 264
Author(s):  
M.H. Aoun ◽  
R. Boukhchina ◽  
M. Abbes ◽  
L. Ghanmi
2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 639-639
Author(s):  
J. Daléry ◽  
G. Darcourt

Les liens entre psychiatrie et cultures sont très anciens.Il reste certain que les modalités d’expression de la souffrance psychologique et de la sémiologie psychiatrique sont étroitement liées au contexte culturel dans lequel vit le sujet. La tolérance de la société devant une maladie mentale est très variable d’un pays à un autre. Le changement dans l’environnement peut être à l’origine d’une modification dans l’expression de la pathologie. Par exemple l’urbanicité augmente le risque de schizophrénie et les populations migrantes sont plus exposées à des souffrances et des pathologies authentiques. Le contexte social et religieux a une influence certaine sur la fréquence et l’expression de la maladie mentale.Des données épidémiologiques plus récentes ont confirmé de façon indiscutable que l’expression de la maladie mentale était la résultante de facteurs génétiques et environnementaux qui sont en interaction les uns avec les autres.À ce titre, l’expérience des psychiatres maghrébins est importante pour mieux connaître les liens entre la psychiatrie et les différentes cultures.Cette session sera l’occasion pour nos collègues des différents pays du Maghreb de nous parler de leur expérience.


2006 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 25-28 ◽  
Author(s):  
M.-C. Defontaine-Catteau ◽  
S. Blond

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 76-76
Author(s):  
L. Jehel ◽  
M. Evans ◽  
J.-L. Sigward ◽  
C. Debien

L’exercice de la médecine est un compromis permanent entre la vie et la mort, entre puissance médicale et risque d’échec. Un exercice d’autant plus complexe qu’il est soumis aux contraintes d’une organisation institutionnelle mouvante et d’une charge de travail croissante. Par essence, les psychiatres sont exposés à une charge émotionnelle intense dans leurs échanges avec des patients souffrants et traumatisés, d’autant qu’il leur est recommandé de faire preuve d’empathie. Ainsi les médecins présentent un risque important de burn out, avec 49 % d’épuisement émotionnel chez des psychiatres italiens par exemple. Les comorbidités du burn out restent la dépression, le suicide, les addictions. Le risque suicidaire est plus élevé chez les médecins (les hommes médecins sont 1,4 fois plus à risque de commettre un suicide que les hommes non-médecins) et seulement 1/5 déclarent qu’ils iraient chercher de l’aide s’ils souffraient d’une maladie mentale. Etre thérapeute auprès de victimes de traumatismes peut entraîner une souffrance psychologique cumulée se manifestant sous forme de certains symptômes post-traumatiques révélant un traumatisme vicariant ou secondaire. L’usure de compassion, terme parfois utilisé comme synonyme, est pourtant quant à elle conceptualisée comme la somme de deux entités : le trauma vicariant et le burn out. La vulnérabilité à ces modifications cognitives est d’autant plus grande chez les soignants qu’ils présentent une exposition personnelle à des évènements traumatisants importante. L’élaboration d’échelles d’évaluation validées permet de mener des études sur ces différentes dimensions (« usure de compassion », traumatisme vicariant, burn out,…) parfois comprises comme conséquences néfastes de stratégies de coping dépassées. En France, le développement de la prise en soin des victimes de psychotraumatisme, doit conduire à étudier l’impact de celui-ci sur les personnels soignants.


Soins ◽  
2018 ◽  
Vol 63 (830) ◽  
pp. 11-13
Author(s):  
Nena Stadelmaier ◽  
Odile Duguey-Cachet ◽  
Coralie Carton

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S52-S53
Author(s):  
B. Lavigne ◽  
A. Lepetit ◽  
C. Dondé ◽  
B. Barbotin ◽  
M. Lardinois

L’internat est une période de stress chronique élevé pour les étudiants en médecine et des travaux récents révèlent une prévalence importante des trouble psychiatriques au cours de cette période [1,2]. L’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (AFFEP) a mené une enquête afin de faire un état des lieux sur la prise en charge des internes de psychiatrie en souffrance psychologique au cours de leur cursus. Trois groupes ont été interrogés : les référents AFFEP, qui représentent les internes de psychiatrie dans chaque subdivision, les coordinateurs locaux et interrégionaux du DES de psychiatrie et du DESC de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Entre 2013 et 2015, 86 internes ont présenté des difficultés psychologique soit environ 4 % des internes. Cela s’est principalement traduit par des difficultés ou un absentéisme en stage, la mise en arrêt de travail, et quelques rares cas de suicides ou tentatives de suicide ont été décrits. Les premières personnes à signaler les difficultés étaient majoritairement le médecin chef de service, l’interne lui-même ou son co-interne. Une fois les difficultés signalées, des mesures professionnelles étaient mises en place dans 35 % des cas, et 15 % des internes concernés bénéficiaient de soins. La médecine du travail était peu sollicitée, tandis que le coordinateur local, les co-internes, et l’association locale représentaient les principaux intervenants. Pour tous, ce sont les coordinateurs locaux qui sont jugés les intervenants les plus légitimes dans ces situations. Les dispositifs d’évaluation de la santé des internes, en particuliers les comités médicaux, étaient peu connus des référents même s’ils sont jugés utiles par les internes et les coordinateurs locaux. Du fait de la prévalence importante des internes concernés, de l’hétérogénéité et du manque de prises en charge , il semble crucial de proposer des recommandations consensuelles avec les enseignants universitaires, favorisant le parcours professionnel et l’accès aux soins pour ces internes.


2007 ◽  
Vol 23 (2) ◽  
pp. 197-211 ◽  
Author(s):  
Jean-Gabriel Ouango ◽  
Kapouné Karfo ◽  
Moussa Kere ◽  
Marcelline Ouedraogo ◽  
Gisèle Kabore ◽  
...  

RÉSUMÉ L'exercice de la psychiatrie en Afrique au Sud du Sahara se heurte à de nombreux problêmes d'acceptabilité des soins par les malades et leurs familles. Le rejet fréquent de la démarche thérapeutique des psychiatres s'explique peut-être par l'inadaptation de l'approche étiopathogénique. En effet, en Afrique Noire, les responsables des maladies diffèrent selon qu'on a été à l'école ou non. L'école occidentale apprend aux minorités qui ont la chance d'y aller ou de l'approcher que le corps humain peut être agressé par des bactéries, des virus, des mycoses ou autoagressé par des modifications de sa propre physiologie. L'éducation traditionnelle, quant à elle, fait du corps une entité mystérieuse susceptible d'être pénétrée ou mangée par les génies et les sorciers anthropophages, suivant un mécanisme mystico-religieux lié aux croyances et coutumes. Chez la majorité des Moosé du plateau moaga du Burkina Faso, ces agresseurs sont des génies ancestraux ou des génies de brousse, en particulier dans le domaine de la folie. L'explication de la souffrance psychologique par un conflit familial, social ou intrapsychique indépendant du monde invisible est à la limite délirante pour eux, provoquant ainsi leur résistance à la prise en charge psychiatrique complète de ces malades. Une analyse des causes probables de cette résistance nous a paru nécessaire. À l'aide d'interviews, elle nous a montré que l'institution psychiatrique est vécue par les Moosé du Kadiogo comme une étape dans l'itinéraire thérapeutique de leurs malades mentaux, étape au cours de laquelle leur demande de soins se réduit à la suppression du symptôme qui dérange. Pour eux, la suppression de la cause relève d'un savoir que ne possède pas le psychiatre, ce qui rend la relation thérapeutique frustrante de part et d'autre.


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