souffrance psychologique
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2020 ◽  
Vol 81 (4) ◽  
pp. 264
Author(s):  
M.H. Aoun ◽  
R. Boukhchina ◽  
M. Abbes ◽  
L. Ghanmi

Soins ◽  
2018 ◽  
Vol 63 (830) ◽  
pp. 11-13
Author(s):  
Nena Stadelmaier ◽  
Odile Duguey-Cachet ◽  
Coralie Carton

2018 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 83-87
Author(s):  
Marjorie Roques ◽  
Nadine Proia-Lelouey

(English abstract at the end) La dialyse à domicile est reconnue comme étant la technique la moins coûteuse. Pourtant, elle est la moins choisie en France. Pourquoi la France se montre-t-elle frileuse quant au choix de cette technique ? Nous nous centrons, dans cet article, sur les aspects psychologiques de la prise en charge, par les conjoints, des patients hémodialysés à domicile. A ce sujet, les études sont contradictoires, certaines rapportent un mal-être des couples, tandis que d’autres mettent en évidence une meilleure qualité de vie pour les deux partenaires. Après avoir émis une critique concernant la méthodologie utilisée dans certains travaux qui évacuent la part subjective et certains éléments cliniques qualitatifs pourtant essentiels pour comprendre le phénomène, nous avons fait l’hypothèse que trois niveaux imbriqués méritent d’être pris en compte, jusqu’à être décisifs dans le choix de la dialyse : la dynamique psychologique de chacun des partenaires, la dynamique du couple et l’investissement psychologique du domicile. Nous concluons sur l’idée selon laquelle l’intégration du conjoint dans la prise en charge du malade peut être un atout pour les suites du traitement, sous réserve de certaines conditions : premièrement, une évaluation de la dynamique psychique du couple afin de limiter les échecs thérapeutiques et la souffrance psychologique ; deuxièmement, une sensibilisation des médecins et des soignants à ces questions, car le couple peut développer une relation d’autant plus pathologique que le traitement se fait à huit clos ; enfin, l’ouverture d’un espace de parole afin que les couples puissent exprimer leurs difficultés et être rassurés. Abstract Home dialysis is recognized as the least expensive technique. Yet it is the least chosen in France. Why is France being cautious about the choice of this technique? In this article, we focus on the psychological aspects of spousal management of home hemodialysis patients. In this regard, the studies are contradictory, some report a discomfort in couples, while others highlight a better quality of life for both partners. After criticizing the methodology used in some of the works that remove the subjective and some qualitative clinical elements that are essential to understanding the phenomenon, we hypothesized that three nested levels deserve to be taken into account, up to to be decisive in the choice of dialysis: the psychological dynamics of each partner, the dynamics of the couple and the psychological investment of the home. We conclude on the idea that the integration of the spouse in the care of the patient can be an asset for the continuation of treatment, subject to certain conditions: first, an assessment of the psychic dynamics of the couple to limit the therapeutic failures and psychological suffering; secondly, raising the awareness of doctors and caregivers about these issues, because the couple can develop a relationship which is all the more pathological as the treatment is done in camera; finally, the opening of a space of speech so that couples can express their difficulties and be reassured. Cette revue est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution 4.0 International.


2017 ◽  
Vol 11 (4) ◽  
pp. 102E-117E
Author(s):  
Elisa Faretta ◽  
Cristina Civilotti

Parmi les maladies potentiellement mortelles, le cancer est l'une des plus traumatisantes et des plus génératrices de détresse. Il impacte le sens même de l'identité de l'individu et perturbe chez lui des caractéristiques essentielles, en rapport direct avec la conscience de soi et le caractère unique de la personne. Il attaque l'intégrité physique des patients, amenant la question de la mort au premier plan, et peut mettre en cause directement leur sentiment d'appartenance aux micro- et macro-systèmes sociaux autour d'eux. Cet article souligne l'importance de comprendre que souffrance psychologique et douleur physique sont étroitement interconnectées et, dans le contexte de la psycho-oncologie, propose une perspective clinique basée sur l'approche de désensibilisation et de retraitement par les mouvements oculaires (EMDR), approche pour laquelle l'événement qu'est le cancer est inscrit dans l'histoire de vie du patient. L'EMDR est une approche thérapeutique fondée sur le modèle du traitement adaptatif de l'information (TAI). Le modèle TAI postule que la psychopathologie apparaît quand des expériences non traitées sont enregistrées dans leur propre réseau neuronal et se trouvent dans l'impossibilité de se connecter à d'autres réseaux plus adaptatifs. Dans cette perspective, on suppose que le noyau de la souffrance clinique est enchâssé dans ces souvenirs qui demeurent en suspens de façon dysfonctionnelle. Selon des articles scientifiques récents que nous présentons dans cet article, il semble que les traumas du passé et les traumas liés au cancer entretiennent un cercle vicieux entre la santé psychologique et physique de l'individu, et l'objectif de la thérapie EMDR est de briser ce cercle. De récentes recherches scientifiques avancent l'hypothèse que le thérapie EMDR est efficace au niveau psychologique comme au niveau physique. Cependant, à cause de l'hétérogénéité générale des protocoles de recherche, les résultats rapportés dans cet article soulignent la nécessité de mener d'autres recherches contrôlées afin de permettre une analyse plus complète.


2016 ◽  
Vol 52 (6) ◽  
pp. e28
Author(s):  
Valérie Bourgeois-Guérin ◽  
Antonin Marquis ◽  
Rock-André Blondin ◽  
Isabelle Van Pevenage ◽  
Patrick Durivage

2016 ◽  
Vol 87 (1) ◽  
pp. 115-117
Author(s):  
Emmanuel Racy

Le terme dysmorphophobie est un terme psychiatrique pour définir la crainte obsédante d’être laid ou malformé. La chirurgie orthognathique peut entraîner une modification du visage des patients opérés avec un degré variable, mais il est classique de noter que certains patients ont du mal à s’habituer à cette modification, soit en rapport avec l’image que leur renvoie le miroir, soit par les remarques de leurs proches. Parfois, l’impact psychologique de cette transformation est beaucoup plus important que la modification réelle, c’est pour ce type de souffrance psychologique inadaptée que s’applique le terme de dysmorphophobie. C’est le devoir des praticiens (orthodontistes et chirurgiens) de dépister les patients qui donnent, dès les premières consultations, des signes de fragilité psychologique afin soit de les dissuader de choisir une chirurgie avec un potentiel de transformation important, soit de les accompagner, aidé par un professionnel (psychologue, psychothérapeute), vers une acceptation de ces transformations.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S52-S53
Author(s):  
B. Lavigne ◽  
A. Lepetit ◽  
C. Dondé ◽  
B. Barbotin ◽  
M. Lardinois

L’internat est une période de stress chronique élevé pour les étudiants en médecine et des travaux récents révèlent une prévalence importante des trouble psychiatriques au cours de cette période [1,2]. L’Association française fédérative des étudiants en psychiatrie (AFFEP) a mené une enquête afin de faire un état des lieux sur la prise en charge des internes de psychiatrie en souffrance psychologique au cours de leur cursus. Trois groupes ont été interrogés : les référents AFFEP, qui représentent les internes de psychiatrie dans chaque subdivision, les coordinateurs locaux et interrégionaux du DES de psychiatrie et du DESC de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent. Entre 2013 et 2015, 86 internes ont présenté des difficultés psychologique soit environ 4 % des internes. Cela s’est principalement traduit par des difficultés ou un absentéisme en stage, la mise en arrêt de travail, et quelques rares cas de suicides ou tentatives de suicide ont été décrits. Les premières personnes à signaler les difficultés étaient majoritairement le médecin chef de service, l’interne lui-même ou son co-interne. Une fois les difficultés signalées, des mesures professionnelles étaient mises en place dans 35 % des cas, et 15 % des internes concernés bénéficiaient de soins. La médecine du travail était peu sollicitée, tandis que le coordinateur local, les co-internes, et l’association locale représentaient les principaux intervenants. Pour tous, ce sont les coordinateurs locaux qui sont jugés les intervenants les plus légitimes dans ces situations. Les dispositifs d’évaluation de la santé des internes, en particuliers les comités médicaux, étaient peu connus des référents même s’ils sont jugés utiles par les internes et les coordinateurs locaux. Du fait de la prévalence importante des internes concernés, de l’hétérogénéité et du manque de prises en charge , il semble crucial de proposer des recommandations consensuelles avec les enseignants universitaires, favorisant le parcours professionnel et l’accès aux soins pour ces internes.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S111-S111
Author(s):  
F. Rabenandrasana ◽  
S. Ghodhbane ◽  
C. Legoupil ◽  
R. Manamani

IntroductionLes addictions posent un problème de santé publique. Le concept d’addiction comportementale est récent. Les données de la littérature concernent essentiellement les addictions au jeu. Peu de données sont disponibles en France sur la dépendance à l’exercice physique (DEP). Quelle est sa prévalence chez les sportifs en Picardie et dans le Nord pas de Calais ? Quelles sont les comorbidités psychiatriques et addictives associées ? Les motivations à la pratique sportive diffèrent-elles chez les sujets avec DEP ?Matériels et méthodesNous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive randomisée transversale en double aveugle et une étude transversale analytique. Nous avons étudié la DEP avec l’échelle EDQ d’Ogden et al.RésultatsDeux cent trente personnes (144 hommes et 86 femmes) issues de 8 associations sportives différentes ont participé. L’âge moyen était 41,31 ans ± 11,972. La prévalence de la DEP était de 18,26 %. La DEP concernait plus les sports individuels. Les liens entre la DEP et la souffrance psychologique, entre la DEP et l’antécédent de suivi psychiatrique ou psychologique, entre la DEP et la consommation de compléments alimentaires étaient significatifs. La motivation principale des sujets avec une DEP était la recherche de récompense positive tandis que les sujets sans DEP exerçaient surtout pour des raisons de santé.DiscussionLes données de la littérature sur la DEP sont controversées. L’association de la DEP uniquement à la souffrance psychologique, à un suivi psychiatrique ou psychologique, à la recherche de récompense et à la consommation de compléments alimentaires nous questionne quant à la pertinence de cette entité.ConclusionLa DEP qui est un trouble fréquent chez les sportifs nécessite de meilleures sensibilisation et prévention.


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