Recommandations diagnostiques et thérapeutiques pour les maladies sexuellement transmissibles

2016 ◽  
Vol 143 (11) ◽  
pp. 701-702 ◽  
Author(s):  
M. Janier
2018 ◽  
Vol 34 (6-7) ◽  
pp. 595-598 ◽  
Author(s):  
Ariel Bernier ◽  
Alain Leplège

L’âge des mineurs qui réclament un traitement pour la dysphorie du genre (anciennement et encore couramment appelée « transgénérisme » ou « transsexualité ») ne cesse de reculer [1], mais un manque de consensus sur des traitements qui soient médicalement et éthiquement acceptables pour les individus prépubères, rend difficile leur prise en charge [2, 3]. Une étude des critères sur lesquels reposent les choix de traitement de ces patients, et plus particulièrement le blocage hormonal, révèle certains obstacles intrinsèques à l’éthique médicale qui empêchent l’élaboration d’une réponse claire et décisive. Nous verrons, dans cette revue, que les experts médicaux, les psychologues et les spécialistes de sciences humaines ne s’accordent pas sur l’origine et donc sur la définition du transgénérisme. Il est ainsi difficile de prendre en charge les individus concernés, l’éthique médicale tirant souvent aujourd’hui son autorité d’un accord général entre les experts. Nous analyserons également comment les risques du traitement proposé, ou les risques de refuser de donner ce traitement, peuvent également peser dans les débats d’éthique médicale, alors qu’ils sont évalués de plusieurs manières, certaines étant plus subjectives que d’autres. Finalement, reste la question difficile du consentement chez les mineurs. L’âge en deçà duquel le mineur ne peut prendre la responsabilité pour ses propres actes apparaît se modifier arbitrairement selon le thème abordé : avortements, traitements pour maladies sexuellement transmissibles, etc. Les débats autour du traitement hormonal des mineurs transgenres doivent donc tenir compte de ces considérations éthiques afin de pouvoir mieux les aider.


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