sciences humaines
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(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
Author(s):  
Paul Joseph Spence ◽  
Renata Brandao

English Recent years have seen a growing focus on diversity in the digital humanities, and yet there has been rather less work on geolinguistic diversity, and the research which has been carried out often focuses on the structures of geographic representation in the field or has viewed ‘language’ as a technical or linguistic problem to solve. This article takes a different view, namely that we need to consider this diversity through multiple ‘frames’ of digitally-mediated language and culture, and that this is not just a question of epistemic justice or community manners, but that the digital humanities also need to address more actively challenges around global dynamics of digital multilingualism, transcultural exchange and geodiversity in its research agenda. This paper explores these questions through the prism of ‘language indifference’ in digital studies and, responding to Galina’s call for better data on the state of geolinguistic diversity in DH (2014), it articulates possible frameworks for addressing this diversity in a strategic, programmatic and research-led manner. We conclude by exploring the role of a greater multilingual focus in what Liu calls ‘the techne of diversity’ in digital humanities (2020), and contend that the digital humanities has much to gain, and much to offer, in engaging more fully with the languages-related cultural challenges of our era. RésuméCes dernières années l’accent a été mis de plus en plus sur la diversité dans les sciences humaines numériques, et pourtant il y a plutôt eu moins de travaux sur la diversité geo linguistique, et les recherches qui ont été menées portent souvent sur les structures de la représentation géographique sur le terrain, ou estiment le ‘langage’ comme un problème technique ou linguistique à résoudre. Cet article adopte un point différent, à savoir que nous devons considérer cette diversité à travers plusieurs ‘cadres’ de culture et de language à médiation numérique, cela n’étant pas uniquement une question de justice ou de savoir-faire communautaire, mais que, dans son programme de recherches, les sciences humaines numériques doivent également relever plus activement les défis à la dynamique mondiale du multilinguisme numérique, aux échanges transculturels et à la geo diversité. Ce document explore ces questions à travers le prisme de ‘l’indifférence linguistique’ dans les études numériques et, en réponse à l’appel de Galina pour de meilleures données sur l’état de la diversité geo linguistique dans DH (2014), il définit des systèmes possibles pour faire face à cette diversité de manière stratégique, programmatique et axée sur la recherche. Nous en concluons qu’en explorant le rôle d’une meilleure focalisation sur le multilinguisme dans les humanités numériques de ce que Liu appelle ‘la tech de la diversité’ (2020) et nous soutenons que les sciences humaines numériques ont beaucoup à gagner en s’engageant pleinement dans les défis culturels liés aux langues de notre époque.Mots-clés: Humanités numériques multilingues, Diversité linguistique et culturelle, Langues modernes numériques, Indifférence linguistique, Perturber le monolinguisme numérique


2021 ◽  
pp. 37-52
Author(s):  
Hammou FADILI

Cet article présente une contribution à la construction d’un Wiktionnaire des sciences sociales et humaines (SHS). Cette dernière est basée sur une extension de la plateforme « MediaWiki sémantique » existante afin qu’elle puisse prendre en compte aussi bien les aspects multiculturels et multidisciplinaires des SHS mais aussi pour une représentation de ses entrées selon le standard ISO 1951 relatif aux dictionnaires. Sa construction devrait permettre aux chercheurs des deux rives de la Méditerranée d’échanger et de partager des connaissances dans le domaine des sciences sociales et humaines et cela quels que soient leurs lieux géographiques de travail et/ou de résidence. Après le rappel du contexte du projet et les choix technologiques effectués, nous détaillerons les caractéristiques fonctionnelles et conceptuelles, suivies d’une brève description de l’application développée avant la conclusion.


Author(s):  
Maude Roy-Vallières

Les rétractations d’articles sont le dernier recours de la science pour assurer sa crédibilité. Cette étude souhaite identifier les raisons qui poussent les chercheurs à investiguer les rétractations dans leur champ de recherche. Pour ce faire, une revue de littérature et une analyse qualitative de celle-ci sont menées. Les résultats montrent que 70 % des études sur les rétractations ont été menées dans le domaine des sciences naturelles et médicales. Huit raisons de s’y intéresser sont identifiées, les plus fréquentes étant l’impact négatif sur la recherche et la pratique, la haute médiatisation des cas de fraude et le nombre annuel élevé de publications. Les résultats contribuent à justifier la prévalence de ces études en sciences naturelles et médicales, mais soulèvent la nécessité de réaliser des études supplémentaires et d’établir des bases de données compréhensives dans les autres champs de recherche pour assurer la qualité de la recherche scientifique.


2021 ◽  
Author(s):  
Benjamin Azoulay ◽  
Benoît de Courson

Gallicagram est un outil de lexicométrie développé pour la recherche en sciences humaines et sociales. Il offre aux chercheurs un moyen de tester rigoureusement leurs hypothèses et de quantifier les effets observés en tirant profit de très vastes bases de données linguistiques, délimitées, accessibles et structurées. La maîtrise des corpus, l'accès aux documents exploités, le traitement distinct de la presse et des livres ainsi que les outils d'analyse intégrés au logiciel lui permettent d'échapper aux critiques portées contre Google Ngram Viewer, dont il s'inspire. Cet article présente le logiciel et illustre ses applications possibles, en particulier dans le champ de l'histoire contemporaine.


Author(s):  
Soufian AZOUAGHE ◽  
Adeyemi ADETULA ◽  
Patrick FORSCHER ◽  
Dana Basnight BROWN ◽  
Nihal OUHERROU ◽  
...  

La qualité de la recherche scientifique s’évalue non seulement par son impact positif sur le développement socio-économique et le bien-être humain, mais également par sa contribution à l’élaboration des connaissances scientifiques valides et fiables. De ce fait, les chercheurs, quelle que soit leur discipline scientifique, sont censés adopter des pratiques de recherche basées sur la transparence et la rigueur. Or l’histoire des sciences et la littérature scientifique nous apprennent qu’une part importante des résultats scientifiques n’est pas reproductible de façon systématique (Ioannidis, 2005)1. Cela renvoie à ce qui est communément connu sous le nom de la « crise de réplication » qui concerne aussi bien les sciences de la nature que les sciences humaines et sociales, dont la psychologie ne fait pas exception. Dans cet article, nous présentons d’abord certains aspects de la crise de réplication et les pratiques de recherche douteuses. Puis, nous abordons la manière dont nous pouvons impliquer plus de laboratoires en Afrique dans la recherche scientifique mondiale, notamment le Psychological Science Accelerator (PSA). Dans ce sens, nous développerons un tutoriel pour les laboratoires en Afrique, en mettant en avant les pratiques de la science ouverte. Enfin, nous discutons de comment rendre la science psychologique plus participative et inclusive.


2021 ◽  
Vol 153 (3) ◽  
pp. 337-358
Author(s):  
Gerald Hartung

Au XIXe siècle se constitue le monde moderne que nous connaissons aujourd’hui. Non seulement la formation des sociétés, mais aussi les formes de connaissance sont considérées comme socialement et culturellement variables. La tentative d’arrêter ou de renverser ce processus en inventant des traditions via la construction de concepts généraux tels que, par exemple, « esprit », « culture », « peuple », « nation » ou « race » ne peut pas arrêter le processus d’historicisation radicale de nos formes de vie et de connaissance. Cet article tente de montrer les conséquences de ce développement pour une architecture de la connaissance dans les sciences humaines et les études culturelles. L’hypothèse de travail est qu’une différence entre les disciplines du savoir provient de la différence de vitesse à laquelle elles se ferment ou, au contraire, s’ouvrent à la pensée historique. Plus précisément, il s’agit de montrer comment la discipline qu’est la « philosophie » continue à se développer dans l’ambivalence de l’ouverture et du refus de la pensée historique – et, ce faisant, pose sans cesse à nouveau la question fondamentale du rapport entre vérité et histoire.


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