Omics : nouvelles technologies pour une prise en charge personnalisée et efficace en fécondation in vitro

2011 ◽  
Vol 39 (1) ◽  
pp. 1-2 ◽  
Author(s):  
S. Hamamah
2018 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
Author(s):  
Nadjet Belhachemi ◽  
Karima Chenni ◽  
Djamila Larbi ◽  
Adnane Adelouahab ◽  
Belkacem Chafi

Introduction - L’Assistance Médicale à la Procréation permet la prise en charge des couples infertiles par de nombreuses techniques : injection intra- cytoplasme de spermatozoïde, fécondation in vitro et insémination intra-utérine. Cependant le traitement des couples infertiles ne se limite pas à l’Assistance Médicale à la Procréation. La proportion de grossesses naturelles est loin d’être négligeableavec des moyens plus simples. Ce mode d’obtention de grossesse dépend des facteurs pronostiques de l’infertilité. Ces facteurs sont représentés par l’âge de la femme et à l’âge de l’homme, le tabagisme passif, la durée et le type de l’infertilitéainsi que lescauses de l’infertilité. Cette étude a été menée afin d’identifier les facteurs pronostiques de survenue de grossesse chez les couples infertiles pris en charge en dehors de la fécondation in vitro ou injection intra-cytoplasme de spermatozoïde. Matériels et méthodes - C’est une étude prospective, mono centrique s’étendant sur 4 ans de janvier 2009 à décembre 2012.L’étude des facteurs pronostiques de survenue de grossesse s’est faite sur des comparaisons statistiques entre deux groupes : un groupe ayant fait une grossesse (n= 147) et un groupe n’ayant pas réussi à concevoir (n= 458). Une analyse multivariée par régression logistique binaire a été réalisée afin d’identifier les facteurs pronostiques. Résultats - L’étude a colligé 605 couples. Le nombre de grossesses obtenues était de 147 (24,3%).L’analyse multivariée a retenu les facteurs pronostiques suivants: l’âge de la femme supérieur à 35 ans et celui de l’homme supérieur à 45 ans, le tabagisme passif chez la femme, l’infertilité primaire, une durée d’infertilité supérieure à 3 ans,ainsi que l’oligo-asthéno-tératospermie sévère. Conclusion - Les facteurs de survenue d’une grossesse sont intimement liés aux facteurs pronostiques de l’infertilité. L’âge de la femme et de l’homme, le type, la durée et la cause de l’infertilité, sont déterminants du pourcentage de réussite et du délai de survenue de la grossesse en dehors de la fécondation in vitro ou injection-intra cytoplasme de spermatozoïde.


Author(s):  
A. Castelo-Branco ◽  
N. Frydman ◽  
J. Kadoch ◽  
A. Le Du ◽  
H. Fernandez ◽  
...  

2004 ◽  
Vol 34 ◽  
pp. S153
Author(s):  
M. Lalande ◽  
G. Burlet ◽  
J. Reynier ◽  
J. Reynes ◽  
S. Blanche ◽  
...  

1999 ◽  
Vol 12 (5) ◽  
pp. 331-352
Author(s):  
INRA Haras Nationaux

La production par une jument d’un poulain par an (et pourquoi pas de plusieurs) avec de la semence d’étalon conservée fraîche ou congelée est l’objectif appliqué actuel de toutes les équipes de recherche. Un point très détaillé en français dans les domaines couverts par notre équipe avait été fait en 1992 dans le Recueil de Médecine vétérinaire (volume 168, numéro 11-12). Depuis, de nouvelles connaissances ou de nouvelles technologies ont vu le jour et il était important de les mettre à disposition d’un large public. Le phénomène d’inactivité ovarienne en début de saison de monte limite le nombre de cycles disponibles pour une fécondation. Des études ont permis d’affiner les conditions des traitements lumineux. Des traitements longs à la mélatonine pourraient permettre de décaler le rythme annuel de reproduction de la jument. Le développement des follicules ovariens est sous le contrôle des hormones hypophysaires FSH et LH, et de facteurs intra-ovariens dont l’inhibine. La maîtrise du nombre d’ovulations permettrait (lors de transfert embryonnaire) de pouvoir produire plusieurs embryons par cycle. Des essais de superovulation sont en cours qui utilisent la FSH exogène ou l’effet anti-inhibine. La maîtrise du moment de l’ovulation peut se faire classiquement par injection d’hCG mais aussi par l’administration de GnRH sous forme d’implant. La croissance et la maturation du follicule dominant, ainsi que l’atrésie des follicules dominés, se caractérisent par l’évolution intrafolliculaire de nombreux paramètres biochimiques dont certains ont été étudiés dans l’espèce équine. Sous échographie transvaginale, le rythme de collecte d’ovocytes le plus rentable est de deux ponctions au cours du même cycle (l’une en fin de croissance folliculaire, l’autre en phase lutéale) : on obtient alors 9 ovocytes en moyenne. La maturation de l’ovocyte provient des maturations respectives du cumulus, du cytoplasme et du noyau. La fécondation in vitro (FIV) n’ayant donné que des résultats moyens, d’autres techniques de reproduction assistée sont utilisées actuellement avec plus de succès au laboratoire : 1) la mise en place de l’ovocyte d’une donneuse soit dans l’oviducte (GIFT), soit dans le follicule (TOIF) d’une receveuse, avec fécondation de la receveuse et 2) l’introduction d’un spermatozoïde directement dans le cytoplasme de l’ovocyte (ICSI). Le transfert d’embryon est utilisé sur le terrain en France principalement pour des juments de haute valeur génétique. Le transport d’embryons frais, mais surtout l’utilisation de la congélation des embryons, simplifieront la gestion entre donneuse et receveuse. La baisse de fertilité observée sur les étalons de plus de 15 ans est fréquemment associée à un profil hormonal caractéristique (niveau basal de FSH et de LH élevé, d’oestrogène diminué, niveau de testostérone non modifié après induction à l’hCG). Ceci pourrait être la conséquence d’une dégénérescence testiculaire primaire. L’évolution des travaux sur la conservation de la semence a abouti à la mise au point de deux grands types de techniques d’insémination : en semence fraîche et en semence congelée. Les résultats obtenus dans les Haras Nationaux montrent que la fertilité par cycle est proche pour les deux types de technique. L’effort doit porter en partie sur des améliorations techniques qui permettront d’avoir accès à toutes les techniques de conservation et d’insémination artificielle pour la grande majorité des étalons. Les critères d’évaluation de la qualité de la semence utilisés en routine (examen de la mobilité essentiellement) ne donnent pas entièrement satisfaction puisqu’ils ne permettent pas de "détecter" certains étalons dont la fertilité se révèle réduite. La plupart des fonctions cellulaires des spermatozoïdes peuvent être explorées : intégrité des membranes, de l’acrosome, stabilité de la chromatine, activité des mitochondries... Cependant les relations de ces fonctions entre elles et, surtout, les relations entre ces fonctions et la fertilité ne sont pas encore très claires.


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