Transition énergétique, « intensité matières » et criticité

2021 ◽  
pp. 22-25
Author(s):  
Gaétan Lefebvre ◽  
Patrick D’Hugues ◽  
Christophe Poinssot

L’augmentation régulière des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sous l’effet des activités anthropiques conduit aujourd’hui à des modifications majeures du climat terrestre comme vient de le rappeler le rapport du GIEC. La France s’est engagée dans une stratégie ambitieuse de réduction de ses émissions afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette stratégie repose notamment sur une modification profonde de nos consommations d’énergie en accélérant l’électrification des usages, en améliorant l’efficacité énergétique et en maintenant un mix électrique décarboné. Ces changements requièrent le déploiement de nouvelles technologies bas carbone reposant sur le nucléaire et les énergies renouvelables et sur le numérique (IA, réseau intelligent, etc.), mobilisant des quantités importantes de matières premières, métaux de base et de métaux rares.

2019 ◽  
pp. 117-121
Author(s):  
Didier Roult

L'hydroélectricité reste la plus importante des énergies renouvelables. Ses apports au système énergétique sont indéniables. Offrant à la fois la possibilité de stockage à différentes échelles de temps (de l'heure à l'année), une grande flexibilité et permettant de répondre aux besoins de services systèmes, l'hydroélectricité joue un rôle essentiel dans la transition énergétique. L'hydroélectricité participe largement au développement économique des territoires. L'usage multiple de l'eau (eau potable, irrigation, soutien d'étiage, navigation) est devenu la règle. Au-delà de la production énergétique, elle est au centre des enjeux liés à la gestion des ressources en eau et au développement des territoires. Mais, dans un contexte énergétique en pleine mutation, l'hydroélectricité doit s'adapter. La question environnementale reste une priorité, avec notamment de nombreuses solutions à apporter sur la continuité piscicole, reposant sur des actions de recherche et d'innovation importantes. De nouvelles technologies sont testées, telles que le couplage énergie photovoltaïque/ STEP, l'installation d'hydroliennes fluviales, et un nouveau regard est porté sur l'énergie des marées. Ce document présente une synthèse de la conférence internationale HydroES 2019 ≪ Quel avenir voulons-nous pour l'hydroélectricité en France et en Europe ? », organisée par la SHF et accueillie par INP ENSE3 à Grenoble, les 29 et 30 janvier 2019.


2020 ◽  
pp. 33-42
Author(s):  
Philippe Gombert ◽  
Angélique Poulain ◽  
Pascal Goderniaux ◽  
Philippe Orban ◽  
Estanislao Pujades ◽  
...  

Les Stations de Transfert d'Energie par Pompage (STEP) représentent plus de 97 % des stockages d'énergie électrique dans le monde et totalisent environ 170 GW de puissance installée. La France et la Belgique disposent actuellement de 9 STEP d'une puissance totale de 6,3 GW mais il n'existe plus de nouveaux sites acceptables pour des STEP conventionnelles car ces dernières nécessitent le creusement de deux bassins en surface et ne peuvent être installées que dans des zones au relief marqué. Suite à la demande de stockage d'énergie engendrée par le développement des énergies renouvelables intermittentes, on aborde la possibilité de créer de nouvelles STEP non conventionnelles en utilisant les bassins existants dans des mines ou des carrières abandonnées ou en voie d'abandon. Il peut s'agir de bassins en surface ou en souterrain, ces derniers donnant accès à la technologie des STEP souterraines ou semi-souterraine (STEP-3S). On décrit ici le potentiel de ces nouvelles technologies de STEP ainsi que les risques et impacts qu'elles sont susceptibles d'engendrer : interactions hydromécaniques et hydrochimiques avec les aquifères adjacents, mouvements de terrain, émissions de gaz. Il s'agit de risques déjà identifiés et maîtrisés dans le cadre d'autres activités du sous-sol.


2019 ◽  
pp. 54-57
Author(s):  
Louis Carlier ◽  
Stéphane Leclerc

En matière de sûreté nucléaire, la qualité des soudures est primordiale. Les nouvelles technologies utilisées ces dernières années ont augmenté le degré d’exigence dans ce domaine. Qu’est-ce qui différencie la notion de qualité d’une soudure « classique » de celle de l’industrie nucléaire ?


2002 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 28-45
Author(s):  
Jean-François Marrens

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