Les nouvelles technologies et le développement économique

1989 ◽  
Vol 192 (1) ◽  
pp. 7-11
Author(s):  
Jacques Lesourne
2019 ◽  
pp. 117-121
Author(s):  
Didier Roult

L'hydroélectricité reste la plus importante des énergies renouvelables. Ses apports au système énergétique sont indéniables. Offrant à la fois la possibilité de stockage à différentes échelles de temps (de l'heure à l'année), une grande flexibilité et permettant de répondre aux besoins de services systèmes, l'hydroélectricité joue un rôle essentiel dans la transition énergétique. L'hydroélectricité participe largement au développement économique des territoires. L'usage multiple de l'eau (eau potable, irrigation, soutien d'étiage, navigation) est devenu la règle. Au-delà de la production énergétique, elle est au centre des enjeux liés à la gestion des ressources en eau et au développement des territoires. Mais, dans un contexte énergétique en pleine mutation, l'hydroélectricité doit s'adapter. La question environnementale reste une priorité, avec notamment de nombreuses solutions à apporter sur la continuité piscicole, reposant sur des actions de recherche et d'innovation importantes. De nouvelles technologies sont testées, telles que le couplage énergie photovoltaïque/ STEP, l'installation d'hydroliennes fluviales, et un nouveau regard est porté sur l'énergie des marées. Ce document présente une synthèse de la conférence internationale HydroES 2019 ≪ Quel avenir voulons-nous pour l'hydroélectricité en France et en Europe ? », organisée par la SHF et accueillie par INP ENSE3 à Grenoble, les 29 et 30 janvier 2019.


2019 ◽  
pp. 91-105
Author(s):  
Marine Al Dahdah

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) jouent aujourd’hui un rôle de plus en plus central dans les programmes de développement. En 2015, l’organe des Nations Unies chargé des questions de développement et du commerce international, la CNUCED, a rendu public son rapport sur le « développement numérique » et demandé de positionner les TIC au cœur des nouveaux objectifs du développement (UNCTAD 2015). Le positionnement central des TIC dans les programmes internationaux de développement post-2015 est réaffirmé la même année, lors de la définition des « Principes pour le développement numérique » par un groupe d’acteurs issus d’organisations internationales et non gouvernementales. En 2016, le rapport annuel de la Banque mondiale sur le développement dans le monde s’intitule Les Dividendes du numérique et vient confirmer le rôle majeur assigné aux technologies numériques comme levier de développement (World Bank, 2016). Les programmes de santé par téléphone portable – appelés mSanté ou mHealth – sont une forme d’expérimentation de ce développement numérique. À partir de l’exemple d’un dispositif de suivi maternel par téléphone portable déployé au Ghana et en Inde, ce chapitre propose d’explorer un nouveau modèle qui lie le développement économique et social avec l’expansion du téléphone portable et de ses produits. Le recours aux technologies mobiles a introduit dans ces nouveaux programmes de développement des acteurs autrefois étrangers à ce champ et issus en majorité du secteur privé des TIC. Les alliances constituées pour ces programmes se caractérisent par une présence hégémonique d’acteurs privés du Nord, qui financent et déploient des outils techniques en s’appuyant, pour leur mise en œuvre au niveau communautaire, sur les fonctionnaires des services de santé du Sud. La question des rapports Nord-Sud dans les programmes de développement se voit réactualisée à travers ces coopérations technologiques particulières. Ces programmes globaux, encore peu étudiés, constituent une clé de reconfiguration des programmes de développement. En décryptant les inégalités Nord-Sud que ces nouvelles collaborations technologiques impliquent, ce chapitre identifie les logiques hégémoniques qui portent la mSanté.


Author(s):  
Sonia Khiari ◽  
Mahmoud Zouaoui ◽  
Ali Smida

Considérées comme l’un des principaux leviers du développement économique d’un pays, les jeunes entreprises technologiques innovantes (JETI) sont à l’origine de l’introduction de nouvelles technologies, de l’exploration d’opportunités commerciales et de la création des marchés de l’avenir. Malgré l’intérêt considérable porté à la performance des JETI (Jiao et al., 2013 ; Chen, 2009 ; Song et al., 2008), les recherches concernant ses déterminants ont plutôt adopté une approche contingente que gestaltiste, alors que de nombreux travaux soulignent que la pertinence de cette dernière perspective est de pouvoir intégrer divers éléments dans une démarche holiste (Ketchen, Thomas et Snow, 1993 ; Harms et al., 2009 ; Witmeur et Biga Diambeidou, 2010) de manière à dépasser les conflits de l’approche contingente relatifs à l’analyse d’une multitude de relations bivariées (Henninger-Vacher, 1999 ; 2000). L’objectif de cet article est de contribuer à améliorer la compréhension de la performance de la JETI par la proposition d’une modélisation gestaltiste s’inscrivant dans le cadre de l’approche configurationnelle et permettant d’expliquer les différences de performance. Pour y parvenir, une enquête quantitative a été menée auprès d’un échantillon de 95 jeunes entreprises technologiques innovantes (JETI) du secteur des services informatiques en France. Les conclusions de ce travail peuvent alors constituer une grille de lecture permettant d’apporter un éclairage instructif sur les voies privilégiées de la performance de la JETI et faire l’objet auprès des praticiens, de réflexions et d’analyses complémentaires à leurs pratiques voire de développement d’un outil d’aide à la décision à destination des entrepreneurs.


2019 ◽  
pp. 54-57
Author(s):  
Louis Carlier ◽  
Stéphane Leclerc

En matière de sûreté nucléaire, la qualité des soudures est primordiale. Les nouvelles technologies utilisées ces dernières années ont augmenté le degré d’exigence dans ce domaine. Qu’est-ce qui différencie la notion de qualité d’une soudure « classique » de celle de l’industrie nucléaire ?


1957 ◽  
Vol 12 (2) ◽  
pp. 243-257 ◽  
Author(s):  
Rondo E. Cameron

L'angletebre a le Plus Contribué au développement économique du monde du XIXe siècle. Avant 1850 en particulier, les Anglais ont aidé à la mise en place de l'industrie moderne chez leurs voisins du Continent, y compris la France. Mais, à partir de 1850, l'Angleterre se tourne de plus en plus vers les espaces d'outre-mer, laissant aux autres Européens la tâche d'assurer leur propre salut. Si l'on prend le XIXe siècle comme un tout, le pays qui a le plus contribué au développement économique de l'Europe, c'est la France. En ce qui concerne les exportations de capitaux, par exemple, les investissements britanniques en Europe (y compris l'Empire Ottoman et l'Egypte) ont atteint leur sommet (environ un demi-milliard de livres, soit 12 1/2 milliards de francs-or) en 1873, pour décliner ensuite fortement jusqu'à moins de 300 millions de livres (ou sept milliards de francs) en 1914 : à cette époque, ils représentent seulement 7 1/2% des investissements britanniques à l'extérieur. Les Français, vers 1870, ont investi en Europe au moins autant que les Anglais et cet effort n'a fait que croître, pour atteindre un total de 30 milliards de francs en 1914.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document