Hydro Energy & Sustainability – Synthèse de la conférence internationale organisée par la SHF, les 29 et 30 janvier 2019 à Grenoble

2019 ◽  
pp. 117-121
Author(s):  
Didier Roult

L'hydroélectricité reste la plus importante des énergies renouvelables. Ses apports au système énergétique sont indéniables. Offrant à la fois la possibilité de stockage à différentes échelles de temps (de l'heure à l'année), une grande flexibilité et permettant de répondre aux besoins de services systèmes, l'hydroélectricité joue un rôle essentiel dans la transition énergétique. L'hydroélectricité participe largement au développement économique des territoires. L'usage multiple de l'eau (eau potable, irrigation, soutien d'étiage, navigation) est devenu la règle. Au-delà de la production énergétique, elle est au centre des enjeux liés à la gestion des ressources en eau et au développement des territoires. Mais, dans un contexte énergétique en pleine mutation, l'hydroélectricité doit s'adapter. La question environnementale reste une priorité, avec notamment de nombreuses solutions à apporter sur la continuité piscicole, reposant sur des actions de recherche et d'innovation importantes. De nouvelles technologies sont testées, telles que le couplage énergie photovoltaïque/ STEP, l'installation d'hydroliennes fluviales, et un nouveau regard est porté sur l'énergie des marées. Ce document présente une synthèse de la conférence internationale HydroES 2019 ≪ Quel avenir voulons-nous pour l'hydroélectricité en France et en Europe ? », organisée par la SHF et accueillie par INP ENSE3 à Grenoble, les 29 et 30 janvier 2019.

2021 ◽  
pp. 22-25
Author(s):  
Gaétan Lefebvre ◽  
Patrick D’Hugues ◽  
Christophe Poinssot

L’augmentation régulière des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère sous l’effet des activités anthropiques conduit aujourd’hui à des modifications majeures du climat terrestre comme vient de le rappeler le rapport du GIEC. La France s’est engagée dans une stratégie ambitieuse de réduction de ses émissions afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette stratégie repose notamment sur une modification profonde de nos consommations d’énergie en accélérant l’électrification des usages, en améliorant l’efficacité énergétique et en maintenant un mix électrique décarboné. Ces changements requièrent le déploiement de nouvelles technologies bas carbone reposant sur le nucléaire et les énergies renouvelables et sur le numérique (IA, réseau intelligent, etc.), mobilisant des quantités importantes de matières premières, métaux de base et de métaux rares.


2019 ◽  
pp. 91-105
Author(s):  
Marine Al Dahdah

Les technologies de l’information et de la communication (TIC) jouent aujourd’hui un rôle de plus en plus central dans les programmes de développement. En 2015, l’organe des Nations Unies chargé des questions de développement et du commerce international, la CNUCED, a rendu public son rapport sur le « développement numérique » et demandé de positionner les TIC au cœur des nouveaux objectifs du développement (UNCTAD 2015). Le positionnement central des TIC dans les programmes internationaux de développement post-2015 est réaffirmé la même année, lors de la définition des « Principes pour le développement numérique » par un groupe d’acteurs issus d’organisations internationales et non gouvernementales. En 2016, le rapport annuel de la Banque mondiale sur le développement dans le monde s’intitule Les Dividendes du numérique et vient confirmer le rôle majeur assigné aux technologies numériques comme levier de développement (World Bank, 2016). Les programmes de santé par téléphone portable – appelés mSanté ou mHealth – sont une forme d’expérimentation de ce développement numérique. À partir de l’exemple d’un dispositif de suivi maternel par téléphone portable déployé au Ghana et en Inde, ce chapitre propose d’explorer un nouveau modèle qui lie le développement économique et social avec l’expansion du téléphone portable et de ses produits. Le recours aux technologies mobiles a introduit dans ces nouveaux programmes de développement des acteurs autrefois étrangers à ce champ et issus en majorité du secteur privé des TIC. Les alliances constituées pour ces programmes se caractérisent par une présence hégémonique d’acteurs privés du Nord, qui financent et déploient des outils techniques en s’appuyant, pour leur mise en œuvre au niveau communautaire, sur les fonctionnaires des services de santé du Sud. La question des rapports Nord-Sud dans les programmes de développement se voit réactualisée à travers ces coopérations technologiques particulières. Ces programmes globaux, encore peu étudiés, constituent une clé de reconfiguration des programmes de développement. En décryptant les inégalités Nord-Sud que ces nouvelles collaborations technologiques impliquent, ce chapitre identifie les logiques hégémoniques qui portent la mSanté.


Author(s):  
Sonia Khiari ◽  
Mahmoud Zouaoui ◽  
Ali Smida

Considérées comme l’un des principaux leviers du développement économique d’un pays, les jeunes entreprises technologiques innovantes (JETI) sont à l’origine de l’introduction de nouvelles technologies, de l’exploration d’opportunités commerciales et de la création des marchés de l’avenir. Malgré l’intérêt considérable porté à la performance des JETI (Jiao et al., 2013 ; Chen, 2009 ; Song et al., 2008), les recherches concernant ses déterminants ont plutôt adopté une approche contingente que gestaltiste, alors que de nombreux travaux soulignent que la pertinence de cette dernière perspective est de pouvoir intégrer divers éléments dans une démarche holiste (Ketchen, Thomas et Snow, 1993 ; Harms et al., 2009 ; Witmeur et Biga Diambeidou, 2010) de manière à dépasser les conflits de l’approche contingente relatifs à l’analyse d’une multitude de relations bivariées (Henninger-Vacher, 1999 ; 2000). L’objectif de cet article est de contribuer à améliorer la compréhension de la performance de la JETI par la proposition d’une modélisation gestaltiste s’inscrivant dans le cadre de l’approche configurationnelle et permettant d’expliquer les différences de performance. Pour y parvenir, une enquête quantitative a été menée auprès d’un échantillon de 95 jeunes entreprises technologiques innovantes (JETI) du secteur des services informatiques en France. Les conclusions de ce travail peuvent alors constituer une grille de lecture permettant d’apporter un éclairage instructif sur les voies privilégiées de la performance de la JETI et faire l’objet auprès des praticiens, de réflexions et d’analyses complémentaires à leurs pratiques voire de développement d’un outil d’aide à la décision à destination des entrepreneurs.


2020 ◽  
pp. 33-42
Author(s):  
Philippe Gombert ◽  
Angélique Poulain ◽  
Pascal Goderniaux ◽  
Philippe Orban ◽  
Estanislao Pujades ◽  
...  

Les Stations de Transfert d'Energie par Pompage (STEP) représentent plus de 97 % des stockages d'énergie électrique dans le monde et totalisent environ 170 GW de puissance installée. La France et la Belgique disposent actuellement de 9 STEP d'une puissance totale de 6,3 GW mais il n'existe plus de nouveaux sites acceptables pour des STEP conventionnelles car ces dernières nécessitent le creusement de deux bassins en surface et ne peuvent être installées que dans des zones au relief marqué. Suite à la demande de stockage d'énergie engendrée par le développement des énergies renouvelables intermittentes, on aborde la possibilité de créer de nouvelles STEP non conventionnelles en utilisant les bassins existants dans des mines ou des carrières abandonnées ou en voie d'abandon. Il peut s'agir de bassins en surface ou en souterrain, ces derniers donnant accès à la technologie des STEP souterraines ou semi-souterraine (STEP-3S). On décrit ici le potentiel de ces nouvelles technologies de STEP ainsi que les risques et impacts qu'elles sont susceptibles d'engendrer : interactions hydromécaniques et hydrochimiques avec les aquifères adjacents, mouvements de terrain, émissions de gaz. Il s'agit de risques déjà identifiés et maîtrisés dans le cadre d'autres activités du sous-sol.


Author(s):  
Gilles-Pascal Husson ◽  
Marylin Lecso ◽  
Franck Hui ◽  
Jean Lédion
Keyword(s):  

2019 ◽  
pp. 54-57
Author(s):  
Louis Carlier ◽  
Stéphane Leclerc

En matière de sûreté nucléaire, la qualité des soudures est primordiale. Les nouvelles technologies utilisées ces dernières années ont augmenté le degré d’exigence dans ce domaine. Qu’est-ce qui différencie la notion de qualité d’une soudure « classique » de celle de l’industrie nucléaire ?


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