scholarly journals La succession d’entreprise : une occasion de coopérer

Author(s):  
Claude-André Guillotte ◽  
Anne-Marie Merrien ◽  
Josée Charbonneau ◽  
Étienne Fouquet

Les petites et moyennes entreprises (PME) représentent la très grande majorité du tissu économique québécois. Des études récentes soulignent l’importance d’assurer la succession de ces PME dans les années à venir. L’option collective de la conversion en coopérative rend possible la continuité de ces entreprises et permet de sauver les emplois qu’elles offrent. Cette option de reprise implique le transfert des actifs et des activités de l’entreprise à ses employés ou à des membres de la communauté regroupés sous la formule juridique coopérative. Malheureusement, on a généralement négligé cette option, ce qui constitue une occasion manquée pour les communautés. Depuis 1980, pourtant, 106 coo- pératives ont repris une entreprise au Québec afin d’assurer sa pérennité sous ce nouveau statut. Les données montrent que, au 1 juillet 2021, 96% des coopératives ayant subi de telles prises de contrôle existent encore. Cette durabilité, y compris la préservation d’emplois et de l’activité économique locale qui s’y rattachent, est une bonne raison d’explorer l’utilité du modèle coopératif pour la reprise d’entreprises.  

Author(s):  
David B. Audretsch ◽  
Julie-Ann Elston

Dans cet article, les auteurs cherchent à décrire comment la Mittelstand, c’est-à- dire les petites et moyennes entreprises, est financée en Allemagne. La première section rend compte du rôle de la Mittelstand allemande d’un point de vue statique et dynamique et établit des comparaisons avec les situations observables dans les principaux pays industriels développés. De manière générale, on s’aperçoit que la Mittelstand a joué un rôle plus important en Allemagne que dans des pays comme les États-Unis ou le Royaume-Uni. Le succès récurrent de la Mittelstand peut être expliqué par référence au système financier allemand qui se révèle largement relayé par des institutions connexes installées afin de satisfaire aux besoins spécifiques des grandes entreprises et des PME. Parallèlement, il est possible de prouver que malgré l’existence d’un tel système de financement, il existe une relation négative entre la taille des entreprises et la contrainte de liquidité qu’elles subissent. Il apparaît, enfin, que le système financier allemand se révèle particulièrement peu performant en ce qui concerne sa capacité à affecter des fonds aux entreprises naissantes dans les nouveaux secteurs d’activité.


Author(s):  
Abdelwahed Omri ◽  
Meryem Bellouma

Compte tenu de l’opacité de la structure informationnelle de la plupart des petites et moyennes entreprises solliciteuses d’un crédit, les banques commerciales tunisiennes ont une attitude frileuse à l’égard de leur financement. Après avoir recensé les motifs de cette posture méfiante, nous proposons de tester empiriquement la validité de la stratégie de regroupement, sur la base d’un échantillon composé de 523 dossiers de crédits de petites et moyennes entreprises tunisiennes. Le test réalisé montre que la banque considérée ne tient pas compte du risque relatif à chaque entreprise lors de la détermination du taux d’intérêt, d’où une évidence à l’égard du recours à la stratégie de regroupement. Par ailleurs, le test révèle que la fixation du taux d’intérêt est tributaire de certaines modalités de garanties et du levier financier.


Author(s):  
Sylvie Cieply ◽  
Bob Hancké

La documentation traitant du financement des petites et moyennes entreprises fait souvent état de l’existence d’un rationnement du crédit se produisant à l’encontre de cette catégorie d’entreprises. Cette hypothèse trouve un support formel dans la théorie du rationnement du crédit. Les résultats des travaux empiriques ayant testé cette hypothèse nous amènent cependant à nous interroger sur sa validité et à proposer une voie de recherche permettant de concilier les résultats des études théoriques et empiriques menées sur le thème « rationnement du crédit et PME ». Dans cette note de recherche, nous montrons en effet que l’appréhension de la PME dans son espace de transaction permet de relâcher l’hypothèse d’un rationnement du crédit pour une majorité de ces entreprises. L’existence de relations interentreprises constitue en effet un canal pour des flux informationnels susceptibles de résoudre en partie les asymétries d’information qui causent les phénomènes de rationnement. Ces relations réduisent également les risques supportés parles créanciers. Elles peuvent finalement se traduire par des flux financiers qui complètent les apports des établissements de crédit.


2016 ◽  
Vol 82 (1) ◽  
pp. 124
Author(s):  
Édith Blary-Clément ◽  
François Cousin ◽  
Laurence Joly ◽  
Bertrand Warusfel ◽  
Gabriel Galvez-Behar

2001 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 99
Author(s):  
Auguste Detœuf ◽  
Antoine Weexsteen

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