risque relatif
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

24
(FIVE YEARS 2)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 0)

2019 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 109-115
Author(s):  
Hichem Benghezel ◽  
◽  
Asma Cheribet ◽  
Hadjer Bezzouza ◽  
Imene Khelifi ◽  
...  

La pathologie coronarienne est une pathologie grave posant un véritable problème de santé publique. De nombreux facteurs de risques sont à l’origine ou aggravent cette affection. L’incrimination de l’hyperuricémie comme facteur du risque cardiovasculaire reste un sujet discuté. Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 95 prélèvements de patients collectés au niveau du service de cardiologie du centre hospitalo-universitaire de Batna Algérie, afin d’évaluer l’importance et les associations possibles entre l’hyperuricémie et les autres facteurs du risque cardiovasculaire à savoir : diabète, hypertension artérielle, insuffisance rénale, obésité, tabagisme, dyslipidémie, et son rôle directe ou non dans le syndrome coronarien aigu. L’automate cobas e411 roche diagnostics® est utilisé pour le dosage de la Troponine T ultrasensible et l'automate cobas 6000 module c501 roche diagnostics® pour le dosage de l’acide urique, du cholestérol total, du HDL direct, des triglycérides, de l’urée, de la créatinine, de l’Apo A, de l’Apo B100, de la protéine C réactive ultrasensible et l’homocystéine. L’estimation du LDL est effectuée par la formule de Friedewald. Nous avons également calculé le risque relatif cardiovasculaire (RR) par la formule de QRISK®2-2017. Nous avons estimé le débit de filtration glomérulaire selon la formule Modification of Diet in Renal Disease (MDRD) Study equation. L'analyse statistique des donnés est réalisée le logiciel SPSS statistic version 20 (test de Kruskal-Wallis, test d’indépendance du Chi-deux et Phi). Les valeurs de p inférieures à 0,05 ont été considérées comme statistiquement significatives. L’effet causal direct de l'hyperuricémie dans les maladies cardiovasculaires n’a pas pu être tranché. Néanmoins, il semble que l’hyperuricémie est fortement associée aux maladies cardiovasculaires chez la population féminine. Des associations entre l’hyperuricémie et l’élévation de la protéine C reactive (p= 0,063) (Chi-deux : 3,49, p=0,194, Phi=0,174) et la baisse de l’apo B (p=0,008) (Chi-deux : 6,23, p=0,044, Phi=0,256) confortent l’idée des effets pro inflammatoires de l’acide urique et soulèvent la question de la possibilité que des concentrations réduites de l'apo B100 soit un facteur favorisant l’hyperuricémie.


2019 ◽  
Vol 15 ◽  
pp. 04002
Author(s):  
F. Bucella

Le paradoxe du risque relatif s'exprime de manière simple. Il consiste à cacher le risque réel, soit le risque absolu, en se concentrant sur l'augmentation ou la diminution du risque, soit le risque relatif. Il y a deux versions du paradoxe. La première postule que l'augmentation du risque peut être importante, mais le risque lui-même reste très faible. Si le risque de base est de 1 sur 10 millions (0.00001 %), une augmentation de 100 % sera perçue comme très grande, alors que le risque n'est que de 2 sur 10 millions (0.00002 %). Il s'agit de la version molle du paradoxe du risque relatif, la plus pernicieuse. La deuxième version du paradoxe du risque relatif, la version dure, est la suivante. En se concentrant sur l'augmentation (ou la diminution) du risque, on fait comme si le comportement de base n'avait aucun risque (ou était certain). Si vous dites que les personnes qui consomment un verre de vin par jour augmentent le risque de développer certaines pathologies de 0.5 %, vous pourriez croire que les personnes qui ne consomment aucun verre de vin sont protégées. Inversement, si vous dites que consommer des fruits et du vin rouge diminue la probabilité d'apparition de la dysfonction érectile de 19 %, vous pourriez croire que les personnes qui ne suivent pas ce régime sont certaines d'être atteintes de la pathologie. Dans un monde idéal, il faudrait exprimer les risques de manière absolue et non relative afin de donner une meilleure perception de la réalité. Cela éviterait les écueils des versions molles et dures du paradoxe du risque relatif.


2018 ◽  
Vol 142 (2) ◽  
pp. 140-156
Author(s):  
Nicolas Lemaire ◽  
Émilien Pelletier
Keyword(s):  

Dans les aires marines protégées, la biodiversité et la complexité des écosystèmes sont souvent menacées par les activités humaines et leurs multiples effets. Afin de soutenir les gestionnaires dans leurs efforts de conservation et de protection, un modèle du risque relatif a été développé comme outil pour localiser les zones cumulant le plus de risques environnementaux, identifier les sources anthropiques de stress et évaluer des approches permettant de réduire les risques et d’augmenter le niveau général de protection dans une aire marine de conservation. Une interface informatique permet une utilisation simplifiée du modèle de risque par l’équipe scientifique et les gestionnaires. À titre d’exemple, l’application du modèle au parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (PMSSL) a permis de cartographier les zones les plus à risque en période estivale, alors que les activités anthropiques sont les plus intenses et les sources de risques sont les plus nombreuses. Les résultats montrent que l’embouchure du fjord du Saguenay et la zone côtière des Bergeronnes sont les secteurs les plus à risque du PMSSL. La grande flexibilité du modèle permet de travailler avec des simulations (augmentation ou diminution d’une ou plusieurs sources de stress) et de déterminer la portée relative d’une activité de conservation.


2018 ◽  
Vol 84 (3-4) ◽  
pp. 153-163
Author(s):  
Jérémy Picot
Keyword(s):  

La signature de la convention AERAS en 2006 a été une avancée majeure en permettant l’accès aux crédits pour des milliers de malades et anciens malades. Aujourd’hui, le projet de loi santé prévoit la mise en place d’un droit à l’oubli pour les malades de cancers. Sa localisation et le pronostic moyen associé seront susceptibles de faire varier le délai permettant d’accéder à ce droit. Tandis que les compagnies d’assurance souhaitent voir l’obligation de déclaration conservée pendant 15 ans après le diagnostic, les associations de malades militent pour que ce délai soit réduit à 10 voire 5 ans, dans certains cas. En croisant les données épidémiologiques et les données bancaires, nous démontrerons que le nombre supplémentaire d’assurés potentiels engendré par la réduction de ce délai ne représenterait qu’une augmentation très marginale des risques couverts par les assureurs.


Author(s):  
Dianne Zakaria ◽  
Amanda Shaw

Introduction L’excès de poids (indice de masse corporelle [IMC] de 25,00 kg/m2 ou plus) est un facteur de risque bien connu de diabète, d’hypertension et de maladie cardiovasculaire, mais on en sait moins sur son lien avec le cancer. Dans cette étude, nous avons utilisé le risque attribuable dans la population (RAP) pour estimer le fardeau des cancers attribuables à l’excès de poids chez les adultes canadiens (de 25 ans ou plus) en 2010. Méthodologie Nous avons estimé les RAP en utilisant des estimations du risque relatif (RR) tirées du Continuous Update Project du World Cancer Research Fund International, des estimations du surpoids et de l’obésité fondées sur l’IMC tirées de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2000-2001 (surpoids : 25,00 à 29,99 kg/m2; obésité : 30,00 kg/m2 et plus) et nous avons utilisé les nombres de cas de cancer figurant dans le Registre canadien du cancer. Les RAP ont été fondés sur des IMC corrigés pour tenir compte du biais associé à l’autodéclaration de la taille et du poids. Résultats Au Canada, en 2010, on peut attribuer environ 9 645 cas de cancer à un excès de poids, ce qui représente 5,7 % de tous les cas de cancer (hommes : 4,9 %; femmes : 6,5 %). En limitant l’analyse aux types de cancer associés à un IMC élevé, le RAP augmente à 14,9 % (hommes : 17,5 %; femmes : 13,3 %). Les types de cancer pour lesquels le RAP était le plus élevé étaient l’adénocarcinome de l’oesophage (42,2 %), le cancer du rein (25,4 %), le cancer du cardia (20,7 %), le cancer du foie (20,5 %), le cancer du côlon (20,5 %) et le cancer de la vésicule biliaire (20,2 %) chez les hommes, et l’adénocarcinome de l’oesophage (36,1 %), le cancer de l’utérus (35,2 %), le cancer de la vésicule biliaire (23,7 %) et le cancer du rein (23,0 %) chez les femmes. Les types de cancer pour lesquels le nombre de cas attribuables était le plus élevé étaient le cancer du côlon (1 445), le cancer du rein (780) et le cancer de la prostate à un stade avancé (515) chez les hommes, et le cancer de l’utérus (1 825), le cancer du sein postménopausique (1 765) et le cancer du côlon (675) chez les femmes. Quels que soient le sexe et le type de cancer, les RAP étaient les plus élevés dans les Prairies (sauf en Alberta) et la région de l’Atlantique, et les plus faibles en Colombie-Britannique et au Québec. Conclusion Le fardeau du cancer attribuable à l’excès de poids est considérable et continuera de croître à court terme en raison de la hausse de la prévalence du surpoids et de l’obésité au Canada.


Author(s):  
H. Krueger ◽  
J.M. Koot ◽  
D.P. Rasali ◽  
S.E. Gustin ◽  
M. Pennock

Introduction Les taux de prévalence du surplus de poids, de l’usage du tabac et de la sédentarité varient sensiblement d’une région à l’autre en Colombie-Britannique (C.-B.). La présente étude vise à déterminer la portée d’une éventuelle réduction du fardeau économique en C.-B. si toutes les régions de la province atteignaient des taux de prévalence équivalents à ceux de la région dont les taux sont les plus bas pour ces trois facteurs de risque. Méthodologie Nous avons utilisé une approche élaborée précédemment fondée sur la fraction étiologique du risque pour estimer le fardeau économique associé aux divers facteurs de risque. Le risque relatif selon le sexe et les données de prévalence selon l’âge et le sexe ont été utilisés dans la modélisation. Résultats Le fardeau économique annuel attribuable à ces trois facteurs de risque en C.-B. s’élevait à environ 5,6 milliards de dollars en 2013, la proportion la plus élevée de ce total étant attribuable au surplus de poids (2,6 milliards), suivie de celle de l’usage du tabac (2 milliards). Même si la C.-B. possède des taux de prévalence de ces facteurs de risque plus bas que toute autre province canadienne, il existe d’importants écarts en son sein. Si chaque région de la province devait atteindre les taux de prévalence les plus bas pour les trois facteurs de risque, un fardeau économique de 1,4 milliard (24 % du total de 5,6 milliards) pourrait être supprimé annuellement. Conclusion Il existe des disparités notables dans la prévalence de chacun des facteurs de risque au sein des régions sanitaires de la C.-B., qui se reflètent dans le fardeau économique attribuable à chaque région. Un éventail de facteurs sociaux, environnementaux et économiques expliquent probablement une partie de ces écarts géographiques, et ces facteurs sous-jacents devraient être pris en compte lors de la mise en place de programmes de prévention.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 672-672
Author(s):  
D. Sebbane

Les patients atteints de troubles psychiques sévères sont en moins bonne santé physique et ont une espérance de vie réduite par rapport à la population générale. Les données de la littérature montrent que leur taux de mortalité est deux à trois fois plus élevé et qu’ils présentent un risque de mortalité majoré par la survenue de maladies cardiovasculaires.L’étiologie de cette surmortalité cardiovasculaire associée à la schizophrénie, au trouble unipolaire et au trouble bipolaire est multifactorielle.Elle inclut des facteurs génétiques, des facteurs environnementaux liés aux styles de vie des patients ainsi que des effets spécifiques liés à la maladie : on observe un risque relatif 1,5 fois plus élevé de la présence de facteurs de risque cardiovasculaires modifiables tels que l’obésité, le tabagisme, l’hypertension et la dyslipidémie. Le risque de développer un diabète sucré de type II est également fortement augmenté. L’autre facteur étiologique à considérer est celui des effets secondaires liés au traitement.En effet, le traitement médicamenteux de la majorité de ces troubles psychiatriques repose sur l’utilisation des antipsychotiques. Bien que ces médicaments aient une efficacité démontrée, ils sont malheureusement associés à des effets secondaires majeurs comme la somnolence et la sédation, mais aussi une prise de poids importante et la majoration des facteurs de risque cardiovasculaires.Actuellement, aucune stratégie efficace n’existe pour prévenir ces effets. Pourtant, l’accès au dépistage, aux mesures de prévention du risque cardiovasculaire et aux soins somatiques restent restreints pour ces patients. L’European Psychiatric Association (EPA) a ainsi émis des recommandations européennes afin d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de troubles psychiatriques sévères. Elles orientent vers la prise en charge transdisciplinaire de ces effets, ainsi que vers la sensibilisation des psychiatres et des médecins généralistes au dépistage et au traitement des facteurs de risque cardiovasculaires et du diabète chez ces patients.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 658-658
Author(s):  
L. Alphs ◽  
D. Hough ◽  
P.B. Ryan ◽  
P.E. Stang

IntroductionLe changement d’antipsychotique (AP) chez des patients atteints de schizophrénie peut parfois augmenter leur risque de rechute [1]. Cette étude de base de données-patients en vraie vie compare le risque de rechute lors de la substitution de la rispéridone injectable à action prolongée (RIAP) par le palmitate de palipéridone injectable à action prolongée [PP] versus une substitution par AP oral.MéthodesLes rechutes (hospitalisations et consultations aux Urgences) faisant suite à une substitution de la RIAP par le PP ou par un AP oral ont été évaluées à partir des données-patients de la base de données Truven MarketScan Multi-State Medicaid. Les deux groupes ont été ensuite équilibrés 1:1 à l’aide de la méthode Propensity Score Matching (PSM) [2].RésultatsCent quatre-vingt-huit patients ont été substitués de la RIAP par le PP et 131 patients ont été substitués de la RIAP par un AP oral. Le modèle PSM a permis d’équilibrer les deux groupes (1:1) à partir de 5 variables (âge, nombre de médicaments concomitants, nombre de consultations antérieures en ambulatoire, nombre de consultations liées à leur schizophrénie et nombre de jours sous traitement antipsychotique). La cohorte finale était composée de 109 patients substitués par du PP et 109 patients substitués par un AP oral. Les patients substitués de la RIAP par le PP par rapport à ceux substitués par un AP oral ont connu moins d’hospitalisations (26 vs 32) avec un délai avant hospitalisation plus long (moyenne = 70 vs 47 jours), sont restés plus longtemps sous traitement (moyenne = 239 vs 122 jours) et présentaient un risque plus faible de rechute (risque relatif = 0,54 ; p = 0,024).ConclusionsCette étude de base de données-patients en vraie vie suggère que la substitution de la RIAP par le PP est associée à un risque de rechute plus faible et à une poursuite du traitement plus longue en comparaison à un AP oral.


2014 ◽  
Vol 34 (4) ◽  
pp. 212-220
Author(s):  
M Lavoie ◽  
G Burigusa ◽  
P Maurice ◽  
D Hamel ◽  
É Turmel
Keyword(s):  
De Se ◽  

Introduction Les programmes de promotion du transport actif au primaire visent à contrer la sédentarité chez les jeunes en provoquant un transfert modal des déplacements en automobile vers les déplacements à pied ou à vélo auprès des enfants demeurant à une distance de l'école propice à la marche ou au vélo. Cette étude a pour objectif d'évaluer le risque de blessures lié aux déplacements à pied, à vélo et en automobile entre la maison et l'école pour les élèves du primaire de la région de Montréal, ainsi que d'évaluer l'impact d'un transfert modal des déplacements en automobile vers les déplacements à pied ou à vélo sur le nombre d'enfants blessés dans cette région. Méthodologie Le risque de blessures a été estimé pour la période 2003 à 2007 en calculant le taux annuel moyen de blessés chez les 5 à 12 ans en tant que piétons, cyclistes ou occupants d'une automobile, par 100 millions de kilomètres parcourus lors des heures habituelles de déplacements entre la maison et l'école, durant la période scolaire. L'impact d'un transfert modal des déplacements en automobile a été évalué auprès des enfants demeurant à une distance de l'école propice à la marche et au vélo (moins de 1,6 km), soit la clientèle visée par les programmes de promotion du transport actif au primaire. Cette évaluation a été faite en utilisant le taux régional de blessures calculé pour chaque mode de déplacement. Résultats Entre 2003 et 2007, en moyenne, 168 enfants de 5 à 12 ans ont été blessés, chaque année, comme piétons (64), cyclistes (28) et occupants d'une automobile (76), dans la région de Montréal, lors des heures habituelles de déplacement entre la maison et l'école. Le taux de blessures a été de 69 blessés par 100 millions de kilomètres pour les déplacements en automobile (groupe de référence), 314 blessés pour les piétons (risque relatif : 4,6; IC à 95%: 4,3 à 5,1) et 1 519 blessés pour les cyclistes (risque relatif : 22,2; IC à 95 % : 14,3 à 30,0). Un transfert de 20 % du kilométrage parcouru en automobile par les enfants demeurant à moins de 1,6 km de l'école aurait occasionné, dans le cas d'un transfert vers la marche, 3,7 blessés de plus par année, soit une augmentation de 2,2 % du nombre annuel moyen d'enfants blessés lors des heures habituelles de déplacement entre la maison et l'école dans la région de Montréal et, dans le cas d'un transfert vers le vélo, de 24,4 blessés, soit une augmentation de 14,5 %. Conclusion Le risque de blessures chez les élèves du primaire lors des heures habituelles de déplacement entre la maison et l'école est plus élevé pour les déplacements à pied et à vélo que pour les déplacements en automobile, et les enfants se déplaçant à vélo courent plus de risques de se blesser que ceux se déplaçant à pied. Un transfert modal des déplacements en automobile augmenterait le nombre d'enfants blessés à l'échelle de la région (blessures légères pour la plupart), si aucune mesure n'était prise pour réduire le risque de blessures chez les piétons et les cyclistes.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document