Chapitre 12. Darwin est-il résistible ? Mill sur le Dessein et la sélection naturelle

Author(s):  
Denis Forest
Keyword(s):  
Multitudes ◽  
2004 ◽  
Vol 16 (2) ◽  
pp. 71
Author(s):  
Jean-Jacques Kupiec
Keyword(s):  

2009 ◽  
Vol 35 (2) ◽  
pp. 547-560
Author(s):  
Jocelyne Couture

Résumé J’arguerai ici que tout en repoussant d’une main une conception du changement social basé sur la sélection naturelle des pratiques sociales et des individus qui y participent, les théories normatives qui font appel à des modélisations des choix sociaux, qu’ils soient de nature économique, politique ou morale, en entretiennent potentiellement les conséquences. Plus précisément, j’arguerai que les modèles que l’on utilise encore le plus volontiers dans les sciences sociales, c’est-à-dire ceux de la théorie des jeux, de la théorie de la décision ou de la négociation rationnelle, contribuent à répercuter, au plan normatif, les deux aspects — social et individuel — de la sélection naturelle. L’argument s’appuie sur une analyse de la théorie standard de l’utilité et montre que la conception de la rationalité maximisante définie dans ce cadre formel incorpore les exigences de la sélection à celles de la rationalité.


2007 ◽  
Vol 25 (2) ◽  
pp. 163-180 ◽  
Author(s):  
Maurice Lagueux

RÉSUMÉ Depuis la parution, en 1950, du célèbre article d'Armen Alchian, il est devenu assez fréquent d'invoquer la sélection naturelle pour appuyer certaines conclusions de l'économie néoclassique. Toute sélection n'étant toutefois pas de type « darwinien », il importe de bien distinguer les arguments qui invoquent la sélection naturelle au sens strict et les arguments crypto-téléologiques qui s'apparenteraientplutôt à un évolutionnisme de type lamarckien. A l'aide de quelques exemples fictifs, dont deux sont empruntés à un essai méthodologique de Milton Friedman de 1953, il est soutenu que les économistes doivent choisir entre des explications prétendument fondées sur la sélection naturelle et des explications fondées sur le principe de rationalité. Plus généralement, il est montré en conclusion, à l'aide de deux exemples supplémentaires, que les explications reposant sur des mécanismes impersonnels et celles reposant sur des activités intentionnelles ne peuvent être invoquées concurremment.


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