changement social
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(FIVE YEARS 41)

H-INDEX

9
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 17 (28) ◽  
pp. 150
Author(s):  
Diarassouba Ibrahima

L’adoption du multipartisme par la Côte d’Ivoire en 1990 s’est accompagnée du phénomène de la coalition comme nouvelle stratégie de conquête du pouvoir par des partis politiques à travers des alliances politiques. La première coalition (le front républicain) visant à former une majorité électorale est née en 1995 de l’alliance entre le FPI et le RDR pour évincer le PDCI du pouvoir. Ensuite s’en sont suivi le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) en 2005, et La Majorité Présidentielle (LMP) en 2010. Ces coalitions ont toutes fait preuve de fragilité face aux opportunités politiques au point que deux d’entre elles n’existent plus (Front Républicain ; LMP), et celle qui existe (RHDP), est exposée au risque de désintégration à cause des querelles internes de positionnement. Le présent article a pour objectif d’identifier et d’analyser des causes des échecs des coalitions politiques et leurs conséquences sur la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est une étude qualitative ancrée dans le courant théorique du changement social. Elle s’appuie sur la méthode de l’analyse de contenu. Après l’analyse des données, quatre principales causes de la fragilité des coalitions ont-été identifiées. Il s’agit : (1) du charisme trop fort des leaders politiques dans la coalition ; (2) du non-respect du principe d’inclusivité dans la prise de décision par les partis dans la mise en place des coalitions (3) de l’inexistence d’un projet de société commun clairement formalisé dès le départ entre les partis coalisés; (4) du comportement nombriliste des partis politiques membres des coalitions qui nourrissent des projets personnels inavoués.   The adoption of multiparty politics by the Ivory Coast in 1990 was accompanied by the phenomenon of the coalition as a new strategy for the conquest of power by political parties through political alliances. The first coalition (the Republican Front) aimed at forming an electoral majority arose in 1995 from the alliance between the FPI and the RDR to oust the PDCI from power. Then followed the Gathering of Houphouetists for Democracy and Peace (RHDP) in 2005, and The Presidential Majority (LMP) in 2010. These coalitions have all shown fragility in the face of political opportunities to the point that two of them between them no longer exist (Republican Front; LMP), and that which exists (RHDP) is exposed to the risk of disintegration because of internal disputes over positioning. The objective of this article is to identify and analyze the causes of the fragility of political coalitions and their consequences on democracy in Côte d'Ivoire. It is a qualitative study rooted in the theoretical stream of social change. It is based on the method of content analysis. After analyzing the data, four main causes of the fragility of coalitions were identified. These are: (1) the too strong charisma of political leaders in the coalition; (2) the failure to respect the principle of inclusiveness in decision-making by the parties in the establishment of coalitions (3) the non-existence of a common social project clearly formalized from the start between the united parties; (4) the navel-gazing behavior of the political parties that are members of the coalition, which have unacknowledged personal projects.


2021 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 141-174
Author(s):  
David N. Boote ◽  
Marvin F. Wideen ◽  
Jolie Mayer-Smith ◽  
Jessamyn O. Yazon

Au Canada, la formation des enseignants traverse une période riche en réformes. Toutefois, la plupart de ces efforts piétinent complètement ou n’ont qu’un faible impact. Nous soutenons ici que cette situation découle d’une absence de perspectives historiques. Nous analysons l’histoire de la formation des enseignants au Canada anglais, en montrant comment les diverses institutions de formation des enseignants qui se sont succédé se sont systématiquement approprié le pouvoir social d’autorités traditionnelles. Cette analyse sociale de la tradition oriente notre attention sur les interrelations entre les institutions, les rôles sociaux, le pouvoir et les connaissances. En explorant ces interrelations, nous montrons comment les formateurs d’enseignants, sur le plan individuel et collectif, et les forces historiques sociales plus élargies entrent en complicité pour maintenir le statu quo. Nous concluons en avançant que les formateurs d’enseignants ne peuvent devenir des agents de changement social plus efficaces qu’en réexaminant la manière dont ils se situent au plan socio-historique et en articulant de manière discursive la nouvelle autorité basée sur l’habileté plutôt qu’en récapitulant de manière compulsive les structures traditionnelles de pouvoir.


Author(s):  
Claire Vachet

Dans La solution scientifique de la question sociale, résumés et fragments de l’organisation du bonheur, le militant anarchiste individualiste Paraf-Javal expose sa vision du changement social. Face à une société capitaliste et autoritaire qu’il considère malade, l’anarchiste propose une nouvelle organisation sociale épurée de ses perversions et qui serait alors la garante du bonheur collectif. Ce changement repose sur le « transformisme universel », lequel suppose la satisfaction des besoins naturels par la pratique des mouvements bons ainsi qu’une circulation correcte de la « substance universelle ». L’anarchiste affirme alors que le bonheur ne peut advenir sans une application scrupuleuse des lois de la nature et qu’il correspond à l’anarchie, c’est-à-dire à la disparition du droit positif et au règne du droit naturel.


Author(s):  
Maria Antonieta Impedovo

Dans cet exposé, nous explorons les potentialités des réseaux sociaux pour le développement professionnel des enseignants dans une prospective d’agentivité. Le réseautage est une compétence clé dans les carrières professionnelles, soutenant l’apprentissage personnel et professionnel de l’individu, en particulier dans les situations de crise, de transformation personnelle et de changement social. À travers l'observation des groupes de réseaux sociaux (sur Facebook et Reddit) liée à la question du Covid-19 et l'exploration récente de la littérature pédagogique, nous voulons mettre en évidence comment les interactions des enseignants via internet peuvent faciliter le développement professionnel et collaboratif et soutenir un engagement épistémique collectif. La dimension collaborative et agentive exprimée dans l'interaction en ligne conduisant à discuter des implications sur le développement professionnel formel et informel. En fait, les réseaux sociaux peuvent être considérés comme des tiers espaces entre l'apprentissage formel et informel pour soutenir le développement professionnel, apportant également une connotation internationale et interculturelle. Certaines questions sont ouvertes sur les implications de l'engagement en ligne sur la formation initiale et continue des enseignants et sur l'impact des réseaux sociaux pour introduire des innovations dans les pratiques professionnelles et les communautés locales.


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