Evaluation du potentiel en petite hydroelectricite du bassin versant de wassadou en utilisant le modele hydrologique SWAT

2021 ◽  
Vol 2 (2) ◽  
pp. C20A20-1-C20A20-9
Author(s):  
Ibrahima Ndiaye ◽  
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Soussou Sambou ◽  
Issa Leye ◽  
Moustapha Diaw ◽  
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L’augmentation de la quantité de CO2 et le réchauffement climatique due aux énergies fossiles ont rendu nécessaire le besoin d’explorer d’autres sources d’énergies inépuisables, disponibles et non polluantes telles que les énergies renouvelables. L’énergie hydraulique représente 19% de la production mondiale. Les Petites Centrales hydroélectriques sont de petites unités deproduction peu couteuses. Le potentiel en hydroélectricité dépend du débit et de la hauteur de chute. Dans cette étude, nous sélectionnons des sites en vue de l’évaluation du potentiel en petite hydroélectricité dans le bassin versant de Wassadou sur le fleuve Gambie. Grâce à ArcGis, et au modèle numérique de terrain (MNT) 11 affluents ont été retenus, et 35 sites d’emplacements de petite centrale hydroélectrique (PCH) identifiés. Le modèle hydrologique SWAT a été calibré pour une période d’observation 1990-1995 et validé sur la période 1996-1998. La précision du modèle a été confirmée par le coefficient de détermination (R2 = 0,70) et le critère d’efficacité Nash-Sutcliffe (ENS = 0,80). Ce modèle a été utilisé pour générer les débits journaliers au niveau de chaque site sur la période 1990-1998 ce qui a permis de construire les courbes des débits classés. Un potentiel hydroélectrique total de 147 421, 14 229, et 1 859 kW disponibles 40, 50 et 60% respectivement sur l’ensemble des 35 sites a été évalué. Les résultats de cette étude constituent un outil de décision à l’intention des décideurs politiques et des investisseurs pour la sélection des sites appropriés et la mise en oeuvre des petites centrales hydroélectriques en vue de répondre aux besoins énergétiques dans les zones éloignées.

2008 ◽  
Vol 20 (4) ◽  
pp. 395-408 ◽  
Author(s):  
François Laurent ◽  
Denis Ruelland ◽  
Marie Chapdelaine

Résumé La lutte contre la pollution des eaux par l’agriculture nécessite des changements de pratiques agricoles. Les actions proposées par les gestionnaires des territoires ont des effets variables sur la qualité des eaux selon la nature du milieu et des activités agricoles existantes. La modélisation agro-hydrologique constitue une voie pour évaluer les impacts de pratiques agricoles sur la qualité des eaux à l’échelle de bassins versants. Elle offre ainsi un support d’aide à la décision face à une multiplicité d’actions alternatives et permet de rationaliser les choix en termes d’efficacité environnementale. Dans cet article, nous présentons la mise en oeuvre et les résultats d’une simulation d’un changement de pratiques agricoles sur un bassin versant de 385 km2 dans l’ouest de la France. Ce projet a été réalisé en partenariat avec les gestionnaires locaux afin d’évaluer les évolutions possibles de la qualité des eaux à moyen terme. Les données mobilisées sont des chroniques quotidiennes de précipitations et de température, un modèle numérique de terrain, une carte des sols, une carte des successions culturales sur deux ans résultant d’un traitement d’images satellitaires et des pratiques agricoles issues d’enquêtes. Le modèle offre une calibration hydrologique satisfaisante avec un indice de Nash de 0,81 obtenu sur la période 2000‑2001; la dynamique des transferts de nitrates et de phosphore est également reproduite, mais les résultats sont à nuancer par la fréquence insuffisante des données de validation. Après le calage du modèle, l’efficacité relative de deux changements de pratiques agricoles est estimée : a) à l’implantation d’une culture intermédiaire piège à nitrates (moutarde) et b) au passage au semis direct sous couvert végétal. Finalement, la technique du semis direct apparaît comme la pratique la plus efficace pour réduire les transferts de phosphore qui représentent la pollution principale sur l’espace étudié.


Author(s):  
Philippe Cecchi

Les appellations de 152 pièces d’eau d’un bassin-versant du centre du Burkina Faso ont été répertoriées par l’autorité en charge de la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau, dans l’objectif d’établir les bases d’une nomenclature du réseau hydrographique. 125 de ces pièces d’eau portent un nom en langue vernaculaire (en mòoré), dont le sens est indiqué en français dans le rapport technique qui synthétise les résultats de l’enquête. L’échantillon offre la possibilité de comparer le sens des noms attribués aux éléments naturels (les « cours d’eau ») et aux éléments artificiels (les « étendues d’eau » ou « petits barrages » comme on les dénomme localement). Les deux catégories ne partagent pas totalement les mêmes dénominations : les noms de l’eau varient, comme varient les perceptions et représentations qu’en ont leurs riverains. Des intuitions en lien avec l’appropriation plus ou moins revendiquée des réservoirs artificiels et les modalités de leurs mises en valeur peuvent être avancées.


2005 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. 497-514
Author(s):  
Frédéric Lasserre ◽  
Annabelle Boutet

En mai 1997, l'Assemblée générale de l'organisation des Nations Unies adoptait la Convention sur le Droit relatif aux utilisations des cours d'eau internationaux à des fins autres que la navigation. Ce texte est le résultat de plusieurs années, voire décennies de travail de la part des juristes internationaux. Tout en apportant des solutions à la gestion des fleuves internationaux, il soulève également un certain nombre d'interrogations quant à la mise en oeuvre de ses principes tels que la notion de bassin versant, « l'utilisation et la participation équitables et raisonnables », « l'obligation de ne pas causer de dommages significatifs », par exemple. À travers l'histoire récente du bassin du Nil, qui est souvent cité en exemple, cette étude a pour objectif d'analyser et de questionner la place et le rôle du Droit international public dans la gestion et la réglementation des conflits.


2005 ◽  
Vol 11 (3) ◽  
pp. 429-444 ◽  
Author(s):  
O. Gilard ◽  
N. Gendreau

Une partie de la réponse aux impacts économiques, sociaux et humains des inondations réside en une meilleure gestion de l'occupation des sols. La méthode Inondabilité permet d'apporter une réponse opérationnelle aux acteurs en charge de la gestion et l'aménagement des cours d'eau. Elle permet de mesurer dans la même unité et de comparer les deux facteurs indépendants que sont l'aléa et la vulnérabilité, pour aboutir à une quantification objective du risque. Sa mise en oeuvre sur un bassin versant consiste en une modélisation de l'hydrologie grâce aux modèles Débit-durée-Fréquence, de l'hydraulique ainsi que de l'occupation du sol pour aboutir à une représentation cartographique du risque. L'originalité de la méthode Inondabilité tient à la quantification de l'aléa et de la vulnérabilité en une même unité, une période de retour qui permet une comparaison objective de deux grandeurs très différentes. De plus, la quantification du risque est estimée à l'aide d'une différence (Risque=∆ (aléa, vulnérabilité)) contrairement aux approches traditionnelles qui privilégient souvent un produit (Risque=Coût X probabilité ), permettant ainsi la définition d'un risque acceptable (∆ négatif).


2005 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 195-209 ◽  
Author(s):  
A. Orand ◽  
M. Colon

L'utilisation de traçeurs pour la mesure des débits n'est pas un concept nouveau. Néanmoins les applications pratiques sont peu répandues, les méthodes au moulinet étant préférées, dans la plupart des cas, bien qu'elles s'avèrent souvent de mise en oeuvre difficile, surtout en régime torrentiel. C'est dans le cadre particulier d'études des transferts de pollution dans des bassins versants montagnards, que nous avons été amené à développer un dispositif de mesure intégré des débits basé sur des traçages à la rhodamine. Nous avons choisi la rhodamine wt pour son innocuité vis-à-vis de l'environnement et sa faible affinité pour les matières en suspension (MES). Un fluorimètre équipé d'une cuve à circulation, plaçé près de la rivière, permet de suivre en continu et in situ le signal de fluorescence. La mesure de la fluorescence permet de définir la concentration moyenne et le temps de passage du nuage et par conséquent le débit Q = M/ (Cm * t). La précision de la méthode dépend du soin avec lequel l'étalonnage au laboratoire a été effectué. On définit tout d'abord la constante spécifique du colorant en faisant varier température et concentration de rhodamine wt dans plusieurs solutions étalons. La constante de la rhodamine a été évaluée à : n = -0.024°C-1 et la fluorescence ramenée à 10 °C à : Fs = Ft.e-0.024(ts-t) La relation entre concentration et fluorescence est : Cµg. l-1 = 0.0047 F1.0049 La présence de matières en suspension (MES) a pour effet de diminuer la fluorescence du colorant. Mesurée dans des solutions d'eau, de rhodamine wt (0 à 0.3 µg. l-1) et de MES (0 à 2 g. l-1), la fluorescence de la rhodamine wt, pour les conditions extrêmes, est sous estimée de 6 %. La méthode de mesure des débits par coloration à la rhodamine wt a été appliquée à quelques rivières du Chablais (bassin versant du Léman) et, en particulier, a permis de définir la relation hauteur-débit de la transe au pont de Vongy.


2018 ◽  
Vol 61 (174) ◽  
pp. 469-488
Author(s):  
Geneviève CLOUTIER ◽  
Marc-André DEMERS

Le Comité Rivière a été mis en place à Saint-Raymond, Portneuf (Canada) à la suite d’une inondation par embâcle survenu en 2014. Composé de résidents et de représentants municipaux, ce comité se présente comme un espace de concertation en phase avec les principes de la gestion intégrée de l’eau par bassin versant. La mise en place du comité, son animation par l’organisme de bassin versant (OBV) et sa mise en relation avec des experts en hydrologie sont des facteurs favorables à une transformation de la manière de problématiser le risque, d’organiser les ressources pour y faire face et d’élaborer des solutions qui se distinguent des solutions traditionnelles, réactives et à court terme. Ce processus correspond à une expérimentation de gouvernance en émergence. Reprenant les moments-clés de cette émergence, l’article éclaire à la fois le potentiel des expérimentations de gouvernance locale et les obstacles à la mise en oeuvre d’une gestion intégrée du risque d’inondation.


2009 ◽  
Vol 61 (1) ◽  
pp. 55-74
Author(s):  
Christian Beaufrère ◽  
Pierre Dabos ◽  
Jean-Pierre Rebillard

Résumé Pour préparer la mise en oeuvre de la directive 2000-60-CE du Parlement et du conseil européen, établissant un cadre pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau, l’Agence de l’Eau Adour-Garonne a réalisé une évaluation de l’état de l’hydromorphologie de plusieurs milliers de kilomètres de cours d’eau selon un protocole original. À partir d’un inventaire normalisé des Aménagements, des Travaux et des Ouvrages, une évaluation des altérations potentielles de l’hydromorphologie a été réalisée à l’aide du système-expert EVACE. Cette approche ne nécessite pas, comme préalable, l’utilisation d’une typologie de cours d’eau ou d’un échantillon représentatif de sites de référence. Elle est en mesure de fournir une image nuancée et réaliste d’un réseau hydrographique étendu ou d’une portion de cours d’eau. Cette évaluation en continu peut constituer la première étape d’une analyse multi échelle de l’altération du milieu physique des rivières, allant du grand bassin-versant à la station de caractérisation de l’état de l’habitat ou de la biologie. Cette démarche emboîtée peut aider à établir des liens entre les altérations de l’hydromorphologie et la qualité écologique des cours d’eau. Ainsi, elle est en mesure d’identifier les causes sur lesquelles il est nécessaire d’agir pour améliorer l’état des cours d’eau.


2004 ◽  
Vol 47 (132) ◽  
pp. 389-411 ◽  
Author(s):  
Jean-François Bibeault

Résumé La gestion intégrée de l’eau au Québec, qui a récemment fait l’objet d’une consultation publique, a soulevé une diversité d’enjeux qui met en question la capacité des institutions d’y faire face de manière optimale. Les préoccupations notées lors de cette consultation ont abouti à un certain nombre de constats qui avaient déjà été émis lors d’un autre exercice de consultation réalisé il y a plus de trente ans (commission Legendre en 1970, voir CEPJE, 1971) et, surtout, à une première expérimentation de gestion par bassin versant au Québec : le plan d’aménagement du bassin de la rivière Yamaska, un projet qui, pour une bonne part, a été oublié dans la foulée des multiples projets et innovations institutionnels des années 1960 et 1970. Le présent texte constitue une analyse rétrospective visant à rappeler le contexte d’émergence de la gestion intégrée de l’eau au Québec et les difficultés de mise en oeuvre d’une telle politique. On pourra dès lors établir certains parallèles avec les enjeux actuels sur le plan de la capacité d’action des acteurs institutionnels.


2017 ◽  
Vol 29 (3) ◽  
pp. 279-301
Author(s):  
Sékouba Oularé ◽  
Alexis Kassi Kouamé ◽  
Mahaman Bachir Saley ◽  
Gabriel Etienne Ake ◽  
Michel Amani Kouassi ◽  
...  

L’estimation de la conductivité hydraulique d’un aquifère de socle à l’échelle régionale demeure un défi majeur. À cette échelle, les données sont rares, en quantité et en qualité. Cette étude propose une approche d’estimation de la conductivité hydraulique des aquifères de socle à partir de la calibration d’un modèle d’écoulement au moyen des charges hydrauliques. Elle est appliquée au bassin du N’zo couvrant une superficie de 4 300 km2. La méthodologie adoptée fait l’hypothèse que la perméabilité de l’aquifère est liée à des fractures verticales, perméables sur 100 m à partir de la surface. Elle fait aussi l’hypothèse que ces fractures peuvent être identifiées sous forme de linéaments et que tous les linéaments sont des fractures et sont perméables. La première étape de cette méthodologie est la cartographie des zones discrètes de perméabilité de l’aquifère. Elles sont identifiées à partir de l’analyse de la densité et l’orientation des « fractures » à l’échelle de mailles de travail. Les fractures sont assimilées aux linéaments cartographiés à partir d’une image radar. Six configurations spatiales de zones discrètes de perméabilité sont générées avec des mailles carrées de 2 à 12 km de côté. La deuxième étape porte sur la construction du modèle numérique d’écoulement à partir des limites extérieures du bassin versant, du MNT (Modèle numérique de terrain), du réseau hydrographique et d’une recharge uniforme. Enfin, la troisième étape consiste à transférer chaque configuration de zones discrètes de perméabilité générée au sein du modèle numérique d’écoulement, puis à le calibrer en régime permanent au moyen de charges hydrauliques observées ponctuellement (86 points de mesure). Les résultats indiquent que le modèle optimal de distribution spatiale des zones discrètes de perméabilité est obtenu avec les mailles de 4 km de côté. Les conductivités hydrauliques calculées oscillent entre 1,1 x 10-6 et 2,4 x 10-5 m∙s-1. Cependant, ces valeurs doivent être prises avec précaution, car l’identification des zones homogènes du réseau de fractures est basée sur l’approche très controversée des linéaments et la calibration est effectuée seulement avec des charges hydrauliques et non avec des flux. Le modèle conceptuel ainsi élaboré pourrait être amélioré en caractérisant l’hétérogénéité de l’aquifère de socle à partir d’autres hypothèses telles que la lithologie et par l’introduction d’autres types de données dans la calibration (ex. : débits, carte piézométrique).


2022 ◽  
Vol Scientific observatories... (Geographical Information...) ◽  
Author(s):  
Herve Parmentier ◽  
Jazmín Argüello ◽  
Luc Merchez ◽  
Ioan Negrutiu

L’article aborde les enjeux liés au développement de l’observation et de l’évaluation environnementales, qui répondent pour partie à des politiques incitatives mais aussi à des prises de conscience tant institutionnelles que citoyennes. Notre contribution s’appuie sur l’expérimentation d’une approche systémique de comptabilité écologique (Comptabilité Écosystémique du Capital Naturel, CECN) à l’échelle du bassin versant du Rhône, en la confrontant à un modèle théorique, l’observatoire OSAGE. L’objectif, assorti de préconisations scientifiques, techniques et organisationnelles, fruits de cette confrontation, vise à s’interroger sur les capacités de déploiement de l’outil de CECN en un observatoire des ressources territoriales structuré par les dispositifs scientifique, technique et organisationnel d’OSAGE. La mise en œuvre efficace d’un tel outil appelle un besoin urgent de politiques publiques plus cohérentes en matière de données (temps, espaces, protocoles), enrichies par des plateformes participatives multi-acteurs, l’ensemble pouvant permettre de coordonner et de rendre opérants les choix et les protocoles de constitution de données (formats, modalités d’échanges, etc.).


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