distribution spatiale
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(FIVE YEARS 1)

Author(s):  
Massimiliano Grava ◽  
Nicola Gabellieri ◽  
Giancarlo Macchi Janica

L’analyse des sources géohistoriques pour l’étude de la saisonnalité rurale du passé et des changements climatiques a commencé à susciter l’intérêt de la recherche internationale. Plusieurs chercheurs réclament de nouvelles sources afin de concevoir un cadre interprétatif qualitatif ou quantitatif. Dans cet esprit, l’article présente une élaboration cartographique d’un cadastre créé par le Grand-Duché de Toscane au XIXe siècle et auparavant inconnu, qui contient la liste de tous les produits agricoles et leurs temps de maturation dans les communautés toscanes. Sur la base de la cartographie du XIXe siècle, les données du registre ont été numérisées et géolocalisées à l’aide d’applications d’applications basées sur un SIG. Cette source permet de reconstituer la distribution spatiale et temporelle des semaines nécessaires dans le passé pour que ces produits murissent dans différentes régions de la Toscane. Ensuite, les périodes pendant lesquelles les espèces herbacées et arborées atteignaient la maturité et où elles étaient commercialisées ont été cartographiées. L’analyse montre qu’il existe entre les régions toscanes, au XIXe siècle, de nombreuses différences que les facteurs environnementaux ne suffisent pas à expliquer. De plus, l’examen des périodes de maturation du châtaignier entre le XIXe siècle et aujourd’hui nous permet d’étudier les effets de la hausse des températures sur la maturation. Pour conclure, nous présentons un portail SIG en ligne où les disciplines intéressées par la phytologie peuvent consulter les données.


2021 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 47-60
Author(s):  
Ousséni AROUNA ◽  
◽  
Issiaka SARE WARA ◽  
DJAOUGA Mama ◽  
ZAKARI Soufouyane ◽  
...  

La cartographie du stock de carbone permet d’enrichir les connaissances mais aussi la comparaison des diverses transformations du couvert végétal sur l’évolution du stock. La présente recherche vise à cartographier la variabilité spatiale du stock de carbone forestier dans la Réserve de Biosphère Transfrontalière du W au Nord-Bénin. Le modèle de régression non linéaire a permis de prédire la distribution spatiale de la biomasse et du carbone à partir des valeurs de NDVI. Il résulte de cette méthode que la biomasse totale produite dans les unités de végétation de la RBTW a été estimée à 39 988 935,73 tonnes. La quantité totale de carbone correspondante est de 19 474 611,70 tonnes. Concernant la quantité de dioxyde de carbone accumulée, elle a été évaluée à 71 471 824,94 tonnes. Par ailleurs, la quantité de biomasse estimée par placeau oscille entre 2,71 et 172,82 t/ha. Le potentiel de séquestration de carbone dans les savanes boisées et arborées fait respectivement 1,81 et 1,24 fois celui enregistré en moyenne dans la RBTW. Les savanes arbustives et les friches sont les unités qui piègent le moins de dioxyde de carbone soit 18 % et 2 % du total de CO2. Sur l’ensemble du secteur d’étude, la quantité de carbone enregistrée varie de 35,80 à 54,32 t/ha avec une moyenne de 41,24 ± 4,08 t/ha. La quantité moyenne dans le Parc est de 40,42 ± 2,85 t/ha alors qu’elle est de 41,95 ± 4,78 t/ha pour la périphérie. La distribution spatiale de la biomasse et du carbone montre que les fortes quantités de biomasse et de carbone sont enregistrées particulièrement au sud-ouest de la RBTW. Mapping of carbon stock allows for a better understanding but also for the comparison of various vegetation cover transformations on the evolution of the stock. The present research aims to map the spatial variability of forest carbon stock in the W Transboundary Biosphere Reserve in northern Benin. The non-linear regression model was used to predict the spatial distribution of biomass and carbon from NDVI. As a result of this method, the total biomass produced in the RBTW vegetation units was estimated to be 39,988,935.73 tons. The corresponding total amount of carbon is 19,474,611.70 tons. Regarding the amount of carbon dioxide accumulated, it was estimated at 71,471,824.94 tons. Furthermore, the estimated amount of biomass per plot varies between 2.71 and 172.82 t/ha. The carbon sequestration potential of these two units in woodlands and shrub savannahs is respectively 1.81 and 1.24 times that recorded on average in the RBTW. Shrub savannahs and wastelands are the units that sequestrate the least carbon dioxide at 18% and 2% of total CO2. Over the entire study area, the amount of carbon recorded ranges from 35.80 to 54.32 t/ha with an average of 41.24 ± 4.08 t/ha. The average amount in the Park is 40.42 ± 2.85 t/ha while it is 41.95 ± 4.78 t/ha for the periphery. The spatial distribution of biomass and carbon shows that high amounts of biomass and carbon are recorded in the south and particularly in the southwest of the RBTW.


2021 ◽  
Vol 223 ◽  
pp. 38-58
Author(s):  
Solofo Rakotondraompiana ◽  
Heninjara Narovana Hasina Andriamanantena ◽  
Solofoarisoa Rakotoniaina ◽  
Samuel RAZANAKA

Cette publication participe à la compréhension de la dégradation de l’environnement à Madagascar. Spécifiquement, il s’agit d’analyser la distribution spatiale et temporelle des feux à Madagascar et d’identifier les facteurs à l’origine des feux. Les données fournies par le capteur MODIS sur l’ensemble du territoire de Madagascar pour les années 2014 à 2018 sont utilisées. Les résultats obtenus indiquent une certaine stabilité des points de feux actifs observés à Madagascar pendant la période 2014 à 2018, sauf pour l’année 2016, année de forte sécheresse mondiale. Les feux brûlent en moyenne une superficie de 3 757 792 ha par an. La majorité de ces feux est observée pendant la saison sèche et leur maximum en nombre et en superficie est atteint aux mois de septembre et octobre. Au premier abord, les feux couvrent la quasi-totalité du pays. Toutefois, les analyses spatiales et temporelles montrent que les points de feu sont regroupés en agrégats d’ordre 1, 2, 3 ou 4. Les agrégats indiquent les zones où l’on retrouve une concentration de points de feux. Les régions contenant des agrégats d'ordres supérieurs sont les plus exposées. Ce sont des zones auxquelles il est nécessaire d’accorder une attention particulière. Les résultats de l’analyse par permutation spatio-temporelle indiquent que les feux proches dans l’espace le sont aussi dans le temps. La répartition des agrégats par rapport aux pistes et aux villages démontre que les feux se propagent essentiellement à proximité des lieux habités et des voies d’accès.


2021 ◽  
Vol 15 (1) ◽  
pp. 338-353
Author(s):  
Gildas Boko ◽  
Bernadin Elegbede Manou ◽  
Isaline Wertz ◽  
Maëlle Vercauteren Drubbel ◽  
Nelly Ahouangnivo Kelome

Cette étude aborde le problème de l’approvisionnement en eau potable dans la Commune de Kétou au Sud du Bénin. L’objectif poursuivi était d’évaluer la distribution spatiale des ouvrages d’approvisionnement en eau potable et la satisfaction des populations de la Commune de Kétou par rapport à la demande en eau potable. La distribution spatiale, l’accessibilité et la surexploitation des ouvrages d’approvisionnement en eau potable fonctionnels ont été évalués grâce à la cartographie thématique et l’analyse spatiale. Les résultats obtenus indiquent que les infrastructures sont inégalement réparties sur le territoire de la Commune. L’arrondissement d’Adakplamè est le moins desservi en ouvrages hydrauliques tandis que l’arrondissement de Kpankou présente le plus grand nombre d’ouvrages. Plus de 30% des ouvrages disponibles sont en panne, ce qui crée une surexploitation des points d’eau fonctionnels. L’accessibilité aux différents ouvrages est acceptable seulement dans les arrondissements au Sud de la Commune. Les ouvrages fonctionnels sont surchargés par rapport aux normes de desserte en fonction du type d’ouvrage. Au vu de ces constats, il s’avèrenécessaire de prévoir la réalisation de nouveaux ouvrages et de procéder à la réparation de certaines infrastructures en panne afin de faire face aux demandes croissantes en eau potable dans la Commune.Mots clés : Distribution spatiale, ouvrages hydrauliques, inégale répartition, Kétou, département du plateau.   English Title: Contribution of GIS in the diagnosis of the drinking water supply system in the town of Kétou in south BeninThis study addresses the problem of drinking water supply in the Municipality of Kétou in southern Benin. The objective was to assess the spatial distribution of drinking water supply structures and the satisfaction of the populations of the Municipality of Kétou in relation to the demand for drinking water. The spatial distribution, accessibility and overload of the functional drinking water supply structures were assessed using an approach based on thematic mapping and spatial analysis. The results obtained indicate that theinfrastructures are unevenly distributed over the territory of the Municipality of Kétou. The district of Adakplamè is the least  concentrated in hydraulic works while the district of Kpankou presents the greatest number of works. Accessibility as a function of the time required to reach the various structures is acceptable only in the districts to the south of the Commune. Functional structures are overloaded compared to service standards depending on the type of structure. In view of these findings, it is necessary to plan for theconstruction of new structures and to repair certain broken down infrastructures in order to cope with the increasing demands for drinking water in the Municipality. Keywords: Spatial distribution, hydraulic works, unequal distribution, Kétou, plateau department.


2021 ◽  
Vol 17 (7) ◽  
Author(s):  
Sangwa Kiteba Guellord ◽  
Musisilwa Lwindi Elias ◽  
Nsenga Ilunga Jéremie ◽  
Asumani Salimini

Cet article se propose d’analyser les facteurs de localisation des stations-service et leurs impacts dans l’écosystème urbain de Lubumbashi. Pour y arriver, la méthode descriptive-explicative a été adoptée. À l’aide d’un Système de Positionnement Global (GPS), les stations-service ont été localisées. La méthode des quadrats a permis de mettre en évidence le modèle d’organisation spatiale de la ville et le logiciel Quantum Geographic Information System (QGIS) a rendu possible l’élaboration de la carte des stations-service. Après analyse, l’article ressort ce qui suit : les lieux d’activités intenses (centre des affaires), les grands axes et les carrefours attirent plus les opérateurs pétroliers qui cherchent à implanter les stationsservice au sein de la ville. Le prix abordable, la qualité du produit pétrolier, la proximité de la route, la rapidité de livraison de produits pétroliers attirent les clients vers les stations-service. L’impact environnemental de ces dernières a été élucidé et les risques liés à leur implantation sont grands car elles n’ont pas de zone tampon et leur rapprochement est un danger permanent d’incendie dans une ville où les véhicules anti incendies sont presque inexistants. D’où la mairie a une responsabilité pour la régulation des points de ventes des produits pétroliers afin de sauver des vies humaines.


Author(s):  
Monique Pinçon-Charlot ◽  
Edmond Préteceille ◽  
Paul Rendu

Dans le cours de nos recherches sur les politiques urbaines, l’analyse statistique de la distribution spatiale et sociale des équipements collectifs à l’échelle d’une région urbaine socialement diversifiée nous a paru une étape indispensable pour l’étude des effets sociaux de ces politiques. Rassembler, traiter, interpréter la somme, considérable, des informations nécessaires sur un ensemble social aussi vaste que la région parisienne demande un travail tel qu’il implique, en fait, la coopération de plusieurs chercheurs pendant plusieurs années. Du point de vue des rapports entre les chercheurs eux-mêmes, ce n’est pas toujours simple, dans la mesure où il faut gérer en permanence la contradiction entre la nécessité d’une problématique commune définissant précisément le programme de travail et les différences inévitables (et productives à condition qu’elles ne soient pas paralysantes) de sensibilité théorique, de manière de travailler, d’écrire… De plus, l’idéologie professionnelle dominante dans la recherche en sciences sociales est fortement individualiste, et les instances scientifiques, commissions du CNRS entre autres, ont une attitude encore trop réservée par rapport aux travaux collectifs. La réalisation de travaux empiriques d’une certaine ampleur exige également des moyens importants. Ces travaux présentés ici ont pu être menés à leur terme grâce principalement aux financements du Commissariat Général au Plan puis à ceux du Plan-Construction. Bien sûr, ce n’est pas très élégant de parler d’argent dans une discussion épistémologique. Et puis nous avions « choisi » les plus mauvaises conditions possibles pour faire ce travail : sur contrats (il nous en a fallu sept ou huit pour l’ensemble du programme, gymnastique passible de la réprobation de la Cour des comptes, faut-il l’avouer ?) devant financer nos salaires, les charges sociales, etc., avant même les frais de recherche, et tout cela en pleine période de récession de la recherche contractuelle et de désintérêt pour les travaux sociologiques quantitatifs de la part de nombreuses administrations. Et il faut bien dire que le long travail de « digestion théorique » des résultats, indispensables pour donner tout son sens au travail statistique, n’a pu avoir lieu vraiment que grâce à notre intégration au CNRS en cours de route.


2020 ◽  
Vol 45 ◽  
pp. 117-125
Author(s):  
Selma Amina Djelid ◽  
Teresa Calvão ◽  
Sahraoui Bensaid

Onopordum algeriense est une espèce endémique stricte du secteur algérois, limitée plus précisément aux collines et montagnes du Puits des Zouaves (Forêt de Baïnem). Compte tenu de sa distribution très restreinte on comprend l´importance de sa conservation. Elle est effectivement strictement protégée en Algérie par Décret Exécutif.L’objectif de cet article consiste dans l´évaluation de la dimension de la population et du statut de conservation d’Onopordum algeriense selon les critères de l’UICN ainsi que sa vulnérabilité. Un échantillonnage exhaustif par la méthode des quadrats a été réalisé dans deux sites dans la forêt de Baïnem.Afin d´étudier la distribution spatiale de l´espèce on a appliqué la méthode des Polygones de Thiessen et l´Indice de Moran suivie d’une analyse canonique de corrélation pour élucider la relation entre les variables du milieu physique et la répartition des individus de l´espèce. Les résultats ont révélé une tendance à l’agrégation de l´espèce.La dimension de la population est réduite (on a recensé 1648 pieds sur 320 m2). Onopordum algeriense semble perturbé par la présence du sanglier et probablement aussi par la présence d´un coléoptère (la cétoine funeste). Les conditions particulières de son habitat naturel ne semblent pas indispensables à sa survie mais l’absence de compétiteurs dans cet habitat représentera, sans doute, un fort avantage.Selon les critères de l’UICN adoptées, l’espèce est en danger critique. S´il n’y a pas un effort de conservation l´ avenir de l´espèce semble incertain aussi du fait de la pression pour l’urbanisation dans cette zone.


2020 ◽  
Vol 45 ◽  
pp. 117-125
Author(s):  
Selma Amina Djelid ◽  
Teresa Calvão ◽  
Sahraoui Bensaid

Onopordum algeriense est une espèce endémique stricte du secteur algérois, limitée plus précisément aux collines et montagnes du Puits des Zouaves (Forêt de Baïnem). Compte tenu de sa distribution très restreinte on comprend l´importance de sa conservation. Elle est effectivement strictement protégée en Algérie par Décret Exécutif.L’objectif de cet article consiste dans l´évaluation de la dimension de la population et du statut de conservation d’Onopordum algeriense selon les critères de l’UICN ainsi que sa vulnérabilité. Un échantillonnage exhaustif par la méthode des quadrats a été réalisé dans deux sites dans la forêt de Baïnem.Afin d´étudier la distribution spatiale de l´espèce on a appliqué la méthode des Polygones de Thiessen et l´Indice de Moran suivie d’une analyse canonique de corrélation pour élucider la relation entre les variables du milieu physique et la répartition des individus de l´espèce. Les résultats ont révélé une tendance à l’agrégation de l´espèce.La dimension de la population est réduite (on a recensé 1648 pieds sur 320 m2). Onopordum algeriense semble perturbé par la présence du sanglier et probablement aussi par la présence d´un coléoptère (la cétoine funeste). Les conditions particulières de son habitat naturel ne semblent pas indispensables à sa survie mais l’absence de compétiteurs dans cet habitat représentera, sans doute, un fort avantage.Selon les critères de l’UICN adoptées, l’espèce est en danger critique. S´il n’y a pas un effort de conservation l´ avenir de l´espèce semble incertain aussi du fait de la pression pour l’urbanisation dans cette zone.


2020 ◽  
Vol 7 ◽  
pp. 260-271 ◽  
Author(s):  
Hugo Reiller ◽  
Matthieu Fuchs ◽  
Bruno Gavazzi

L’étude présente des campagnes de prospections géophysiques et de sondages archéologiques qui se complètent pour répondre à un double objectif : 1- comprendre l’enchaînement de l’occupation anthropique du territoire entre l’époque romaine et l’époque médiévale d’un secteur archéologique inédit à Horbourg-Wihr (Haut-Rhin, France) ; 2- tester l’efficacité de l’utilisation combinée de méthodes de prospections géophysiques et de la fouille archéologique pour identifier et caractériser les vestiges. L’utilisation de différentes méthodes géophysiques complémentaires se révèle particulièrement adaptée au contexte du site et les résultats ont permis d’implanter des sondages ciblés et de mieux comprendre la distribution spatiale des vestiges identifiés lors de la fouille. Ainsi, cette étude apporte de nouvelles informations sur la succession et superposition de vestiges d’un château médiéval sur la base d’un théâtre gallo-romain.


2020 ◽  
Vol 16 (24) ◽  
Author(s):  
Souleymane Niang ◽  
Amadou Abou Sy ◽  
Cheikh Ahmed Tidiane Faye ◽  
Seydou Alassane Sow ◽  
Boubou Aldiouma Sy Aldiouma Sy

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