scholarly journals Une méthodologie automatisée de la logique juridique

2005 ◽  
Vol 31 (1) ◽  
pp. 227-260
Author(s):  
Alessandro Caldarone

Le droit est une matière qui se prête très bien au traitement informatique. En effet nous pouvons dans cette discipline identifier deux aspects différents et complémentaires de la même réalité, à savoir l'aspect éthique et l'aspect logique. Dans cette étude, l'auteur se penche sur l'aspect logique du droit. Pour ce faire, il utilise la logique formelle afin de réduire sous forme de règles la matière portant sur le remboursement des améliorations faites sur l'immeuble d'autrui. Le résultat final en est un d'intelligence artificielle avec la réalisation d'un système expert portant le nom de LEX-A. Celui-ci a été réalisé sur ordinateur Macintosh et utilise le langage de programmation PROLOG.

1940 ◽  
Vol 5 (3) ◽  
pp. 98-103 ◽  
Author(s):  
G. Pólya

Il s'agit d'un problème combinatoire de logique formelle, formulé par Jevons; il sera expliqué en détails dans ce qui suit (voir no. 1). Jevona luimême n'a traité le problème que dans les cas les plus simples (n = 1, 2, 3); un cas plus difficile (n = 4) a été traité par Clifford; le cas général (n quelconque) a été à peine abordé.Le but de ce travail est de faire remarquer que ce problème de Jevons et de Clifford est contenu comme cas particutier dans un problème combinatoire général que j'ai traité ailleurs. La méthode générale ramène le problème présent à l'étude d'un certain groupe de permutations d'ordre n!2n, étroitement lié au groupe symétrique d'ordre n!. J'ai fait les calculs nécessaires pour n = 1, 2, 3, 4. Mes résultats numèriques sont complètement en accord avec les résultats de Jevons, mais ils ne s'accordent qu'en partie avec les résultats de Clifford.Une proposition peut être vraie ou fausse. On peut exprimer la même chose en disant que nous pouvons attribuer à une proposition l'une ou l'autre des deux “valeurs logiques” qui s'excluent mutuellement: la “vérité” et la “fausseté.”


1972 ◽  
Vol 11 (03) ◽  
pp. 265-269
Author(s):  
P. Strohal ◽  
D. Huljev ◽  
K. Filjak ◽  
D. Cvrtila ◽  
Š. Spaventi

La possibilité d’obtenir „Biligraphine“ marquée par 131I d’une activité hautement spécifique a été examinée en vue d’obtenir une préparation convenable pour le diagnostic scintigraphique du tract hépato-biliaire avec l’emploi d’un volume réduit du moyen de contraste.Les résultats ont montré que la meilleure contribution de la réaction est obtenue quand le matériel est traité pendant 11 heures à une température de 150—180° C. Après cette période environ 90% de 131I est entré dans le Biligraphine. Le reste de l’iodide radioactif libre s’élimine por un échangeur d’ions.Nous pouvons conclure que la méthode de l’échange homogène offre de bonnes possibilités pour le marquage des moyens de contraste et qu’elle est réalisable par un procédé relativement simple.


1955 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 27-36
Author(s):  
André Meynier
Keyword(s):  

Naguère l'Armorique était présentée par les géographes comme une région uniformément couverte par le bocage. A la suite de Meitzen, l'on considérait souvent le paysage d'enclos, lié à l'habitat dispersé, comme un trait éminemment celtique et ayant existé de tous temps dans l'Ouest des Iles Britanniques, Cornwall, Galles, Ecosse, Irlande. Les travaux menés au Laboratoire de Géographie de Rennes ont nuancé cette assertion pour la Bretagne et les provinces voisines. M. Pierre Flatrès a recherché si les exceptions que révèle l'Armorique à l'uniformité du bocage se retrouvent dans les Iles Britanniques. Déjà, de ces diverses recherches, nous pouvons tirer, sinon de définitives explications, du moins quelques hypothèses de travail, qui pourront, à leur tour, conduire progressivement à une reconstitution de l'histoire de nos structures agraires.


1952 ◽  
Vol 7 (4) ◽  
pp. 503-507
Author(s):  
Fehnand Braudel ◽  
Frédéric Mauro
Keyword(s):  

Que la conjoncture financière, utilisée avec précaution, puisse être le signe de la conjoncture économique, cette évidence ravira d'aise l'historien. Aussi bien, qui se penche sur le XVIe ou le XVIIe siècle ne s'attend pas à y trouver beaucoup de statistiques agricoles ou industrielles. Dans la mesure où l'ordre règne, l'administrateur, au temps de Richelieu, est capable de tenir des comptes dans, lesquels nous pouvons lire plus qu'il n'avait lui-même lu. Qui ne voit aujourd'hui, derrière ces chiffres, la pression de forces extérieures dont les fluctuations forment la trame où viennent se tisser ou alors se briser les événements ?Voici, entre 1591 et 1641, les recettes et dépenses de la « Camara Municipal » de Funchal. Nous les trouvons dans le premier tome des « Posturas», du moins pour les années 1614-1641.


1950 ◽  
Vol 5 (2) ◽  
pp. 272-277
Author(s):  
Lucien Febvre
Keyword(s):  

Par quelle suite de mauvais hasards avons-nous pu laisser paraître sans le signaler, sans le louer comme il le mérite, un des plus excellents livres qui aient paru depuis longtemps sur cet immense, cet éternel, ce désespérant sujet : l'Allemagne et les Allemands ? — Évidemment, nous pouvons invoquer l'excuse honorable : le livre de Robert Minder est de ceux qui peuvent attendre, et dont le succès n'est point éphémère. Mais il ne s'agit pas de succès. Il s'agit d'utilité. Et nous voudrions bien que notre silence n'ait pas été la cause, pour celui-ci ou celui-là, d'une difficulté à comprendre tel processus historique ou telle manifestation actuelle de sentiments violents, que la lecture du livre de Robert Minder aurait levée sans difficulté.


1984 ◽  
Vol 39 (4) ◽  
pp. 776-782
Author(s):  
Jacek Banaszkiewicz
Keyword(s):  
A Priori ◽  

Dans son ouvrage Archéologie de l'épopée médiévale, Joël H. Grisward constate :Corollairement, si la discordance des contenus exclut a priori la possibilité d'un emprunt, le parallélisme de structure entre les deux sièges — Capitule et Nerbona — laisse la porte ouverte à deux hypothèses : ou bien deux esprits ont, indépendamment l'un de l'autre, fabriqué le récit d'un siège en utilisant pour “modèle” la structure des trois fonctions, ou bien l'un et l'autre ont hérité d'une “littérature indo-européenne” comme un tout déjà constitué à travers diverses variantes, le thème du siège triparti. Peut-être n'est-il pas indifférent que les “historiens” de Rome aient reconstitué un siège trifonctionnel à partir d'unités discrètes ou qu'ils aient simplement historicisé un thème épique, un schéma épique préexistant. Seul l'apport de nouvelles données comparatives permettra de résoudre ce petit probleme.Aux descriptions des sièges du Capitole et de Narbonne, nous pouvons ajouter un troisième exemple : le compte rendu des tentatives de l'empereur Henri V pour conquérir la ville forte de Glogów, en Silésie, sur l'Oder.


1966 ◽  
Vol 21 (3) ◽  
pp. 608-631 ◽  
Author(s):  
Lucien Gerschel
Keyword(s):  
De Vries ◽  

Le symbolisme de trois, plus tard de quatre couleurs chez divers peuples indo-européens, en liaison avec les trois fonctions et, éventuellement, avec des classes ou types d'hommes assurant ces jonctions, a été déjà bien étudié (J. de Vries « Bood, wit, zwart, Volkskunde (hollandaise), II, 1942, p. 1-10 ; cj. RHR, cxxxI, 1946, pp. 67-60 ; G. Widengren, « Harlekintracht und Mönchskutte, Clownhut und Derwischmütze », Orientalia Suecana, II, 1953, pp. 52-57, 65, 85-87, 92-93, 100, 103 ; G. Dumézil, mAlbati, russati, virides », et « Vexillum caeruleum », Rituels indoeuropéens à Rome, 1954, pp. 45-61 et 63-72). Mais qu'étaient ces couleurs ? Quelle conception les plus anciennes sociétés, les plus anciens spécialistes et usagers de la teinture se faisaient-ils de leurs rapports ? Par une étude originale des techniques, des vocabulaires, de certaines traditions, M. Gerschel montre que, primitivement, et parfois fort avant dans l'histoire, « le coloré » n'était que le rouge, et que le jaune, le noir, par opposition au blanc, était « le non-nettoyé ». Les bases réelles du symbolisme se trouvent ainsi éclairées.Georges DumézilLes procédés modernes permettent d'obtenir pratiquement tous les coloris, toutes les nuances que nous pouvons souhaiter ; ces facilités nous sont si naturelles qu'il ne nous vient même pas à l'esprit qu'elles aient pu ne pas exister. Et pourtant il faut les oublier pour comprendre l'état ancien de la technique ; pour de nombreux peuples indo-européens de l'antiquité et même encore du Moyen Age, teindre un drap, un vêtement, une laine, se réduisait essentiellement à obtenir ce seul résultat : substituer à la couleur existante une couleur rouge.


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