scholarly journals Un regard sur la notion de lésion de droits en matière de protection de la jeunesse

2021 ◽  
Vol 62 (2) ◽  
pp. 605
Author(s):  
Laurence Ricard
Criminologie ◽  
1975 ◽  
Vol 8 (1-2) ◽  
pp. 9
Author(s):  
Michel Lippé

2013 ◽  
Vol 24 (2) ◽  
pp. 67-83 ◽  
Author(s):  
Christiane Guay ◽  
Sébastien Grammond

Le régime provincial de protection de la jeunesse tend à marginaliser les conceptions autochtones de la famille, qui sont souvent fondées sur le rôle de la famille élargie et des formes d’adoption coutumières propres à chaque communauté. En effet, les intervenants sociaux et les tribunaux prennent généralement des décisions en se fondant sur leurs propres références culturelles, ce qui les conduit à méconnaître les conceptions autochtones de la famille. Les directives données par le législateur de tenir compte de la culture autochtone ont eu peu d’effet pratique. Seule l’autonomie gouvernementale des peuples autochtones en matière de protection de la jeunesse paraît pouvoir changer la donne.


2007 ◽  
Vol 19 (1) ◽  
pp. 58-71 ◽  
Author(s):  
Hélène Tessier

Cet article décrit de façon critique le recours aux théories de l’attachement comme fondement de la loi en matière de protection de la jeunesse. Il situe ces théories dans leur contexte historique et montre en quoi elles s’inscrivent dans un mouvement contestable de naturalisation des rapports humains.


2013 ◽  
Vol 43 (1) ◽  
pp. 49-88 ◽  
Author(s):  
Laurence Ricard

La protection de la jeunesse est une sous-discipline du droit de la famille qui est peu étudiée par les milieux universitaires du monde juridique. Cependant, une analyse des objectifs de la Loi sur la protection de la jeunesse du Québec montre que les fondements cliniques de la Loi se heurtent souvent au fonctionnement rigide du milieu juridique. Par le biais d’une perspective relationnelle qui explique la nouvelle orientation prise par la Loi depuis les modifications de 2006, l’auteure cherche à montrer que plusieurs caractéristiques du système contradictoire ne sont pas cohérentes avec la nouvelle conception de l’enfant et de l’individu véhiculée par la Loi.


2018 ◽  
Vol 47 (2) ◽  
pp. 231-253
Author(s):  
Stéphanie Marchand ◽  
Nathalie Houlfort ◽  
Amélie Couvrette ◽  
Stéphane Guay ◽  
Steve Geoffrion

Objectif. L’objectif de cette étude qualitative est de décrire la motivation au travail des intervenants en protection de la jeunesse (PJ) en explorant leurs motifs initiaux de carrière (pourquoi avoir choisi de travailler en PJ) ainsi que leurs sources de motivation actuelles (les irritants et les avantages perçus dans leur environnement de travail). Les répercussions négatives et positives perçues de ces sources de motivation actuelles ont également émergé.Méthode. Trente intervenants en PJ ont participé à une entrevue téléphonique semi-structurée. Une analyse thématique séquenciée a été réalisée en vue d’identifier les thèmes émergents.Résultats. Les intervenants choisissent de travailler en PJ pour des motifs opportunistes (par exemple., circonstances de vie) et des motifs relationnels (par exemple., aider les jeunes). Les participants se sont aussi prononcés sur les irritants et les avantages perçus dans leur environnement de travail. À cet effet, au niveau organisationnel, les intervenants en protection de l’enfance disent, entre autres éléments, ne pas aimer la présence de violence dans leur milieu de travail. Toutefois, au plan relationnel, les participants rapportent aimer beaucoup le fait d’être témoin du cheminement des clients. Lors de l’analyse, les répercussions négatives et positives des sources de motivation actuelles ont émergé. Par exemple, compte tenu des éléments décrits comme irritants dans l’environnement, certains intervenants disent souhaiter quitter l’organisation. À l’inverse, les intervenants disent que les éléments avantageux dans leur environnement de travail les amènent à apprécier davantage leur mandat de travail.Discussion. Il semble judicieux d’élaborer un environnement de travail en PJ supportant plus la relation d’aide auprès de la clientèle. Un tel environnement permettrait de mieux satisfaire les besoins psychologiques des intervenants et soutenir leur motivation au travail, puis de réduire les difficultés de santé psychologique et de roulement de personnel.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document