peuples autochtones
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(FIVE YEARS 83)

H-INDEX

9
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 545-554
Author(s):  
Grace Huang ◽  
Irene Martin ◽  
Raymond S Tsang ◽  
Walter H Demczuk ◽  
Gregory J Tyrrell ◽  
...  

Contexte : Le programme de surveillance circumpolaire internationale assure la surveillance de cinq maladies bactériennes invasives : les pneumococcies invasives, les infections invasives à streptocoque du groupe A, l’Haemophilus influenzae, les infections invasives à méningocoque et les streptocoques du groupe B. Les maladies bactériennes invasives ont une charge de morbidité plus élevée dans les populations nordiques que dans le reste du Canada. Méthodologies : Afin de décrire l’épidémiologie des maladies bactériennes invasives dans le nord du Canada de 1999 à 2018, les données relatives aux pneumococcies invasives, aux infections invasives à streptocoque du groupe A, à l’Haemophilus influenzae, aux infections invasives à méningocoque et aux streptocoques du groupe B ont été extraites du programme de surveillance circumpolaire internationale et du Système canadien de surveillance des maladies à déclaration obligatoire (SSMDO) et analysées. Résultats : Les taux d’incidence annualisés des pneumococcies invasives, des infections invasives à streptocoque du groupe A, de l’Haemophilus influenzae, des streptocoques du groupe B et des infections invasives à méningocoque étaient respectivement de 23,3, 10,5, 8,9, 1,9 et 1,1 pour 100 000 habitants. L’incidence de la pneumococcie invasive, de l’infection invasive à streptocoque du groupe A et de l’Haemophilus influenzae de type b (Hib) était respectivement 2,8, 3,2 et 8,8 fois plus élevée dans le Nord du Canada que dans le reste du pays. Les taux de maladie ont diminué de manière statistiquement significative pour la pneumococcie invasive (β = -0,02) et ont augmenté de manière statistique pour l’infection invasive à streptocoque du groupe A (β = 0,08) et l’Haemophilus influenzae sérotype a (β = 0,04) pendant la période d’étude. Dans le Nord du Canada, les taux d’incidence annualisés des pneumococcies invasives, des infections invasives à streptocoque du groupe A et de l’Haemophilus influenzae étaient statistiquement plus élevés chez les résidents autochtones que chez les résidents non autochtones. Les taux d’incidence les plus élevés ont été enregistrés dans les groupes d’âge très jeunes et plus âgés. Conclusion : Les maladies bactériennes invasives représentent une charge de morbidité importante pour les populations nordiques du Canada. Les peuples autochtones, les enfants et les personnes âgées sont particulièrement exposés.


2021 ◽  
Author(s):  
◽  
◽  
Keyword(s):  

Cette recherche rappelle opportunément l’importance mondiale des terres et territoires détenus par les communautés, leur importance pour la protection, la restauration et l’utilisation durable des forêts tropicales à travers le monde, ainsi que les lacunes critiques dans l’architecture du développement international qui ont jusqu’à présent sapé les progrès vers la reconnaissance légale de ces terres et territoires. Nos conclusions indiquent que les peuples autochtones, les peuples afro-descendants et les communautés locales détiennent et utilisent de manière coutumière au moins 958 millions d’hectares (mha) de terres dans les 24 pays examinés, mais qu’ils ont des droits légalement reconnus sur moins de la moitié de cette superficie (447 mha). On estime que leurs terres stockent au moins 253,5 gigatonnes de carbone (GtC), jouant ainsi un rôle vital dans le maintien des puits et réservoirs de gaz à effet de serre d’importance mondiale. Cependant, la majorité de ce carbone (52 %, soit 130,6 GtC) est stockée sur des terres et des territoires détenus par les communautés et qui n’ont pas encore été légalement reconnus.


2021 ◽  
Vol 51 (1) ◽  
pp. 5-65
Author(s):  
Ghislain Otis

Certains peuples autochtones du Québec revendiquent des droits ancestraux sur le territoire visé par la Convention de la Baie-James et du Nord québécois alors qu’ils ne sont pas signataires de cette dernière. Or, la loi adoptée par le Parlement du Canada en 1977 pour donner effet à la Convention prétend éteindre les droits et les revendications territoriaux de « tous les Indiens et de tous les Inuit » dans le territoire « conventionné », et non seulement ceux des Cris et des Inuit qui sont parties à la Convention. Dans cet article, l’auteur évalue la conformité de cette disposition extinctive avec la Déclaration canadienne des droits. Il conclut qu’elle viole la Déclaration en privant, de manière injustifiée, les membres des peuples non signataires du droit de ne pas faire l’objet de discrimination raciale dans la jouissance de leur bien.


2021 ◽  
Vol 46 (3) ◽  
Author(s):  
Brooks DeCillia

Background: This research offers a critical analysis of the “moral craftwork” of the news media’s coverage of Canada’s Indigenous peoples and the justice system. Analysis: This study’s thematic analysis of three case studies, spanning almost two decades, suggests a potential shift in how Canadian journalists report on racism and structural inequalities. Recent news coverage points toward a more transparent dialogue about racism. Conclusions and implications: This study finds problematic journalistic practices linger, occluding a broader understanding of racism and colonialism. This research aims to expand the reflexivity of journalists by spotlighting this type of storytelling.Contexte : Cette recherche offre une analyse critique de « l’artisanat moral » relatif à la couverture du système judiciaire et des peuples autochtones au Canada par les médias d’information. Analyse : Cet article effectue l’analyse thématique de trois études de cas portant sur presque deux décennies de reportages. Il indique une transformation possible dans la manière dont les journalistes canadiens traitent du racisme et des inégalités structurelles. En effet, depuis peu, le reportage d’actualités semble appuyer un dialogue plus transparent sur le racisme. Conclusion et implications : Cette étude remarque cependant que des pratiques journalistiquesproblématiques perdurent, empêchant une meilleure compréhension du racisme et du colonialisme. En soulignant ces lacunes, cette recherche aspire à encourager la réflexivité parmi les journalistes.


Author(s):  
Oana Geanta
Keyword(s):  

Entre 1874 et 1996, environ 150 000 enfants des Inuits, des Métis et des Premières Nations du Canada sont arrachés de leur famille et placés dans des pensionnats, sous prétexte qu’ils bénéficieront d’une scolarisation. En réalité, l’État tente de rayer les Autochtones du territoire en les assimilant à la société eurocanadienne. L’État s’engage à « tuer l’Indien dans l’enfant ». Dans ces établissements financés par le gouvernement fédéral et dirigés par l’Église, les enfants sont obligés de renoncer à leur culture autochtone. Les enfants sont également victimes de graves supplices : négligence, travaux forcés et violence physique, psychologique et sexuelle. En reconnaissant les différents passés historiques des diverses populations autochtones, cet article se concentrera sur les Autochtones victimes de l’instauration du système des pen- sionnats au Canada, dans l’objectif de mettre en lumière les conséquences de cet évènement sur les peuples autochtones. Effectivement, la transmission intergénérationnelle des traumatismes, le cumul de difficultés individuelles et collectives, la perte culturelle, la difficulté à divulguer les sévices subis, la perpétuation de ceux-ci dans les communautés, les troubles de santé mentale, la dépendance, les suicides et les difficultés familiales ne sont que quelques séquelles découlant de l’instauration des pensionnats. Cet article vise également à sensibiliser les lecteurs à un traumatisme historique impré- gné dans l’histoire du pays, démontrant que la stigmatisation, la discrimination et le racisme à l’égard des Autochtones ne sont qu’une continuité des idéologies assimilationnistes d’autrefois.


2021 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 153-169
Author(s):  
Maxime Prévost

Jules Verne, qui appelait le Canada ‘mon pays de prédilection’, a écrit trois romans canadiens et donné jour à de forts personnages-types canadiens dans ses Voyages extraordinaires. Le mieux connu de ces personnages est Ned Land, l’intrépide harponneur de Vingt Mille Lieues sous les mers, personnage composite des identités française et anglaise, le Verne de 1869 voyant le Canada de l’immédiate post-confédération comme le lieu de la conciliation franco-anglaise. Ned Land se distingue par son amour de la liberté: au fil des décennies, Verne, endossant désormais les récriminations de l’opinion française contre les ‘Anglo-Saxons’, fera de cette caractéristique celle de tous les Franco-Canadiens, son roman Famille-sans-nom (1889) présentant cette fois l’utopie compensatoire (à savoir cette propension vernienne à faire du Canada le lieu de représentations idéalisées allant à l’encontre de l’histoire événementielle) d’une union entre Canadiens français et peuples autochtones.


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