thérapie cognitive et comportementale
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

20
(FIVE YEARS 2)

H-INDEX

1
(FIVE YEARS 0)

2020 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 13-18
Author(s):  
C. Favre

La thérapie cognitive et comportementale est particulièrement adaptée au contexte de la douleur chronique et à ses retentissements. Ses objectifs portent sur une meilleure gestion de la vie avec la douleur avec des stratégies adaptées pour y faire face, et sur le maintien de l’estime de soi et d’une vie qui a du sens. Réinvestir le quotidien, tout en tenant compte de la douleur, est essentiel. Le thérapeute s’appuie sur les principes de l’activation comportementale : faire progressivement, planifier concrètement et identifier les obstacles potentiels tels que la peur et la colère.


2017 ◽  
Vol 27 (2) ◽  
pp. 60-69 ◽  
Author(s):  
Guillaume Broc ◽  
Corinne Carré ◽  
Stéphanie Valantin ◽  
Evelyne Mollard ◽  
Violaine Blanc ◽  
...  

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S75-S75
Author(s):  
N. Neveux

Le modèle bio-psychosocial conceptualise l’état psychique comme dépendant de 3 dimensions : biologique, socioenvironnementale et psychologique. La psychiatrie permet la prise en charge du patient dans sa globalité, intervenant sur chacune de ces dimensions. Une pathologie donnée, au sens du DSM, ne suffit pas à déterminer la stratégie thérapeutique. La multiplicité des interventions possibles fait que la difficulté est parfois plus de choisir la bonne intervention thérapeutique que la technicité de cette intervention. Prenons le cas de l’épisode dépressif majeur. Dans cette indication, les antidépresseurs, la TCC et la TIP ont démontré leur efficacité . Mais dans quel cas choisir l’un, l’autre, ou une association ? L’analyse selon le modèle bio-psychosocial propose un début de réponse :– si le patient est en mesure de travailler sur ses cognitions, alors une thérapie intrapsychique comme la thérapie cognitive et comportementale est adaptée ;– si le patient présente, comme souvent, des facultés cognitives et une charge émotionnelle élevée, une thérapie interpersonnelle, axée sur les relations interpersonnelles, dans le présent, et évitant une trop douloureuse introspection, semble adaptée.Les TCC et les TIP ayant montré leur efficacité dans un grand nombre de pathologies (épisode dépressif majeur, trouble du comportement alimentaire [2,3], trouble anxieux …), il nous semble important d’apporter des éléments permettant de choisir l’abord psychothérapique auquel le patient sera le plus réceptif à un moment donné. L’objet de la présentation est de pointer les ressources thérapeutiques qui existent, et plus particulièrement, d’attirer l’attention des praticiens sur l’intérêt d’évaluer si un abord intrapsychique ou extrapsychique est préférable en fonction de l’état clinique du patient (Figure 1).


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 537-538 ◽  
Author(s):  
L. Karila ◽  
A. Wery

L’addiction sexuelle débute à l’âge adulte jeune avec un ratio hommes/femmes variant de 2 à 5/1. Le nombre de consultation pour ce motif a augmenté en France mais à ce jour, aucune étude épidémiologique n’a été menée. Différents facteurs déclenchent le comportement addictif sexuel (émotions positives, négatives, circonstances environnementales). La consommation sexuelle est excessive et concerne différents supports sexuels. Il y a au moins un orgasme quotidien pendant au moins 6 mois mais celui-ci s’accompagne toujours d’une perte contrôle, d’une perte de temps à préparer le comportement, le réaliser ou à récupérer de ses effets. Les patients dépendants au sexe se construisent une deuxième vie et sont dans la crainte permanente que cette vie, toujours dissociée de l’amour, soit découverte. La réalisation fréquente du comportement sexuel addictif altère les obligations professionnelles, familiales ou sociales. La notion de trouble hypersexualité repose sur des critères cliniques suffisamment fréquents et intenses pour entraîner des altérations du fonctionnement personnel et social sur une période d’au moins 6 mois : perte de temps ; comportements répétitifs, réalisés en réponse à un état dépressif, anxieux, à un ennui, à des événements de vie stressants ; difficultés répétées pour contrôler ou réduire de manière significative des fantasmes/envies/activités sexuelles ; engagement répétitif dans des activités sexuelles en dépit du risque de conséquences physiques ou émotionnelles pour soi ou pour les autres ; fréquence et intensité importantes des comportements sexuels. Il existe différentes formes cliniques qui sont la masturbation compulsive, la consommation compulsive de pornographie, le cybersexe, les conversations érotiques au téléphone, la fréquentation compulsive de clubs, et la séduction compulsive. Les complications de cette pathologie peuvent être d’ordre somatique, psychologique et social. La prise en charge doit être intégrée et multimodale en combinant thérapie cognitive et comportementale, soutien, approche pharmacologique, thérapie de couple et groupes d’auto-support.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document