relations interpersonnelles
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104
(FIVE YEARS 26)

H-INDEX

4
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 63 (2) ◽  
pp. 77-92
Author(s):  
Iwona Szewczak

Dans cet article, il est question de la conception de pédagogie intégrale du développement et de l’éducation de l’homme proposée par le bienheureux Edmund Bojanowski. Cette pédagogie chré[1]tienne, construite sur la base du réalisme et du personnalisme chrétien, est présentée à travers ses principes fondamentaux (fondements anthropologiques, rôle de l’éducation, importance de l’éducateur) qui, en même temps, soulignent son universalité. Centrée sur la personne humaine, la pédagogie intégrale s’exprime par le dialogue éducatif et la contextualisation historique et culturelle des relations interpersonnelles. Grâce à son caractère universel, le concept de Bojanowski peut être réalisé dans toute situation particulière du lieu et du temps, y compris dans le contexte de la communauté multiculturelle africaine. Or, l’éducation, au sens de Bojanowski, peut contribuer à fa[1]çonner les attitudes des élèves qui donnent lieu à des tentatives de dialogue et de négociation dans le contexte de la valeur de leur propre culture. De ce fait, elle s’inscrit parfaitement dans le concept de pédagogie interculturelle moderne.


2021 ◽  
pp. 57-65
Author(s):  
Mihail Poalelungi ◽  
◽  
Sergiu Suvac ◽  

La Convention européenne des droits de l'homme, au présent, l'instrument le plus efficace de protection des droits de l'homme fait preuve d'une ,,flexibilité” sans précédent par rapport aux autres traités internationaux. Les dispositions de la Convention permettent l’encadrement d'événements découlant des réalités des relations interpersonnelles plus de 70 ans après l'adoption du texte juridique. Un aspect intéressant, dans ce contexte, que révèle la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme est le lien entre la liberté de pensée et la liberté d'expression


Author(s):  
Kevin Delasalle

S’appuyant sur une thèse de sociologie consacrée au « tourment militant » au sein du Parti Socialiste et fondée sur une enquête par immersion ethnographique, l’article se propose de revenir sur les trois étapes de cette immersion – l’accès au terrain, le maintien sur celui-ci, la sortie du terrain. Seront ainsi interrogées, pour chacune d’entre elles, les stratégies plus ou moins conscientes mises en œuvre par le chercheur pour négocier sa place sur le terrain, passant progressivement du statut de jeune doctorant sympathisant à celui de « militant professionnalisé ». Assumer la double identité de militant et de chercheur nécessite de concilier, d’un côté, l’établissement et l’entretien de relations interpersonnelles sur les différentes scènes du monde militant local avec, de l’autre côté, les logiques d’objectivation qu’impose l’enquête. L’article permet ainsi de soulever la question de la négociation de la présence du chercheur sur son terrain (s’assurer des cooptations, faire ses preuves, donner des gages de fidélité…) et de l’évolution des formes que peut prendre cette négociation au cours d’une recherche par immersion ethnographique de longue durée. En offrant un accès à une intimité militante difficilement explorable par d’autres voies méthodologiques que celle ici analysée, la recherche a finalement rendu possible une sociologie « par le soi » du « tourment militant ».


2021 ◽  
Vol 17 (5) ◽  
Author(s):  
Valoua Fofana ◽  
Adou Paul Venance ◽  
Camara Mariam

Les femmes développent de plus en plus de stratégies entrepreneuriales pouvant faciliter le développement et la pérennité de leurs petites unités économiques. En dépit des niveaux très faibles du capital humain, matériel et financier, elles parviennent à devenir d'importantes entrepreneures par des stratégies de mutualisation tout aussi innovantes qu’hybrides. Ces systèmes de solidarité font l’objet de cet article. Il vise, notamment, à comprendre et analyser le processus de transformation de ces activités informelles en lien avec les différentes formes de solidarités auxquelles participent les promotrices. Pour ce faire, une enquête mixte (qualitative et quantitative) a été conduite auprès d’un échantillon aléatoire simple de 96 femmes revendiquant une réussite économique dans leurs activités à Bouaké. A terme, l’analyse des données empiriques au moyen de la démarche interactionniste suggère : (i) les déterminants des choix des réseaux par les femmes; (ii) l’accompagnement des activités par ces réseaux; (iii) la sécurisation de celles-ci par la pérennisation des activités et ; (iv) les tensions inhérentes aux relations interpersonnelles au sein des réseaux de solidarité.


2021 ◽  
Vol 58 ◽  
pp. 95-119
Author(s):  
Maxime Bolduc

Les nouveaux éditeurs québécois apparus au début des années 2000 se présentent dans leur discours comme entretenant des liens étroits avec leurs auteurs, mais également avec d’autres intervenants de la chaîne du livre, comme les libraires ou les imprimeurs. Sans réduire cet élément à une simple posture, j’avance que la mise en valeur de ce travail de proximité, présenté sous le mode de relations interpersonnelles privilégiées, constitue un point nodal de l’ethos des nouveaux éditeurs, qui l’utilisent pour se démarquer de leurs aînés, tels que Boréal et Leméac. Je montrerai comment cette « édition de proximité » se donne à voir dans le discours des auteurs et des éditeurs de la «relève», en particulier chez Le Quartanier, Alto et Marchand de feuilles. La collaboration et la proximité sont au fondement de l’ethos de ces maisons d’édition, ces valeurs participant de leur image collective. Leur camaraderie s’incarne par exemple en photos sur lesquelles on peut voir les auteurs et leurs éditeurs participant à des événements ou à des activités — littéraires ou non. Au-delà du couple attendu de l’éditeur et de son auteur, on met aussi de l’avant la proximité de nombreux intervenants de la chaîne du livre : libraires, graphistes, diffuseurs, etc. En somme, les nouveaux éditeurs semblent polir leur image en misant sur des collaborations multiples et étroites, ainsi que sur des structures éditoriales à taille humaine, ce qui semble central dans le positionnement des éditeurs de la relève.


Author(s):  
Maria Grazia Albano ◽  
Jean François d’Ivernois ◽  
Lisa Langlume ◽  
Mathieu Ahouah ◽  
Xavier de la Tribonnière

Introduction : Selon l’OMS, l’éducation thérapeutique s’adresse au patient et à sa famille, mais dans la majorité des cas, c’est le patient qui bénéficie de la plus grande part du programme éducatif. Toutefois, il est probable que les patients transmettent à leur tour des connaissances et/ou des compétences à leurs proches aidants. Selon cette hypothèse, il se réaliserait, suite à l’éducation thérapeutique, un « effet de Halo ». Les objectifs de cette étude ont été : (1) de mettre en évidence, auprès de patients éduqués et de leurs aidants, l’existence de cet effet de Halo ; (2) d’en caractériser les conséquences, tant sur les patients que sur leurs aidants ; (3) d’identifier les connaissances / compétences transmises qui ont eu le plus important impact pour les deux partenaires. Méthode : Des patients, ayant participé en 2020 à 15 programmes d’ETP organisés par le CHU de Montpellier ainsi que leurs aidants, ont été soumis à deux questionnaires distincts à remplir en ligne via Google form. L’ensemble des analyses ont été réalisées au risque alpha de 5 % à l’aide du logiciel R version 4.0.4 (The R Foundation, 1020 Vienna, Austria). Les analyses sont descriptives et analytiques utilisant des tests paramétriques ou leur équivalent quand leurs conditions de réalisation n’étaient pas remplies. Les caractéristiques sociodémographiques et les déclarations concernant le recours à l’ETP des patients ont été confrontées à celles de leurs aidants. Résultats : Cent-cinquante-sept patients (62,7 % femmes, âge moyen : 53 ans) et 59 aidants (57,6 % femmes, âge moyen : 54 ans, majoritairement conjoints) ont répondu aux questionnaires. Les patients (p) reconnaissent à 84,9 % avoir transmis des connaissances / compétences à leurs aidants (a) ce que confirment ces derniers (86,2 %) soit une p-value à 0,98. Celles-ci inciteraient les aidants à mieux comprendre la maladie (p = 69,9 % ; a = 83,1 %) avec un p < 0,001 et sont considérées, des deux côtés, utiles pour aider le patient à faire face aux urgences (p = 68,3 % ; a = 74,6 %), à mieux gérer au quotidien sa maladie (p = 61,6 % ; a = 64,4 %) et son alimentation (p = 78,4 % ; a = 81,4 %), à lui apporter un meilleur soutien psychologique (p = 56,6 % ; a = 64,4 %). L’effet de Halo semble d’une efficacité plus relative en ce qui concerne la gestion du stress, la qualité du sommeil, la qualité des relations interpersonnelles et sociales. Patients et aidants émettent des opinions non-contradictoires, même si les réponses des aidants sont constamment d’un niveau plus élevé que celles des patients. Enfin, les patients souhaitent que leurs aidants participent au programme d’ETP, mais en partie seulement (p = 49,3 % ; a = 60 %). Discussion et conclusion : Il existe bien un effet de Halo. Les patients qui éduquent à leur tour leur proche en retirent une aide utile au quotidien, liée à une meilleure compréhension par les aidants de leur maladie. De ce fait, ces derniers participent mieux à la gestion de la thérapeutique de leur proche. L’effet de Halo intervient donc non seulement sur l’empowerment de l’aidant, mais contribue plus globalement à une diffusion des compétences en santé qui devra être prise en compte dans les réflexions sur l’économie de l’ETP ainsi que sur l’avenir des programmes d’ETP associant davantage les aidants.


2021 ◽  
pp. 165-172
Author(s):  
Michel Grossetti ◽  
Claire Bidart ◽  
Adrien Defossez ◽  
Guillaume Favre ◽  
Julien Figeac

2021 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 21
Author(s):  
Aurélie Cardona ◽  
Hélène Brives ◽  
Claire Lamine ◽  
Jacques Godet ◽  
Lucie Gouttenoire ◽  
...  

L’action collective et la coopération entre des acteurs aux connaissances et pratiques variées contribuent à développer et partager de nouvelles visions, valeurs, ressources matérielles, qui étayent les processus de transition agroécologique. Ces dernières années, afin d’encourager les transitions, les incitations pour soutenir les collectifs d’agriculteurs se multiplient. Cependant, la coordination d’acteurs n’ayant pas d’habitude de travail en commun ne va pas toujours de soi. Dans cet article, nous identifions les conditions d’émergence de ces collectifs et les manières dont les acteurs y participant parviennent à se coordonner pour s’engager collectivement dans des processus de transitions agroécologiques. À partir de l’analyse compréhensive de cinq collectifs d’agriculteurs, nous montrons que l’action collective en faveur des transitions agroécologiques repose sur la capacité à mobiliser et à assembler des appuis hétérogènes dans le temps. Ces appuis sont : les relations interpersonnelles, le matériel technique, les moyens et supports de connaissances, les soutiens publics et financiers, les acteurs pivots/animateurs. Les transitions agroécologiques résultent alors d’un agencement singulier de ces appuis dans un processus de construction pas-à-pas articulant à la fois des activités planifiées et des activités spontanées issues d’opportunités ou de contraintes rencontrées. Nos résultats bousculent ainsi les visions planificatrices de la trajectoire des collectifs en pointant le rôle des dynamiques d’émergence pour leur pérennité.


2020 ◽  

Devenu « univers », « ère », « révolution » ou même « culture », le numérique est un phénomène technologique, social et culturel qui affecte les activités les plus ordinaires de notre vie quotidienne. Il modifie notre rapport à la temporalité −immédiateté, simultanéité, accélération− et à l’espace où nous sommes passés successivement d’une culture sédentaire, celle de la chaise et d’ un ordinateur du web 1.0 ; à une culture nomade, celle des dispositifs mobiles du web 2.0. Il change sinon bouleverse nos relations interpersonnelles, nos modes de penser, d’imaginer et de créer, de travailler, d’accéder au savoir ainsi que nos façons de produire et de diffuser les connaissances et les expériences du monde. En français et en espagnol, les onze contributions d’enseignants-chercheurs et de professionnels réunies dans cet ouvrage mettent en lumière comment, au XXIe siècle, le numérique touche aussi bien la _praxis_ que _l’épistémè_ des sciences humaines. Analyse discursive de SMS, de messages sur_ WhatsApp_, de _Tweets_, de commentaires en ligne, de textes juridiques et statutaires, didactisation des outils numériques en langues maternelles, traduction et adaptation de spots publicitaires, pratique numérique dans le tourisme culturel, numérisation de collections à la Bibliothèque nationale de France ou au Château de Versailles, diffusion de séries sur des plateformes numériques sont autant d’exemples qui témoignent d’ une humanité technologique façonnée par le numérique… Un numérique ouvrant la voie à un éventuel _homo numericus_ doté d’une multitude d’écrans et de claviers lui obéissant au doigt et à l’œil.


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