Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique
Latest Publications


TOTAL DOCUMENTS

193
(FIVE YEARS 26)

H-INDEX

2
(FIVE YEARS 0)

Published By Consortium Erudit

1929-7394, 1480-1132

2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 43-57
Author(s):  
Sophie Galaise

Serge Garant a été directeur artistique de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) pendant 20 ans, soit de 1966 à 1986, année de sa mort. Sous sa direction, cette société de concerts, qu’on qualifie de « doyenne des sociétés de musique actuelle au Canada », a fait oeuvre de pionnière, de partenaire de la création, de propagatrice et d’éducatrice. C’est grâce à un travail soutenu et une passion indéfectible, que Serge Garant, aidé des musiciens, de l’équipe administrative et des différents membres du conseil d’administration, a pu faire de la SMCQ un organisme de premier plan pour la promotion de la création au Québec. L’auteure retrace ici les grands moments de la société à l’ère de Serge Garant.


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 83-99
Author(s):  
Jean Boivin ◽  
Patrick Hébert
Keyword(s):  
Expo 67 ◽  

En 1967, année du centenaire de la Confédération canadienne, la tenue à Montréal d’une grande Exposition universelle internationale (« Expo 67 ») a permis à maints compositeurs québécois et canadiens d’atteindre un public large et varié. Trois oeuvres particulièrement marquantes ont été diffusées quotidiennement à l’intérieur de pavillons de l’Exposition. Tandis que Serge Garant concevait une musique de film pour le pavillon thématique L’homme et les régions polaires (oeuvre instrumentale qui deviendra un an plus tard Amuya), Gilles Tremblay réalisait la sonorisation du pavillon du Québec et Otto Joachim créait dans son studio privé l’oeuvre Katimavik, destinée au pavillon du Canada mais diffusée en plein air et entièrement élaborée à partir de sons électroniques. Différents documents montrent que ces trois oeuvres, d’une esthétique indéniablement moderne, ont été conçues en fonction d’un contexte et d’un espace public très particulier, et que leur impact sur le grand public et la critique fut considérable.


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 129-143
Author(s):  
John Beckwith
Keyword(s):  

Le manuscrit Annales Musicales du Petit-Cap se trouve dans les Archives du Séminaire de Québec. Il contient 131 chansons, paroles et mélodies, recueillies par Mgr Thomas-Étienne Hamel qui fut, dans la vie ecclésiastique et académique du Québec, l’un des personnages les plus renommés de son temps. Malgré son importance, les notes biographiques ne mentionnent que très brièvement l’intérêt qu’il portait à la musique, et les auteurs des commentaires musicaux ne semblent pas avoir examiné le manuscrit de près. Les premières 66 chansons du volume appartiennent au répertoire de chansons traditionnelles. Dans la deuxième partie du volume, on trouve 65 pièces qui comprennent des chansons, des romances, et même des vaudevilles, tirés pour la plupart du répertoire populaire français de l’époque, dont onze portent des attributions (compositeur et/ou parolier). Le volume se présente donc comme deux volumes séparés, aux intentions distinctes. Le catalogue des Archives situe la compilation de la collection « entre 1865 et 1908 ». Un examen plus détaillé suggère un laps de temps plus court, de deux ou trois ans seulement, soit au milieu des années 1860. L’article se veut une appréciation ou encore une série d’observations critiques, et non pas une étude ethnomusicologique.


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 145-154
Author(s):  
Guylaine Flamand

La petite histoire de la création de l’Orchestre symphonique de Montréal dans les années 1930 (appelé alors Société des Concerts symphoniques de Montréal) est des plus fascinantes pour quiconque s’y intéresse. Sa relation avec l’orchestre déjà existant, le Montréal Orchestra et son chef Douglas Clarke nous offre un portrait tant musical que sociologique de deux communautés vivant côte à côte et ayant du mal à se comprendre. L’article se veut un résumé de la thèse de doctorat de l’auteure dans laquelle la formation des deux orchestres est vue en détail ainsi que le conflit qui motiva la mise sur pied des Concerts symphoniques. La dualité linguistique de Montréal est une fois de plus prise à partie.


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 173-187
Author(s):  
Claude Dauphin

La place de la musique dans l’éducation au Québec est un sujet lancinant. Les sentiments du public oscillent entre la peur de la voir disparaître de la grille matière et l’assurance qu’elle y restera d’une manière ou d’une autre. Où donc s’alimente cette ambivalence ? Peut-être dans le concept même de l’éducation musicale. Dans son article, Claude Dauphin s’efforce de cerner l’objet premier de l’éducation musicale, le distinguant de celui de la formation musicale. L’un s’allie à l’éducation, l’autre connote la préparation des musiciens professionnels. S’attachant à la première acception, l’auteur examine les formes du matériel pédagogique destiné à la musique scolaire. Plus avant, il s’arrête surtout à décrire l’activité des chercheurs dans le domaine de l’éducation musicale : les sujets des mémoires et des thèses dans les universités québécoises, les disciplines associées et le rayonnement des professeurs d’universités qui ont élu comme champ de recherche la musique et l’éducation.


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 155-163
Author(s):  
Sylvain Caron
Keyword(s):  

Depuis la promulgation de la Constitution du la sainte liturgie en décembre 1963, lors du Concile de Vatican II, la musique liturgique a subi des transformations qui comptent parmi les plus importantes de l’histoire du catholicisme. Au Québec, les changements ont été d’autant plus marqués qu’ils ont coïncidé avec les bouleversements de la Révolution tranquille. Dans cet article, l’auteur propose une réflexion en plusieurs volets sur ces changements, en partant d’abord de deux courants musico-liturgiques qui prévalaient dans les années 1950, et qui sont symbolisés par le Motu proprio de Pie X et le recueil des 300 cantiques. Il procède ensuite à une périodisation des différentes phases de développement du chant post-conciliaire. C’est à la lumière de ces considérations que l’on peut faire une relecture objective de l’article lapidaire rédigé par Pierre Lapalme, au sujet de la musique choisie lors de la visite du pape au Canada en 1984. Ultimement, cette réflexion soulève la question de l’essence du chant liturgique : est-il aussi immuable que le laissait croire le Motu proprio en 1903 ?


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 29-41
Author(s):  
Jean Boivin

D’octobre 1951 à mai 1952, Serge Garant séjourne à Paris en compagnie de ses amis Wilfrid Lemoyne et Suzanne Gagnon. Tout en découvrant les trésors culturels de la capitale française, il assiste aux célèbres cours d’analyse donnés par Olivier Messiaen au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Il prend également des leçons d’écriture auprès d’Andrée Vaurabourg-Honegger, l’une des pédagogues les plus respectées de la capitale française. Cette période d’apprentissage sera marquante dans le développement du compositeur, comme en font foi plusieurs lettres et témoignages de Garant, de même que les oeuvres composées durant cette période. Cet article vise à mettre en lumière les points saillants du séjour de Garant à Paris, par exemple la découverte des oeuvres de Messiaen et de Pierre Boulez, et l’impact de cette expérience sur les activités subséquentes du compositeur québécois.


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 165-171
Author(s):  
Hélène Paul

Essentiellement nationaliste et résolument engagé à la conservation et à la défense des valeurs traditionnelles canadiennes-françaises, La Patrie (1879-1957) n’a jamais dérogé à sa mission. Journal d’un peuple en crise d’identité, il a voulu rejoindre ses lecteurs par le biais de divers domaines, dont celui des arts. À partir de 1920, le journal a accordé un espace rédactionnel accru à la culture en confiant à Gustave Comte la chronique « Théâtre, musique, cinéma ». Particulièrement significatifs des idéologies et des goûts de la société, les textes adoptent un ton éditorial dont le message s’appuie sur des valeurs patrimoniales héritées d’un passé indéracinable. Dans un tel contexte, était-il possible de faire quelques percées vers la modernité ? Des éléments de réponse sont apportés par Henri Letondal et Jean Nolin, deux critiques dont les propos ouvrent de nouvelles perspectives. De même, la chronique « La Musique » de Léo-Pol Morin donnera les « coups de poing » nécessaires à l’évolution d’une société menacée d’étouffement par sa richesse même.


2020 ◽  
Vol 19 (1-2) ◽  
pp. 21-27
Author(s):  
Marie-Thérèse Lefebvre

Recherche sur l’apprentissage musical du compositeur québécois Serge Garant durant sa jeunesse à Sherbrooke entre 1941 et 1951. L’auteure étudie l’importance du milieu familial et le rôle de trois musiciens de la région, Marcel Marcotte, Mimi Shea et Harry Long, dans la formation de compositeur avant son départ pour Paris.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document