International Review of Community Development
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Published By Consortium Erudit

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Author(s):  
Jacques Ion ◽  
André Micoud

Développés dans le double contexte, national, d’un discours consensuel sur le nécessaire renouveau de la démocratie locale et régional, d’une victoire d’une liste de gauche aux élections municipales, l’expérience des comités de quartier permet de tester, sur le cas de la ville de Saint-Étienne, le contenu et le rôle de ces nouvelles formes de groupement établis sur une base résidentielle. L’étude distingue trois types de comités définis principalement par les modes de rapport à la population qu’ils sont censés représenter ainsi que par leurs codes implicites de fonctionnement. En conclusion, les auteurs s’interrogent sur les modifications réelles introduites par l’existence de ces comités dans le système traditionnel de gestion-représentation des populations locales.


Author(s):  
Marcel Gerard

En février 1973, quelques comités regroupant des locataires de logements sociaux (logements financés par l’État, par l’intermédiaire de la Société Nationale du Logement) se sont retrouvés. Tous, ils réalisent un travail syndical, regroupant des locataires pour défendre collectivement leurs intérêts. Ainsi est née la Fédération Nationale des Habitants de Cité. Défense juridique, dossiers, soutien des comités locaux, confrontation des expériences, négociations et affrontements avec les pouvoirs publics : tel est le travail rendu possible par ce regroupement de comités. Travail réalisé avec les habitants et non pour eux.


Author(s):  
Robert Couillard ◽  
Robert Mayer

Au début des années 70, dans quelques quartiers de Montréal, on retrouvait des Maisons de quartier qui intervenaient principalement sur les questions d’aménagement. L’exemple abordé ici est celui de la Maison de quartier de Pointe St-Charles qui, à divers moments de son évolution, a été traversée par une série d’affrontements concernant l’action communautaire. L’article expose d’abord le contexte dans lequel est intervenue la Maison de quartier pour ensuite discuter des pratiques et de leurs projets socio-politiques sous-jacents. Les auteurs examinent également les contradictions avec lesquelles étaient aux prises les militants et les permanents pour mieux situer et évaluer les bilans qui ont marqué la ré-orientation des modes d’intervention de la Maison de quartier.


Author(s):  
Michel Toche

Le quartier des Grottes est situé à Genève. Près de 75% des immeubles de ce petit quartier appartiennent à la Municipalité. Depuis plus de dix ans, il est l’objet de plans successifs de rénovation auxquels s’opposent les habitants réunis en association : l’Action populaire aux Grottes. Celle-ci est parvenue jusqu’ici à faire échec au projet de démolition/reconstruction totale du quartier en réoccupant les logements et commerces vacants. À ces actions la Ville a répondu par des expulsions manu militari qui ont eu pour effet de provoquer un large soutien dans la population à la cause de cette lutte exemplaire.


Author(s):  
Gérald Doré ◽  
Denis Plamondon
Keyword(s):  

À Québec les interventions des premiers comités de citoyens se situent à la fin des années 60 dans un contexte de re-développement urbain. Après avoir présenté d’une façon synthétique l’ensemble des organisations intervenant sur les enjeux urbains dans la ville de Québec, les auteurs font porter leur analyse sur deux exemples de lutte en faisant ressortir les différences tant au plan des enjeux qu’au plan de la composition de classe de la base sociale. Qu’est-ce qui fait que l’on débouche sur une victoire plutôt que sur une défaite ? Quelques hypothèses explicatives sont énoncées. Enfin les auteurs considèrent les perspectives de lutte sur les conditions de vie.


Author(s):  
René Borremans

L’Institut Supérieur d’Architecture de l’État, La Cambre, était réputé pour les caractéristiques de son enseignement : pluraliste, critique, développant des analyses et des projets originaux, ouvert aux courants architecturaux liés aux luttes urbaines. Au cours de l’été 1979, des décisions ministérielles entraînèrent le licenciement de la moitié du corps professoral. Un système d’enseignement était brisé. Face aux décisions prises, la lutte s’est organisée dans l’institution mais a échoué : les enseignants ne sont pas réintégrés. Aujourd’hui, la lutte se poursuit sous la forme de la création, par les enseignants exclus, d’une nouvelle école. L’article retrace brièvement les événements en s’interrogeant sur les raisons qui firent échouer la lutte dans l’institution.


Author(s):  
Robert Dion ◽  
Francine Leroux

Les Centres Locaux de Services Communautaires (C.L.S.C.) ont été mis sur pied par le Gouvernement du Québec dans le cadre d’une réforme d’ensemble des services de santé et des services sociaux. Plusieurs C.L.S.C. interviennent sur les problèmes reliés à l’aménagement et au logement. C’est ainsi que le C.L.S.C. Norman Bethune a été impliqué dans quelques mouvements revendicatifs et ses organisateurs communautaires ont été appelés à collaborer avec des organisations de lutte. L’article présente une analyse du rôle du C.L.S.C. et de ses intervenants à partir de deux exemples. Le premier met principalement en cause la Société centrale d’hypothèque et de logement (gouvernement fédéral) et la compagnie propriétaire des immeubles. Cet affrontement coïncide avec les débats du C.L.S.C. en 1975. Le second exemple concerne la vente des immeubles que géraient la S.C.H.L. en 1977 entraînant des hausses de loyer pour les locataires.


Author(s):  
Marc Bachand
Keyword(s):  

Hull est une ville régionale de 60,000 habitants collée sur la capitale nationale, Ottawa. Au cours du processus de transformation de sa structure industrielle, qui a entraîné l’exode d’une partie de la population résidante, remplacée par une population nouvelle à l’emploi du gouvernement fédéral, la ville entreprit la rénovation urbaine des quartiers défavorisés entraînant l’éviction de la population. L’article après avoir décrit le contexte dans lequel sont apparus les comités de citoyens à Hull construit une périodisation de leur évolution qui renvoie à une série de coupures idéologiques ou de temps forts en termes de ré-orientation des modes d’intervention. L’action de ces comités fait appel à diverses catégories d’intervenants — membres du clergé, organisateurs communautaires, représentants de partis politiques, etc. — qui véhiculaient souvent des intérêts contradictoires. Ainsi se trouve éclairée la dynamique qui a traversé l’évolution de ces organisations populaires.


Author(s):  
Michel Wieviorka

Même si les luttes urbaines se déploient en dehors de la production pour se situer dans le champ de la vie hors travail, de la consommation collective, de la reproduction, elles ont le plus souvent été vécues et traitées, au début des années 70, dans les catégories du mouvement ouvrier et de la lutte anticapitaliste. À travers l’histoire récente des luttes urbaines en France, que synthétise brièvement l’article, se dessine un nouvel axe de ces luttes qui ne se réfère plus à une problématique marxiste. Ceux qui manifestent à vélo contre l’automobile en ville, ceux qui mettent en cause des projets d’autoroute, des plans d’urbanisme, etc. ne le font guère en termes anticapitalistes. L’action tire son sens d’elle-même, elle n’est pas interprétée comme étant celle du mouvement ouvrier. Elle articule des revendications précises à une contestation générale de la croissance et de ses conséquences. Elle mêle ainsi la défense d’intérêts particuliers, une critique culturelle et une critique démocratique du mode de gestion étatique de l’urbain. Cet axe récent des luttes urbaines pose de nombreux problèmes à l’analyse. L’auteur esquisse à leur sujet une série d’hypothèses.


Author(s):  
Nicole Brasseur ◽  
Cécile Buysse

Le Quartier Nord et le Botanique, deux quartiers populaires de Bruxelles, ont fait l’objet au cours des dix dernières années de projets de rénovation dont les conséquences sociales étaient l’expulsion de la population résidante. Des comités de lutte se sont donc constitués avec l’appui de travailleurs sociaux pour faire échec à ces projets. Dans le premier cas, il n’a pas été possible de contrer la transformation de l’espace urbain; par contre dans le second cas, et grâce en partie aux enseignements de la lutte au Quartier Nord, il n’a pas été possible aux promoteurs de réaliser leur projet. La Municipalité a appuyé les habitants et un projet de réhabilitation du quartier partiellement contrôlé par le Comité de lutte a remplacé les plans de rénovation-démolition initiaux. Des réflexions méthodologiques relatives à la mobilisation de la population concluent l’article.


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