Jean-Jacques Rifaud (1786-1852) est connu par ses découvertes pionnières et par quelques publications assez maladroites. Il laisse également d’importantes archives, dont quelques milliers de feuillets nouveaux ont été récemment portés à l’inventaire de la Bibliothèque de Genève. Outre l’Égypte, ces documents concernent aussi V enise, la Belgique, la Hollande et la Suisse. Après une présentation rapide du contenu des archives égyptiennes, cet article s’attarde plus parti- culièrement sur ses descriptions de Genève, mettant en exergue la personnalité bipolaire de l’auteur, ses prétentions, ainsi que le manque d’originalité de ses observations.