Valeur pronostique des troubles cognitifs chez les patients hospitalisés pour la prise en charge d’une artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) symptomatique

2014 ◽  
Vol 39 (2) ◽  
pp. 138
Author(s):  
U. Kassianoff ◽  
I. Désormais ◽  
R. Senamaud ◽  
P. Lacroix
2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 591-592
Author(s):  
I. Jalenques

L’objectif d’un diagnostic et d’un programme thérapeutique personnalisés pour chaque patient souffrant de troubles schizophréniques n’est aujourd’hui qu’en partie atteint. Cette session fait le point sur les dernières avancées et celles à venir concernant les outils et stratégies diagnostiques ainsi que les thérapeutiques médicamenteuses et cognitives.Si l’hétérogénéité des tableaux cliniques répondant aux critères diagnostiques de schizophrénie est une constatation bien établie, on ne sait pas encore clairement ce que recouvre cette hétérogénéité : maladies distinctes ou variabilité d’expression d’une même maladie. Outre l’intérêt théorique, identifier une étiologie revêt un intérêt pratique pour définir la stratégie thérapeutique la plus adaptée chez un patient donné car certaines caractéristiques cognitives ou évolutives ont une incidence sur les options thérapeutiques. Reste à déterminer un algorithme réaliste permettant de hiérarchiser outils et examens pour affiner le bilan diagnostique de l’ensemble des patients.L’évolution des troubles schizophréniques a été amplement modifiée suite à l’avènement des neuroleptiques en 1952. Les antipsychotiques de seconde génération sont venus compléter l’offre de soins. Les données récentes insistent sur la nécessité de traiter sans retard car la souffrance engendrée par la maladie est réelle. Avec les nouvelles molécules la prise en charge devrait être individualisée, prenant en compte les attentes et appréhensions des patients notamment face au traitement pharmacologique.Les troubles cognitifs très fréquents, hétérogènes, contribuent fortement au pronostic fonctionnel. Le profil des compétences dégradées et préservées est propre à chaque patient : une remédiation cognitive pertinente nécessite donc des prises en charge individualisées. Le bilan neuropsychologique, dans le cadre d’une évaluation intégrative multidisciplinaire, permet d’établir des liens entre les profils cognitif et fonctionnel. Les éventuelles indications de remédiation cognitive qui en découlent ne doivent pas viser l’amélioration des performances cognitives pour elles-mêmes, mais la réussite de projets concrets dans les domaines social ou professionnel à laquelle cette amélioration peut contribuer [1,2].


2010 ◽  
pp. 107-114
Author(s):  
Paul Escure ◽  
Thierry Bouillet ◽  
Jean -François Morére ◽  
Laurent Zelek

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S82-S82
Author(s):  
I. Poirot

Le recours aux benzodiazépines à visée hypnotique est fréquent dans la prise en charge des plaintes d’insomnie chronique, notamment en médecine générale. L’ANSM estime que 4,2 millions de français a utilisé une benzodiazépine à visée hypnotique en France en 2012 et souligne l’augmentation de leur utilisation dans cette indication chez les femmes de plus de 65 ans (18 % des femmes de cette tranche d’âge). La littérature internationale actuelle est à charge : troubles cognitifs, somnolence, dépendance, chutes… Oubliant les effets thérapeutiques recherchés de ce type de traitement en tant qu’« antidouleur psychique » puissant. Si on peut s’interroger sur l’intérêt des benzodiazépines dans le long terme pour la prise en charge des troubles du sommeil, notre expérience montre qu’elles constituent une alternative de court terme dans le cadre d’une souffrance psychique certaine. Dès lors, quelle place peuvent-elles avoir dans la prise en charge de l’insomnie ? Quelles sont les préconisations actuelles de leur utilisation ? Quelles alternatives peut-on proposer pour améliorer la prise en charge des troubles du sommeil et éviter leur recours abusif ?


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 560-561
Author(s):  
F. Cyprien

L’association « AZUR Psy » regroupe des psychiatres investis dans la recherche et l’innovation en psychiatrie qui mènent des travaux en collaboration entre les hôpitaux de l’inter-région Sud. La schizophrénie est une des thématiques privilégiée de cette association, les symptômes négatifs et les troubles cognitifs étant des facteurs pronostics majeurs du fonctionnement quotidien des patients. Ces symptômes restent encore aujourd’hui peu accessibles aux stratégies thérapeutiques pharmacologiques. L’objet de cette session « Forum des associations » est de présenter des travaux récents et en cours qui s’attachent à mieux comprendre les symptômes négatifs et améliorer la prise en charge des patients par des innovations thérapeutiques. Le professeur Eric Fakra présentera une revue de la littérature sur la physiopathologie des symptômes négatifs et des dysrégulations émotionnelles chez les patients schizophrènes [1]. Les travaux récents des membres de l’association utilisant une approche intégrant la biologie moléculaire et l’imagerie fonctionnelle seront également exposés. Le docteur Bruno Giordana présentera une revue de la littérature sur les méthodes de remédiation cognitive actuellement disponibles [2]. Il présentera l’intérêt de développer un nouveau programme intégratif s’adressant à des patients déficitaires et hospitalisés au long cours. Le docteur Jérôme Attal présentera les techniques de neurostimulation (stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS), stimulation transcrânienne par courant continu (tDCS), stimulation cérébrale profonde) qui font actuellement l’objet de plusieurs protocoles de recherche dans le champ des symptômes négatifs [3]. Ces techniques pourraient devenir de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les patients. Il exposera ainsi un projet de recherche en cours sur l’efficacité de la tDCS sur les symptômes négatifs dans la schizophrénie impliquant plusieurs membres de notre association. Enfin, cette session souhaite être l’occasion de présenter et de partager ce modèle de partenariat inter-régional original dans le champ de la recherche en psychiatrie et d’ouvrir notre association à de futures collaborations.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 666-666
Author(s):  
O. Bonnot

Des études cliniques et de neuroimagerie récentes permettent de penser que la musique peut être un média privilégié dans la prise en charge de patients, en particulier dans les maladies neurologiques. La musique modifie le cerveau. Comment l’expliquer ? Quelles en sont les possibles applications cliniques ? La perception des sons participe à la construction du langage préverbal et verbal, dans une dimension dyadique d’interaction. Si les perceptions sont modifiées dans l’autisme, les processus d’accordage affectif et de communication peuvent être soutenus et améliorés en musicothérapie. Celle-ci constitue donc un soin pertinent pour les enfants présentant un TSA, spécifiquement dans des dimensions vocales et rythmiques, qui vont agir sur les altérations de la communication et sur les interactions sociales des patients.De même, des méthodes de musicothérapie telles que la Communication sonore non verbale d’Edith Lecourt (La musicothérapie analytique de groupe, 2007) ou les techniques de l’improvisation clinique de Kenneth E. Bruscia (Improvisational Models of Music Therapy, 1987) permettent d’apporter une réponse thérapeutique ou un accompagnement approprié des processus de vieillissement, dans leurs aspects tant psychique, identitaire que sociologique. Notamment dans le cas de troubles cognitifs liés à l’âge : les patients souffrant de maladies neurodégénératives de type Alzheimer pourront ainsi bénéficier efficacement des apports neuropsychologiques de la musique et de la musicothérapie.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S48-S48
Author(s):  
P. Robert ◽  
R. David

Les objets technologiques, dont les nouvelles technologies de l’information et de la communication (nTIC), ainsi que les jeux vidéo dits « sérieux » (serious games) envahissent notre quotidien depuis quelques années. Leur utilisation dans les disciplines médicales est actuellement en développement croissant, notamment dans le domaine des neurosciences et du vieillissement. L’objectif de ce symposium est de présenter, en premier lieu, les recommandations scientifiques actuelles sur l’utilisation des nTIC et des serious games dans la prise en charge du sujet âgé et des atteintes neuropsychiatriques pouvant être associées. Ensuite, seront présentées les méthodes, utilisant les nTIC et les serious games, permettant d’améliorer l’évaluation et le dépistage des troubles cognitifs et des symptômes thymiques et comportementaux, ainsi que les stratégies non pharmacologiques, utilisant ces outils technologiques, permettant la stimulation des performances cognitives et la prise en charge des perturbations thymiques.


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