Les nouvelles technologies en neuropsychiatrie : de l’évaluation à la stimulation

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S48-S48
Author(s):  
P. Robert ◽  
R. David

Les objets technologiques, dont les nouvelles technologies de l’information et de la communication (nTIC), ainsi que les jeux vidéo dits « sérieux » (serious games) envahissent notre quotidien depuis quelques années. Leur utilisation dans les disciplines médicales est actuellement en développement croissant, notamment dans le domaine des neurosciences et du vieillissement. L’objectif de ce symposium est de présenter, en premier lieu, les recommandations scientifiques actuelles sur l’utilisation des nTIC et des serious games dans la prise en charge du sujet âgé et des atteintes neuropsychiatriques pouvant être associées. Ensuite, seront présentées les méthodes, utilisant les nTIC et les serious games, permettant d’améliorer l’évaluation et le dépistage des troubles cognitifs et des symptômes thymiques et comportementaux, ainsi que les stratégies non pharmacologiques, utilisant ces outils technologiques, permettant la stimulation des performances cognitives et la prise en charge des perturbations thymiques.

2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S31-S31
Author(s):  
R. David

Les déficits de l’olfaction sont de plus en plus mis en évidence dans les pathologies psychiatriques (troubles bipolaires) comme dans les pathologies neurologiques et dégénératives (maladie de Parkinson, maladie d’Alzheimer). Ils peuvent constituer un marqueur de vulnérabilité et de dépistage précoce pour certaines de ces pathologies, mais ils peuvent aussi constituer une alternative prometteuse dans la prise en charge non pharmacologique de certaines perturbations émotionnelles et comportementales (anxiété, dépression, troubles du sommeil…), ainsi que de certains déficits cognitifs et mnésiques dans le spectre des pathologies neuropsychiatriques. L’objectif de ce symposium est tout d’abord de présenter les bases neurobiologiques de l’olfaction et de ses déficits, puis d’aborder l’intérêt du dépistage précoce des déficits de l’olfaction dans les pathologies neuropsychiatriques ainsi que les modalités thérapeutiques de la stimulation sensorielle olfactive en lien avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 547-548
Author(s):  
I. Osmond ◽  
N. Bouaziz ◽  
P. Schenin-King ◽  
S. Braha ◽  
D. Januel

IntroductionLa rTMS est une technique non invasive modulant l’excitabilité corticale. Elle peut améliorer les performances mnésiques des patients âgés souffrant de troubles cognitifs. L’objectif est de présenter l’évolution des fonctions mnésiques de patients traités par rTMS. Sujet 1 : 73 ans, patient inclus dans une étude ayant pour but d’évaluer l’impact de la rTMS sur les troubles cognitifs. Le critère principal est l’évolution de la MoCA.MéthodeStimulation du cortex préfrontal dorso-latéral droit à 1 Hz. Le patient reçoit 20 séances sur 4 semaines, 8 séances le 2e mois, 4 séances le 3e mois puis 6 séances les 3 derniers mois.RésultatsMoCA pré-inclusion : 25/30. Augmentation progressive jusqu’à M6 pour atteindre 30/30 puis diminution entre M6 et M12 jusqu’à 27/30. Sujet 2 : 81 ans, patient atteint de la maladie d’Alzheimer depuis 5 ans, traité par Donepezil. Méthode : protocole iTBS, 600 pulses, sur cortex dorso-latéral préfrontal gauche, à 80 % du seuil moteur gauche. Quarante séances sur 4 semaines. Le MMSE initial est de 16/30. Le MMSE post-rTMS immédiat s’élève à 20/30 et le MMSE à 3 mois à 24/30. Sujet 3 : 73 ans, patiente présentant des plaintes mnésiques à type d’atteinte isolée de la mémoire épisodique verbale. Elle est traitée par Duloxétine 30 mg/j et Rivastigmine patch 4,6 mg/. Méthode : 30 séances d’iTBS, 600 pulses, à 80 % du seuil moteur appliqué sur le cortex dorso-latéral préfrontal gauche, sur 3 semaines, répétée à M3. La MoCA pré-stimulation est à 15/30 et augmente à 19/30 après la seconde série.ConclusionLa rTMS a montré des résultats positifs et encourageants pouvant être une piste pour la future prise en charge des troubles mnésiques chez le sujet âgé.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S119-S119
Author(s):  
G. Ben-Sadoun ◽  
G. Sacco ◽  
J. Piano ◽  
P. Foulon ◽  
R. David ◽  
...  

La prise en charge non-pharmacologique de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées (MA) représente un enjeu de santé majeur chez les personnes âgées . L’environnement Enrichi (EE), combinaison de stimulations cognitive, physique et d’engagement social en contexte émotionnel positif, apparaît comme une méthode efficace pour lutter contre la progression d’une MA . La principale difficulté est de proposer aux patients un EE adapté et motivant. Les serious games peuvent aider dans ce sens . Xtorp est un Serious exerGame (à activité physique, SeG) d’action/aventure développé pour KinectTM. Le joueur pilote un sous-marin (Fig. 1). Il doit devenir Amiral 5 étoiles en collectant de l’expérience au cours de batailles et missions. Dix patients (MA stade léger) et 8 témoins ont suivi un programme d’entrainement avec le jeu durant 1 mois, réparties en 12 séances. Les performances au jeu, les émotions perçues (PANAS) et l’intensité d’effort physique induite par le jeu ont été étudiées. Tous les participants ont terminé au moins une fois Xtorp. Les patients ont une capacité de jeu inférieure aux témoins (temps total de jeu et vitesse de progression patents : 420 minutes et 185 points d’expérience/minute, témoins : 489 minutes et 287 points d’expérience/minute). Les patients et les témoins n’ont quasiment ressenti que des émotions positives, légèrement plus fortes pour les témoins (PANAS positifs patients : 27/50, témoins, 36/50 ; PANAS négatifs patients : 12/50, témoins 11/50). Enfin, le jeu a été stimulant physiquement mais à un moindre degré chez les patients (fréquence cardiaque de réserve moyenne et pic par séance patients : 33 % et 53 %, témoins : 44 % et 62 %). En conclusion Xtorp est un EE utilisable, motivant qui permet de réaliser une activité physique potentiellement modérée chez des patients présentant des troubles cognitifs.


2021 ◽  
Vol 42 ◽  
pp. A96
Author(s):  
Y. Izidbih ◽  
M. Jallouli ◽  
M. Snoussi ◽  
R. Ben Salah ◽  
C. Damak ◽  
...  
Keyword(s):  

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 591-592
Author(s):  
I. Jalenques

L’objectif d’un diagnostic et d’un programme thérapeutique personnalisés pour chaque patient souffrant de troubles schizophréniques n’est aujourd’hui qu’en partie atteint. Cette session fait le point sur les dernières avancées et celles à venir concernant les outils et stratégies diagnostiques ainsi que les thérapeutiques médicamenteuses et cognitives.Si l’hétérogénéité des tableaux cliniques répondant aux critères diagnostiques de schizophrénie est une constatation bien établie, on ne sait pas encore clairement ce que recouvre cette hétérogénéité : maladies distinctes ou variabilité d’expression d’une même maladie. Outre l’intérêt théorique, identifier une étiologie revêt un intérêt pratique pour définir la stratégie thérapeutique la plus adaptée chez un patient donné car certaines caractéristiques cognitives ou évolutives ont une incidence sur les options thérapeutiques. Reste à déterminer un algorithme réaliste permettant de hiérarchiser outils et examens pour affiner le bilan diagnostique de l’ensemble des patients.L’évolution des troubles schizophréniques a été amplement modifiée suite à l’avènement des neuroleptiques en 1952. Les antipsychotiques de seconde génération sont venus compléter l’offre de soins. Les données récentes insistent sur la nécessité de traiter sans retard car la souffrance engendrée par la maladie est réelle. Avec les nouvelles molécules la prise en charge devrait être individualisée, prenant en compte les attentes et appréhensions des patients notamment face au traitement pharmacologique.Les troubles cognitifs très fréquents, hétérogènes, contribuent fortement au pronostic fonctionnel. Le profil des compétences dégradées et préservées est propre à chaque patient : une remédiation cognitive pertinente nécessite donc des prises en charge individualisées. Le bilan neuropsychologique, dans le cadre d’une évaluation intégrative multidisciplinaire, permet d’établir des liens entre les profils cognitif et fonctionnel. Les éventuelles indications de remédiation cognitive qui en découlent ne doivent pas viser l’amélioration des performances cognitives pour elles-mêmes, mais la réussite de projets concrets dans les domaines social ou professionnel à laquelle cette amélioration peut contribuer [1,2].


2008 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. A4
Author(s):  
Z. Mokrani ◽  
N. Illi ◽  
R. Lauretta ◽  
F. Peyras ◽  
V. Soulleihet ◽  
...  

2010 ◽  
Vol 20 (7) ◽  
pp. 545
Author(s):  
C. Delbaldo ◽  
P. Caillet ◽  
D. Pouessel ◽  
E. Paillaud ◽  
S. Culine
Keyword(s):  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document