Prise en charge de l’hypersexualité dans la maladie de Parkinson. Intérêt de la présence de l’entourage lors de l’évaluation médicale

2015 ◽  
Vol 44 (3) ◽  
pp. e51-e58 ◽  
Author(s):  
Pierre Grandgenevre ◽  
Frédérique Warembourg ◽  
Nicolas Carrière ◽  
Alexandra Vaillant ◽  
Luc Defebvre ◽  
...  
2016 ◽  
Vol 45 (5) ◽  
pp. 522-531
Author(s):  
Arnaud Leroy ◽  
Jean Roche ◽  
Kathy Dujardin ◽  
Didier Duthoit ◽  
François Puisieux ◽  
...  

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 578-578 ◽  
Author(s):  
A. Poisson

Les hallucinations dans la maladie de Parkinson sont une complication relativement fréquente au stade des complications cognitives de la maladie. Étant généralement peu inquiétantes, le sujet ne les rapportera pas toujours spontanément. Pourtant, elles peuvent en effet signer l’entrée dans une psychose ou une démence parkinsonienne. Elles grèvent la qualité de vie du patient, de son entourage et parfois mettent en péril le maintien à domicile des sujets. Elles ne doivent donc pas êtres négligées. Classiquement les hallucinations dans la maladie de Parkinson sont d’abord visuelles, parfois mineures (simples de passage à la périphérie du champ visuel) ou au contraire très élaborées.Leur physiopathologie demeure imparfaitement connue. L’atteinte visuelle centrale, et notamment au niveau de l’intégration des données visuelles semble jour un rôle majeur. Cependant, d’autres systèmes dont le fonctionnement est perturbé dans la maladie de Parkinson sont impliqués dans la survenue des hallucinations : système visuel périphérique (rétine), voies régulatrices du cycle veille sommeil et notamment du sommeil paradoxal et enfin le système frontal et notamment exécutif.La prise en charge des hallucinations dans la maladie de Parkinson est relativement stéréotypée. Il faut tout d’abord dépister pour les éliminer les facteurs favorisants, notamment de type médicamenteux ou métabolique. Si les hallucinations persistent, le traitement antiparkinsonien doit être revu rapidement avec en priorité la diminution ou l’arrêt des anticholinergiques, des agonistes dopaminergiques et de l’amantadine, puis des inhibiteurs de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT) et de la monoaminoxydase B (MAO B). Au besoin, les doses de dopamine peuvent être diminuées. Ces adaptations thérapeutiques permettent en général de contrôler les hallucinations, parfois au détriment de l’état moteur. Malgré tout, si les hallucinations persistent, un traitement neuroleptique par petites doses de clozapine peut être indiqué avec en générale une excellente efficacité.


2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 577-577
Author(s):  
F. Limosin

La maladie de Parkinson a longtemps été considérée comme un trouble neurodégénératif d’expression motrice pure. Il est à ce jour établi que la triade symptomatique hypertonie extrapyramidale-tremblement- akinésie ne peut résumer la complexité du trouble. Pouvant inaugurer la maladie ou survenir plus tardivement, les symptômes non moteurs, qu’ils soient cognitifs ou psychiatriques, ont un retentissement majeur sur l’autonomie fonctionnelle et la qualité de vie des patients [1]. Les troubles psychiatriques comorbides à la maladie de Parkinson, par leur fréquence et leur impact, nécessitent un repérage et une prise en charge spécifiques et précoces, s’inscrivant dans une approche holistique centrée sur le patient. En effet, la dépression est souvent sous-évaluée et de fait sous-traitée chez le sujet souffrant de maladie de Parkinson. Parmi les autres symptômes pouvant compliquer la prise en charge de ces patients, les manifestations liées au syndrome de dérégulation dopaminergique peuvent également relever d’une prise en charge psychiatrique adaptée [2]. Quant aux hallucinations visuelles, elles sont fréquentes et constituent un marqueur d’évolution, signant parfois l’entrée dans un processus démentiel ou dans ce que l’on qualifie de « psychose » parkinsonienne [3]. Dans un tel contexte, cette session thématique se propose de présenter un état des connaissances sur les spécificités et les conséquences des troubles psychiatriques associés à la maladie de Parkinson et de préciser les stratégies de dépistage et de prise en charge spécifiques.


2007 ◽  
Vol 163 (4) ◽  
pp. 163
Author(s):  
J.L. Houeto ◽  
M. Vidailhet ◽  
I. Bourdeix ◽  
K. Rerat

2016 ◽  
Vol 172 ◽  
pp. A107
Author(s):  
Amaya Saenz ◽  
Cathy Sobra ◽  
Hélène Joossens ◽  
Sandra Desdouits ◽  
Nathalie Ehrlé ◽  
...  

2017 ◽  
Vol 17 (184) ◽  
pp. 86
Author(s):  
R. Fakhfakh ◽  
A. Mallek ◽  
A. Yahia ◽  
M.H. Elleuch

2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 102-103
Author(s):  
F. Lejuste ◽  
A. Haroche ◽  
C. Rabu

Le pramipexole est un agoniste dopaminergique utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson. Plusieurs publications récentes suggèrent son efficacité comme traitement adjuvant de la dépression résistante unipolaire ou bipolaire [1–3,5]. Nous présentons deux cas de dépression résistante traitée par pramipexole.Cas no 1Femme de 63 ans, hospitalisée dans le service de psychiatrie de l’hôpital Henri-Mondor (Créteil) pour un épisode dépressif majeur d’intensité sévère sans caractéristiques psychotiques, dans le cadre d’un trouble dépressif récurrent, résistant à l’escitalopram 20 mg/j et à la venlafaxine 300 mg/j. Une cure de cinq séances d’électro-convulsivotérapie (ECT) a été conduite, avec une efficacité partielle, interrompue pour mauvaise tolérance, et suivie d’une rechute rapide. L’introduction du pramipexole (1,4 mg/j) a été suivie d’une rémission complète, rapide (en 15 jours) et durable (après deux mois de traitement), en association à la lamotrigine (100 mg/j à la fin de notre prise en charge).Cas no 2Femme de 68 ans, hospitalisée dans notre service pour un épisode dépressif majeur d’intensité sévère sans caractéristiques psychotiques, dans le cadre d’un trouble bipolaire de type 3, résistant à plusieurs lignes de traitement bien conduites, dont un tricyclique (clomipramine). Au début de notre prise en charge, elle est traitée par acide valproïque et quiétiapine. Amélioration rapide (en 15 jours) sous pramipexole (1,76 mg/j), en association à la lamotrigine (50 mg/j à la fin de notre prise en charge) et l’acide valproïque (750 mg/j). Dans ces deux cas, le pramipexole a été efficace sans être associé à un antidépresseur, pour des patients ayant une indication d’ECT. Il n’a pas été constaté d’effets indésirables. La présentation clinique était centrée sur le ralentissement psychomoteur, l’anhédonie, l’apragmatisme, l’anesthésie affective. Ces dimensions symptomatiques pourraient être liées aux dysfonctions du système dopaminergique [4]. Ce tableau clinique pourrait être prédictif de l’efficacité des agonistes dopaminergiques.


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