Démence et troubles cognitifs chez les personnes âgées dans une zone rurale du Bénin (Afrique de l’Ouest)

2008 ◽  
Vol 56 (2) ◽  
pp. 104-105
Author(s):  
M. Guerchet ◽  
N. Moussiliou Paraiso ◽  
D. Houinato ◽  
P. Nubukpo ◽  
J.-P. Clément ◽  
...  
2017 ◽  
Vol 20 ◽  
pp. 12-25
Author(s):  
Salfo Savadogo ◽  
Issaka Ouedraogo ◽  
Adjima Thiombiano

Cette étude analyse les stratégies locales de dénomination des espèces végétales par les Mossé des régions du nord, du centre nord, du centre et du Plateau Central du Burkina Faso et leurs perceptions des plantes. A travers des interviews semi directes auprès de 1437 personnes âgées d’au moins 60 ans et des jeunes de moins de 40 ans personnes âgées d’au moins 40 ans des différentes localités, l’étude a pu montrer les critères de dénomination, les conceptions que les populations ont des espèces végétales ainsi que l‘impact de ces connaissances dans la conservation de la phytodiversité. 72 espèces au total ont été décrites. Elles sont réparties en 51 genres et 29 familles. Les familles dominantes sont les Commelinaceae et les Fabaceae-Mimosoideae. Dans la taxonomie locale faite sur les plantes en milieu rural Mossé, 16 critères sont utilisés. Les critères les plus cités par la population sont l’usage fait de la plante (94 %), le mysticisme lié à l’espèce (86 %), l’écologie ou le milieu de vie de l’espèce (83 %), la dualité mâle/femelle (83 %), la couleur des organes ou parties de la plante (81 %), l’origine de la plante (80 %), la morphologie foliaire (76 %), la présence d’organes saillants sur la plante (75 %) et le mode de dissémination des fruits ou des graines (74 %). Les noms botaniques attribués aux plantes varient d’une région à une autre. Les populations ont des perceptions vis-à-vis de nombreuses espèces. Ainsi, les espèces comme Stereospermum kunthianum, Calotropis procera, Ozoroa insignis, Faidherbia albida, Maytenus senegalensis et Biophytum umbraculum sont frappées de mysticisme. Elles sont toutes craintes par les populations et sont dans certaines localités à l’abri d’exploitations multiformes humaines. Cela contribue à une meilleure conservation de la biodiversité.


2010 ◽  
pp. 114-119
Author(s):  
Thierry Pellarin ◽  
Truong Tran ◽  
Jean-Paul Laurent ◽  
Théo Vischel

1969 ◽  
Vol 62 (1) ◽  
pp. 139-150
Author(s):  
Julien Bondaz

Comparer la divination par la souris pratiquée au Burkina Faso et les pratiques de dératisation observées au Mali revient à mettre en évidence une même logique de pistage. Dans les deux cas, il s’agit d’expliciter le désordre des choses et les afflictions concernant les humains afin de leur trouver un remède. La comparaison entre les activités du devin spécialiste de myomancie et celle du dératiseur invite alors à interroger les rapports entre pistage cynégétique et procédé divinatoire, mais aussi, plus largement, entre paradigme indiciaire et démarche scientifique. Basé sur une description de la divination par la souris à partir de données tirées de la bibliographie et sur les résultats d’une enquête ethnographique sur les interactions entre humains et rongeurs à Bamako (Mali), cet article oriente ainsi la réflexion non seulement vers la classification des rongeurs, les formes de commensalité ou les techniques de piégeage, mais aussi vers l’interprétation des traces comme activité commune aux devins, aux dératiseurs et aux chercheurs.


2009 ◽  
Vol 19 (3) ◽  
pp. 351-372 ◽  
Author(s):  
Françoise Gourmelon ◽  
Jade Georis-Creuseveau ◽  
Mathias Rouan ◽  
Souadou N'Diaye

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document