Flora et Vegetatio Sudano-Sambesica
Latest Publications


TOTAL DOCUMENTS

45
(FIVE YEARS 7)

H-INDEX

1
(FIVE YEARS 0)

Published By University Library J. C. Senckenberg

1868-3606, 1867-8653

2020 ◽  
Vol 23 ◽  
pp. 3-13
Author(s):  
Hospice Gbèwonmèdéa Dassou ◽  
Rodrigue Idohou ◽  
Aristide Cossi Adomou ◽  
Jéronime Marie-Ange Sènami Ouachinou ◽  
Hounnankpon Yédomonhan

Ipomoea beninensis Akoègn., Lisowski & Sinsin (Convolvulaceae) is the only endemic plant known for Benin. To date, no data exist on its usages, distribution, abundance, and threats. An improved understanding of indigenous knowledge and of local practices can provide insight into how the species could be sustainably conserved. We interviewed 114 local residents for collecting ethnobotanical and ethnoecological data in six sites known to host the species. Data were processed by calculation of descriptive statistics and variance and multivariate analyses. A total of twelve uses were reported. Among them, treatment of varicella (19%), malaria (18%) and fodder (17%) were the most recurrent. These mainly involve use of the species rootstock. Almost all respondents mentioned decline of the species in natural habitats. None of them was aware about the endemic status of the species. Consequently, negative practices toward the protection of I. beninensis were prevalent among local residents. Several conservation measures are proposed to ensure the longterm survival of I. beninensis.


2020 ◽  
Vol 23 ◽  
pp. 27-32
Author(s):  
Idriss Tourgou Kanika ◽  
Christophe Djekota Ngarmari ◽  
Elvire Hortense Biye
Keyword(s):  

Au Tchad, à cause de ses retombées financières une attention particulière est prêtée aux arbres à karité (Vitellaria paradoxa C.F.Gaertn.). Cependant, cette culture est menacée par les plantes vasculaires parasites de la famille des Loranthaceae. La présente étude a été effectuée dans 3 sites dans la région du Mandoul pour évaluer l’ampleur des attaques de Loranthaceae (gui africain) sur des arbres en fonction des classes de circonférence du tronc à 1,5 cm du sol. Elle a consisté à dénombrer sur une de surface, les arbres à karité infestés et les touffes de parasites rencontrées sur ces arbres, afin de déterminer leur taux et leur intensité d’infestation. Les résultats obtenus montrent que Tapinanthus dodonaeifolius (DC) Danser a été trouvée comme la seule espèce de Loranthaceae qui parasite les arbres karité étudiés dans la zone d’étude. Le taux moyen d’infestation estimé à 73% augmente avec l’âge des arbres karité. La moyenne d’intensité de l’infestation/arbre (2,75 touffes à Békôh, 2,27 à Yomi and 2,04 à Bébopen) montre que Tapinanthus dodonaeifolius constitue une réelle menace pour les peuplements de karité dans la zone d’étude. Il reste à rechercher le seuil d’infestation qui provoque une réduction significative de la fructification. Pour l’instant, bien que pénible à cause de la hauteur des arbres adultes, la lutte mécanique contre les Tapinanthus par la coupe systématique des branches infestées est urgente dans les parcs à karité dans cette zone d’étude.


2020 ◽  
Vol 23 ◽  
pp. 15-26
Author(s):  
Jesugnon Fifamè Murielle Féty Tonouéwa ◽  
Eméline Sèssi Pélagie Assèdé ◽  
Samadori Sorotori Honoré Biaou

Acacia auriculiformis, un bois énergie, suscite de plus en plus des intérêts de bois d’œuvre au niveau des industriels de bois au Bénin. L’appréciation des performances de l’espèce dans les usines et en plantation est déterminante pour la vulgarisation de l’espèce comme alternative pour mitiger la déforestation en lien avec la demande en bois d’œuvre. L’objectif principal de ce travail est donc d’évaluer les conditions entourant l’adoption de Acacia auriculiformis comme espèce de bois d’œuvre au Bénin, Afrique de l’Ouest. Au total, 154 usines de bois et 25 plantations ont été enquêtées dans les zones abritant les plantations à A. auriculiformis. A. auriculiformis est l’espèce la plus fréquente dans les usines de bois (81%) suivie de Afzelia africana (55%), Tectona grandis (47%) et Khaya senegalensis (47%). Les superficies des plantations à A. auriculiformis ont augmenté entre 1999 et 2019. Les connaissances sur l’utilisation de ce bois sont variables dans la zone d’étude. Le bois de A. auriculiformis est apprécié comme bois d’œuvre parce qu’il présente une couleur esthétique, un séchage rapide, une facilité de mise en œuvre, une imprégnabilité élevée, une densité moyenne à élevée et un bel aspect après mise en œuvre. Cependant, son bois fournit beaucoup de sciure, a beaucoup de nœuds et présente une déformabilité moyenne. Sa disponibilité et son accessibilité sont les principaux facteurs justifiant la préférence de l’espèce par les industriels de bois d’œuvre. Cette forme d’utilisation de l’espèce est également remarquée au Togo, en Côte d’Ivoire. L’espèce présente une bonne perspective d’utilisation comme bois d’œuvre.


2019 ◽  
Vol 22 ◽  
pp. 3-15
Author(s):  
François Kagambega

Au Burkina Faso, les unités d’aménagements forestiers (UAFs) sont confrontées à une forte pression anthropique qui cause la dégradation des ressources ligneuses dont Vitellaria paradoxa est l’une des espèces surexploitées. Afin de contribuer à la gestion durable de ces UAFs, il s’avère nécessaire d’analyser l’impact des pressions anthropiques sur la phytodiversité et la dynamique de Vitellaria paradoxa. Ainsi, des facteurs tels que l’agriculture, la coupe illégale de bois, le pâturage et les feux non autorisé ont été évalués dans l’UAF 2, l’UAF B et l’UAF C, et des inventaires forestiers y ont été conduits. Les résultats montrent que le pâturage et les feux non autorisé ont été les facteurs les plus fréquents dans les UAFs, surtout dans l’UAF C (> 90%) alors que les autres facteurs ont été plus observés dans l’UAF 2. La phytodiversité mesurée est presque similaire dans les UAFs avec toutefois des indices de diversité plus élevés dans l’UAF 2. La structure de V. paradoxa montre une prédominance d’individus jeunes dans les UAFs et des densités plus élevées dans l’UAF C tandis que sa régénération est plus importante dans l’UAF 2. L’état sanitaire de l’espèce est globalement satisfaisant bien que la principale menace soit l’infestation des Loranthaceae, plus importante dans l’UAF 2 (7%). L’exploitation durable des UAFs nécessite la mise en œuvre d’un programme de conservation avec une forte implication des populations riveraines.


2019 ◽  
Vol 22 ◽  
pp. 16-22
Author(s):  
Urbain Dembélé ◽  
Aïssata A. Diallo ◽  
Anne Mette Lykke ◽  
Yénizié Koné ◽  
Bino Témé ◽  
...  

Carapa procera is a wild oil tree species traditionally exploited in Mali for seed oil. Carapa oil is highly sought because of therapeutic, cosmetic, insecticidal and repellent properties. The purpose of this work was to contribute to the understanding of local practices in C. procera oil production and local perceptions related thereto. The method used was based on surveys in four production localities and tests of oil production according to the traditional processes practiced by the processors. Two methods of seed storage and oil extraction processes were identified. Women were the main actors in seed collection and oil processing. The average oil extraction efficiency from the seeds was 23.1% and varied among sites. The wet extraction process was the most efficient. In addition to socio-cultural considerations, difficulties related to technology (lack of adequate extraction equipment) and the decrease of carapa populations limit the full development of processing activities. It is necessary to undertake options to improve traditional oil production processes such as education and introduction of shea presses in order to reduce labour intensity, improve efficiency and ensure quality standards. It also requires action for the sustainable management and conservation of the carapa species.


2019 ◽  
Vol 22 ◽  
pp. 36-42
Author(s):  
Susanna E. Schmidt-Groh ◽  
Markus Bernhardt-Römermann ◽  
Adjima Thiombiano ◽  
Karen Hahn

Knowledge about the herbaceous layer in relation to environmental factors in West African savannas is still scarce. Early life-cycle events like germination of the herbaceous species are of special interest, as these stages can play critical roles in establishing of the plants and determine population and community dynamics. We aim to assess intraspecific differences in the germinability of herbaceous savanna species with respect to environmental conditions to reveal adaptations in this early life cycle stage. The study was conducted in the Sudanian savanna of Burkina Faso in West Africa. We collected seeds of two annual herbs (Chamaecrista mimosoides, Spermacoce stachydea) along a climatic gradient from different habitats and land use types and conducted germination experiments under equal conditions in climate chambers. For both species several environmental factors showed a significant impact on the germination rates. While higher precipitation caused an increase in the germination rate only for S. stachydea, habitat conditions had a significant influence for both species. Intermediate habitats with balanced soil moisture caused an enhancement of the germination success. Moreover shrub cover had a positive effect on the germinability of C. mimosoides, whereas the germinability of S. stachydea decreased due to an increasing herbaceous cover. The study showed that certain environmental factors are able to modify the intraspecific variability of the germinability trait, which might affect the establishment of the species populations.


2019 ◽  
Vol 22 ◽  
pp. 23-35
Author(s):  
Sara Danièle DIENG ◽  
Fatimata Niang-Diop ◽  
Mamadou Diop ◽  
Assane Goudiaby ◽  
Bienvenu Sambou ◽  
...  

Cette étude avait pour objectifs : 1) d’identifier et de caractériser les acteurs impliqués dans la filière des produits à usage médicinal tirés de Cordyla pinnata, Detarium microcarpum et Detarium senegalense au Sénégal; 2) d’analyser l’organisation de cette filière et l’importance des parties utilisées ; 3) d’analyser la commercialisation de ces produits ; 4) d’identifier les forces, faiblesses, opportunités et menaces de la filière. L’échantillonnage en boule de neige a été utilisé et a permis d’interroger, à l’aide de guides d’entretien 13 tradipraticiens locaux, 3 récolteurs et 17 herboristes. Les résultats ont révélé que les acteurs de cette filière, majoritairement des hommes, entretenaient des relations de coopération et qu’ils bénéficiaient de l’appui de la société civile en termes de formation et d’organisation. Les racines et les écorces de Cordyla pinnata et Detarium microcarpum étaient plus utilisées tandis que celles de Detarium senegalense étaient peu commercialisées. Les écorces, les racines et les feuilles étaient vendues entre 0,11 et 0,29Euro/100g. Une partie des écorces était transformée en poudre avant d’être commercialisée chez les herboristes entre 1,05 Euro/100g (pour Cordyla pinnata) et 1,52 Euro/100g (Detarium microcarpum). Les prix étaient plus élevés à Dakar. Les parties tirées de Cordyla pinnata étaient essentiellement utilisés contre les parasitoses intestinales tandis que celles de Detarium microcarpum et dans une moindre mesure celles de Detarium senegalense servaient à soigner les dermatoses. Les faiblesses de cette filière concernaient essentiellement l’exploitation anarchique de la ressource et la raréfaction saisonnière de certains produits tandis que l’éloignement des sites d’approvisionnement menaçait son bon fonctionnement. Mots clés : produits à usage médicinal, Cordyla pinnata, Detarium microcarpum, Detarium senegalense, filière, Sénégal.


2018 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. 7-24
Author(s):  
Rodrigue Constant Sani Sandjong ◽  
Mama Ntoupka ◽  
Toua Vroumsia ◽  
Adamou Ibrahima
Keyword(s):  

La gestion forestière durable est étroitement dépendante de la compréhension de la dynamique structurale. Cette étude vise la description de la structure de la végétation ligneuse du Parc National de Mozogo-Gokoro, situé en zone soudano- sahélienne au Cameroun. À l’issue d’un inventaire floristique, prenant en compte tous les individus ligneux, les analyses ont porté sur les paramètres suivants: la structure diamétrale, les types de tiges, la répartition en classes de hauteurs, les types biologiques et les types végétatifs. Ces différentes formes de caractérisation ont prouvé globalement le vieillissement du peuplement. Les pourcentages des types végétatifs montrent une végétation dominée par les arbustes (63,12 %), mais avec une présence non négligeable de lianes (26,34 %) et d’arbres (10,54 %). À partir des tests de corrélations diamètres-hauteurs, le paramètre types de tiges, avec une domination des hautes (1521 tiges/ha) et moyennes tiges (733 tiges/ha), est démontré plus crédible dans l’étude de la structure intégrale de la végétation ligneuse. L’analyse structurale des espèces présente quant à elle des tendances, montrant l’importance de l’ensemble des paramètres et une divergence dans les pressions subies. En somme, dans le processus de gestion durable du parc, la régénération et la croissance des ligneux se manifestent comme une préoccupation concernant l’ensemble du peuplement, mais de façon plus ciblée suivant les espèces.


2018 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. 3-6
Author(s):  
Marco Schmidt

Since the last comprehensive publication on Burkina Faso’s flora, further species have been documented in publications and online resources. These thirteen species are listed here with notes on ecology, use and distribution. The number of vascular plants known for Burkina Faso has therefore reached 2080 species.


2018 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. 25-33
Author(s):  
Karen Hahn ◽  
Marco Schmidt ◽  
Adjima Thiombiano

Edible wild plants are an important supplement to the diets and livelihoods of rural households in West Africa. Despite their role in improving diets, mitigating famine periods and generating income there is a lack of extensive information on their uses for broader areas. Based on ethnobotanical records, we investigated wild food plants on the national scale of Burkina Faso, to provide a comprehensive overview of all edible plants, their taxonomy, plant parts and preparations. Our study revealed a relatively high number of 354 edible wild species, representing 66 plant families, with Fabaceae and Poaceae being the most species rich. Almost one third of these species have two to four edible plant parts. The number of species with edible fruits ranked highest, followed by seeds, leaves, starchy underground storage organs and others. Overall, the results underline that wild plant species contribute considerably to nutrition and the database compiled in this study constitutes a good basis for further evaluations of the potential of edible plants in Burkina Faso.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document