milieu urbain
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721
(FIVE YEARS 60)

H-INDEX

12
(FIVE YEARS 1)

2022 ◽  
Vol 17 (2) ◽  
pp. 115-129
Author(s):  
C.C. Fandjio Yonzoua ◽  
U.J.M. Pettang Nana ◽  
M.B. Manjiaa ◽  
C. Pettanga

Les différentes catastrophes survenues en milieu urbain au Cameroun récemment, mettent en exergue les désormais dangers permanents qui pèsent sur les habitants. On note une augmentation des extrêmes :  de hautes températures, des perturbations des régimes pluvieux et la récurrence des vents violents. Certains de ces effets sont amplifiés par la géographie contraignante de plusieurs villes et par l’influence anthropique sur l’environnement. En effet, d’une part les sites de plusieurs villes camerounaises ont soit des reliefs accidentés qui favorisent l’érosion des terrains, soit des configurations planes qui limitent l’évacuation gravitaire de l’eau de ruissellement. D’autre part, la croissance urbaine rapide et la prolifération des bidonvilles qui couvrent près de 65 à 70% de la superficie urbaine, usent plus rapidement les ouvrages et infrastructures d’assainissement urbaines lorsqu’ils existent dus à l’imperméabilisation accélérée et continue du sol urbain ainsi qu’à la mauvaise gestion des déchets. L’urgence de trouver des solutions durables à ce phénomène est désormais sans équivoque. Elle nécessite un encadrement normatif inclusif plus performant que celui actuellement en vigueur, qui amène le pays vers la résilience. The disasters that’ve occurred recently in urban areas in Cameroon, highlight the permanent dangers weighing on the inhabitants. There is an increase in extremes climate parameters: high temperatures, rainfall disturbances and the recurrence of gales. Some of these effects are amplified by both the constraining relief of several cities and human influence on the environment. In fact, on the one hand, the sites of several Cameroonian cities either have rugged reliefs that promote land erosion, or flat configurations that limit the gravity discharge of runoff water. On the other hand, the rapid urban growth and the proliferation of slums which cover nearly 65 to 70% of the urban area, wear out more quickly the works and urban sanitation infrastructures when they exist due to the accelerated and continuous waterproofing soil in addition to the poor waste management. The urgency to find lasting solutions to this phenomenon is now unequivocal. It requires an inclusive normative framework that is more effective than that currently in force, which brings the country towards resilience.


2022 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. 82
Author(s):  
R. Cherkaoui ◽  
H. Bamha ◽  
H. Arfaoui ◽  
H. Jabri ◽  
W. Elkhattabi ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 223 ◽  
pp. 173-188
Author(s):  
Abdelkader EL GAROUANI ◽  
Kamal AHARIK

Cet article concerne la plaine de Saïss au Maroc et porte sur l’évolution de l’occupation et de l'utilisation des sols pour la période allant de 1987 à 2018. Cette plaine s’avère très importante au niveau économique pour le pays. La méthodologie adoptée comporte successivement le calcul d’indices spectraux à partir d’images Landsat (NDVI : Normalized Difference Vegetation Index, NDWI : Normalized Difference Water Index et NDBI : Normalized Difference Built-up Index), puis l’utilisation de l’algorithme de vraisemblance afin de réaliser quatre classifications thématiques pour les années 1987, 2003, 2014 et 2018. La précision globale de ces classifications est déterminée à partir de la matrice de confusion, et varie entre 83 et 87% ; le coefficient kappa est, pour les quatre années, supérieur à 0,80.  Entre 1987 et 2018, les surfaces correspondant aux terres irriguées, aux oliviers et au milieu urbain, ont progressé respectivement de 123%, 136% et 115%. À l’inverse, les forêts, les parcours et les terres arables ont vu leur surface diminuer respectivement de 10%, 6% et 29%.


2021 ◽  
pp. 49-64
Author(s):  
E. THEBAULT ◽  
J. SAGE

"Les aménagements et techniques de gestion de l’eau pluviale sont en évolution constante depuis les années 1970. La multifonctionnalité des aménagements et ouvrages de gestion de l’eau de pluie est aujourd’hui promue par les politiques urbaines. Cependant, les différentes fonctions ont par le passé été scindées entre des services techniques sectorisés, plutôt que d’être le fruit d’une vision commune. La création de la compétence de gestion des eaux pluviales urbaines (GEPU) dans les années 2000 a été accompagnée de nombreuses réflexions autour de la structuration du service, du niveau de gouvernance adéquat et de la pertinence de la création d’une compétence à part entière risquant de renforcer la sectorisation de la gestion de l’eau. Cette étude, produite dans le cadre du programme de recherche sur la gestion intégrée des eaux en milieu urbain, porte sur la mise en place de cette compétence dans vingt et une collectivités françaises. L’organisation de la compétence a été appréhendée à travers la gestion patrimoniale des ouvrages techniques dédiés aux eaux pluviales. Cet article rend compte des stratégies et des choix opérés par les collectivités pour assurer la prise en main de la compétence transversale GEPU et du patrimoine multifonctionnel associé. Il met en évidence la diversité des approches initiées par les collectivités, excédant largement le cadrage de la compétence par la loi, ancré dans une vision techniciste et hydraulique de la gestion des eaux pluviales. Cependant, les outils de gestion patrimoniale, qu’il s’agisse de l’encadrement de la production des ouvrages et de leur entretien, de la stratégie territoriale de gestion de la pluie ou de la connaissance du patrimoine, sont à la fois foisonnants et tâtonnants. Les contours d’un service technique urbain non uniquement assimilé à une infrastructure en réseau ne sont pas encore bien définis. Ces approches nous semblent préfigurer les difficultés et opportunités du renouvellement de la gestion de l’environnement urbain, dans un contexte de crises écologique et climatique."


Author(s):  
Colin A. Capaldi ◽  
Li Liu ◽  
Raelyne L. Dopko

Introduction Des enquêtes canadiennes du printemps et de l’été 2020 ont fait état d’une diminution de la prévalence de certains résultats en matière de santé mentale positive par rapport aux niveaux d’avant la pandémie. Nous en savons moins sur la santé mentale positive pendant la deuxième vague de la pandémie de COVID 19. Méthodologie Nous avons comparé les données de l’automne 2020 à celles de l’année 2019 en ce qui concerne la santé mentale autoévaluée, le sentiment d’appartenance à la communauté et la satisfaction à l’égard de la vie chez les adultes, pour l’ensemble de la population et en fonction de caractéristiques sociodémographiques, en utilisant les données transversales de l’Enquête sur la COVID 19 et la santé mentale (de septembre à décembre 2020) et de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de 2019. Nous avons également effectué des analyses de régression pour déterminer quels facteurs sociodémographiques étaient associés au fait qu’une personne déclare à l’automne 2020 que sa santé mentale était à peu près la même ou meilleure qu’avant la pandémie. Résultats Moins d’adultes ont fait état d’un niveau élevé de santé mentale autoévaluée à l’automne 2020 (59,95 %) par rapport à 2019 (66,71 %) et d’un fort sentiment d’appartenance à la communauté à l’automne 2020 (63,64 %) par rapport à 2019 (68,42 %). La satisfaction moyenne à l’égard de la vie, mesurée sur une échelle de 0 (très insatisfait) à 10 (très satisfait), était plus faible à l’automne 2020 (7,19) qu’en 2019 (8,08). Les femmes, les personnes de moins de 65 ans, la population vivant en milieu urbain et les personnes n’étant pas au travail en raison de la COVID 19 étaient moins susceptibles d’affirmer que leur santé mentale était à peu près la même voire meilleure à l’automne 2020. Conclusion La santé mentale positive des adultes s’est révélée plus faible pendant la deuxième vague de la pandémie. Cependant, la majorité des individus ont tout de même fait état d’un niveau élevé de santé mentale autoévaluée et d’un fort sentiment d’appartenance à la communauté. D’après nos résultats, la pandémie semble avoir nui davantage à la santé mentale de certains groupes sociodémographiques. Il est important d’assurer une surveillance continue pour veiller à améliorer et à renforcer la santé mentale de la population canadienne après la pandémie.


2021 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 13-35
Author(s):  
Agnès van Zanten
Keyword(s):  

L’objectif de ce texte est de dégager quels sont les différents éléments à l’oeuvre dans la socialisation professionnelle des enseignants in situ en France et le type de régulation dont ils relèvent. Il analyse les perspectives des professeurs du secondaire qui font une partie tout au moins de leur carrière dans des collèges périphériques réputés « difficiles ». L’hypothèse sous-jacente est que, dans ces établissements, l’écart très important entre la conception dominante du rôle et les conditions réelles d’exercice du métier renforce l’importance d’une socialisation secondaire susceptible d’engendrer de profondes révisions identitaires. L’établissement est donc conçu comme un cadre central dans l’émergence de normes professionnelles contextualisées en milieu urbain défavorisé. L’analyse montre l’importance d’une régulation autonome qui repose largement sur une interaction avec les élèves, médiatisée par la prise en compte du point de vue et des façons de faire des collègues insérés de longue date dans l’établissement, ainsi que d’une régulation contrainte impulsée par des enseignants plus jeunes et par les chefs d’établissement. Mais elle laisse aussi entrevoir qu’aucun de ces modes de régulation ne s’avère en mesure de réduire la situation de dépendance des établissements de la périphérie.


2021 ◽  
Vol 31 (2) ◽  
pp. 195-204
Author(s):  
Charissa Cordon ◽  
Jennifer Lounsbury ◽  
Delia Palmer ◽  
Cheryl Shoemaker

L’incidence et la prévalence du cancer continuent à augmenter dans l’ensemble du Canada. On s’attend à ce que un Canadiens sur deux souffrent d’un cancer à un moment de leur vie (Canadian Cancer Society/Société canadienne du cancer, 2021). Comme la complexité et la gravité des cas de cancer sont en hausse, il devient essentiel de définir le ratio idéal infirmière-patients et le nombre de patients par infirmière dans les services d’oncologie. Deux infirmières en chef chevronnées amenées à définir dans leurs secteurs respectifs le meilleur modèle à associer à celui en place pour les soins infirmiers ont décidé, après s’être concertées, de mettre en œuvre le modèle synergique. Le « modèle synergique » est un modèle de pratique professionnelle élaboré par l’American Association of Critical Care Nurses (AACN) dans lequel les soins infirmiers reflètent l’intégration des connaissances, des aptitudes, des comportements, des compétences et de l’expérience des infirmières pour répondre aux besoins des patients et de leurs familles (Curley, 2007). Il offre une structure pour harmoniser les ressources en soins infirmiers et les besoins en soins des patients et a été adapté à différents types de soins. Cependant, ce modèle n’avait pas été mis en place dans des unités hospitalières d’oncologie chirurgicale ni dans des services d’oncologie ambulatoires. Grâce à une méthodologie d’amélioration de la qualité, le modèle synergique a été testé avec succès dans ces nouveaux services. Il peut être utilisé pour établir le besoin de ressources supplémentaires en soins infirmiers assurés par des infirmières spécialisées en oncologie ainsi qu’une combinaison appropriée d’aptitudes offertes par des équipes infirmières intraprofessionnelles. Il sert à évaluer les patients adultes en oncologie qui se présentent dans une salle de traitements ambulatoires systémiques pour recevoir des soins non planifiés en raison de symptômes.


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