Prise en charge du syndrome mains-pieds dans le cadre des thérapies ciblées

2019 ◽  
Vol 68 (250) ◽  
pp. 37-39 ◽  
Author(s):  
Coralie Cheron
2013 ◽  
Vol 23 (3) ◽  
pp. 184-194
Author(s):  
G. Latteux ◽  
S. Lebdai ◽  
N. Hoarau ◽  
S. Abadie-Lacourtoisie ◽  
R. Delva ◽  
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2020 ◽  
Vol 214 (3-4) ◽  
pp. 91-95
Author(s):  
Alix Auter ◽  
Aymeric Deplace ◽  
Damien Freytag ◽  
Marion Kern ◽  
Pierre-Grégoire Plasse ◽  
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Grâce à l’accroissement des connaissances associées aux génomes permis par le séquençage à haut débit, à la multiplication des outils d’ingénierie génétique ainsi qu’aux autres technologies « omiques », les biotechnologies pharmaceutiques ont favorisé l’identification et la validation de nombreuses cibles diagnostiques et thérapeutiques et ont ainsi conduit au développement de nombreuses thérapies ciblées. Bien que leur histoire soit récente, les biotechnologies pharmaceutiques évoluent rapidement et offrent des perspectives réjouissantes à l’aube de la médecine de précision.


2019 ◽  
Vol 28 (4) ◽  
pp. 290-299
Author(s):  
J. Pinsolle ◽  
N. Terzi ◽  
L. Ferrer ◽  
M. Giaj Levra ◽  
A.-C. Toffart ◽  
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Le cancer bronchopulmonaire (CBP) est la première cause de mortalité par cancer en France et dans le monde, mais son pronostic tend à s’améliorer depuis une dizaine d’années grâce à de nouvelles classes de traitements : l’immunothérapie et les thérapies ciblées. L’immunothérapie stimule le système immunitaire afin d’engendrer une réponse antitumorale. Ces molécules peuvent être prescrites chez la plupart des patients avec un CBP non à petites cellules (CBNPC) métastatique et entraînent parfois des réponses tumorales majeures et durables pouvant dépasser les 24 mois. Toutefois, cette efficacité concerne entre 20 et 50 % des patients selon la ligne de traitement. Les thérapies ciblées sont des traitements oraux visant les cellules tumorales porteuses d’anomalies génétiques spécifiques (addictions oncogéniques) et intéressent moins de 15 % des patients avec CBNPC, majoritairement les non-fumeurs. Les deux principales sont les mutations du gène de l’epithelial growth factor receptor (EGFR) et les réarrangements d’anaplastic lymphoma kinase (ALK). Ces anomalies peuvent être diagnostiquées en quelques jours, parfois sur un prélèvement sanguin (biopsie liquide pour détecter les mutations EGFR). Les thérapies ciblées améliorent la survie globale des patients dont la médiane dépasse les 30 mois. Toutefois, ces deux classes de traitement entraînent des toxicités spécifiques, fréquentes mais souvent bénignes. Les hospitalisations en réanimation des patients porteurs de CBNPC sont croissantes. L’amélioration du pronostic de ces patients est à prendre en compte lors de la discussion d’admission en réanimation sans conduire à des prises en charge déraisonnables.


2018 ◽  
Vol 27 (6) ◽  
pp. 522-536
Author(s):  
L. Campedel ◽  
S. Assoun ◽  
S. Bécourt ◽  
O. Nguyen ◽  
F. Ledoux ◽  
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L’immunothérapie représente une avancée récente et importante en cancérologie. Les inhibiteurs de checkpoints immunitaires, ciblant les protéines PD-1, PD-L1 et CTLA-4, sont les thérapies les plus prometteuses et sont utilisés dans la prise en charge de plusieurs cancers. Les toxicités associées à ces traitements sont généralement moins fréquentes et moins graves que celles associées aux chimiothérapies et à la plupart des thérapies ciblées. Cependant, il existe un certain nombre de toxicités spécifiques de ce type de traitement, qui peuvent parfois être sévères et dont les plus fréquentes sont les toxicités pulmonaire, digestive, endocrinienne et cutanée. Dans cette mise au point, nous reviendrons sur la fréquence, le mécanisme et les principes de traitement des différentes toxicités sévères associées à l’immunothérapie.


2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 118-126
Author(s):  
N. Giraud ◽  
M. Bacci ◽  
V. Vendrely

Le cancer du canal anal est une pathologie rare mais d’incidence croissante. L’atteinte métastatique au diagnostic est peu fréquente (< 10 %). Le traitement des formes non métastatiques repose sur une chimioradiothérapie exclusive à visée curative, la chirurgie étant réservée aux rechutes locorégionales. D’allure inchangée depuis les années 1980, cette stratégie thérapeutique a pourtant bénéficié des avancées techniques majeures en radiothérapie et en imagerie, ainsi que d’une amélioration de la prise en charge des toxicités induites par les traitements. Des résultats excellents sont observés pour les petites tumeurs T1-T2, N0, avec une survie d’environ 80 %à cinq ans et un très bon contrôle local, faisant envisager des stratégies de désescalade thérapeutique. Ces résultats contrastent avec ceux obtenus pour des stades plus évolués (T3-T4 ou N+), avec jusqu’à 30–40 % de récidives locorégionales ou à distance. De précédents essais d’intensification thérapeutique avec escalade de dose d’irradiation ou modification du traitement systémique n’ont pas montré de supériorité. Les études actuelles s’intéressent à l’adjonction de thérapies ciblées ainsi qu’aux immunothérapies. L’un des espoirs futurs serait de mieux stratifier les patients, dans une optique de médecine personnalisée. À cet égard, de nouveaux domaines d’étude tels que le profilage moléculaire, la radiomique et l’intelligence artificielle pourraient devenir une aide intéressante afin de proposer en amont le traitement « optimal » à l’échelle individuelle.


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