système immunitaire
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187
(FIVE YEARS 36)

H-INDEX

6
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 207-211
Author(s):  
Dahmane Mohammedi ◽  
Sarah Mohammedi ◽  
Moustafa Kardjadj

Les fumonisines sont des mycotoxines produites par le genre Fusarium, et plus particulièrement Fusarium verticillioides (anciennement appelé F. moniliforme) et F. proliferatum. Elles ont une large distribution et une grande importance économique et sanitaire. Les plus courantes sont la fumonisine B1 (FB1) et la fumonisine B2 (FB2). La FB1 est un puissant cancérogène chez les animaux de laboratoire et elle est suspectée d’être à l’origine du cancer de l’oesophage chez les humains. Les fumonisines sont également considérées comme altérant l’intégrité intestinale chez la volaille, engendrant de l’entérite nécrotique responsable de diarrhées et réduisant les performances zootechniques. Cet article présente la prévalence des FB1 et FB2 dans des aliments pour volaille prélevés dans plusieurs sites (wilayas) en Algérie. La méthode d’analyse LC/MS/MS a été utilisée pour déterminer les concentrations de fumonisines. Les FB1 et FB2 ont été retrouvées dans les 69 échantillons testés, dont 11,60 % avaient des concentrations inférieures à 400 μg/kg, 53,62 % des concentrations inférieures à 3000 μg/kg et 34,78 % des concentrations supérieures à 3000 μg/kg. C’est la première étude en Algérie montrant qu’il serait important de rechercher les fumonisines dans les aliments pour volaille et d’éviter d’utiliser ceux dont les teneurs dépasseraient les seuils considérés comme élevés. Il serait donc justifié d’établir des limites de fumonisines à ne pas dépasser dans l’aliment pour volaille. Lors de pertes de performances et de dysfonctionnement du système immunitaire, les vétérinaires devraient rechercher la présence éventuelle de fumonisines.


2021 ◽  
Vol 37 (12) ◽  
pp. 1139-1145
Author(s):  
Steffi Bosch ◽  
Grégoire Mignot

L’implication des vésicules extracellulaires dans les échanges immunitaires a été parmi les premières fonctions mises en évidence pour ces vésicules, il y a plus de vingt ans. Du fait de leur petite taille, elles diffusent en effet aisément via les fluides interstitiels et la lymphe où elles interagissent avec les multiples effecteurs du système immunitaire. En accélérant et en amplifiant les échanges, il est concevable que ces unités ultra-mobiles favorisent la concertation entre cellules à l’échelle locale et globale, en réponse aux changements que subit l’organisme, que ceux-ci soient internes ou externes. Ici, vous sont présentées les découvertes clés sur les rôles des vésicules extracellulaires dans l’immunité, dont l’impact sur la santé commence tout juste maintenant à être mesuré.


2021 ◽  
Vol 61 (4) ◽  
pp. 274
Author(s):  
S. Daccache ◽  
N. Gest ◽  
J. Beaziz ◽  
A. Seringulian ◽  
S. Salmeron
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 283-294
Author(s):  
Anne-Laure CHATEIGNER-BOUTIN ◽  
Luc SAULNIER ◽  
Michel LESSIRE ◽  
Nathaële WACRENIER ◽  
Fabien ALLEMAN

Les polysaccharides à base de mannose sont très largement répandus dans le monde vivant. D’un organisme à un autre, la longueur du squelette de mannose, le type de liaison entre les sucres, la composition et la longueur des ramifications sont extrêmement variables et confèrent à ces polymères des propriétés fonctionnelles et biologiques différentes. Au-delà de leur rôle structural ou encore de capteur de molécules d’eau dans les plantes, ils participent en particulier à la glycosylation des protéines et sont clairement impliqués dans les phénomènes d’interaction ligand-récepteur. Certains polymères de mannose viraux ou bactériens hautement conservés sont ainsi, chez les animaux supérieurs, reconnus très rapidement par l’hôte qui se défend en initiant une réponse non spécifique, dite « réaction immunitaire innée ». Plutôt reliées par les liaisons α chez les virus, les bactéries et les levures, les unités de mannose sont reliées par des liaisons β chez les végétaux supérieurs. Les β-mannanes sont présents dans tous les produits d’origine végétale, et à des teneurs particulièrement élevées dans certaines familles (palme, guar, coprah) et certains tourteaux utilisés en alimentation animale. Leurs propriétés anti-nutritionnelles observées chez les porcs et les volailles s’expliqueraient principalement par l’apparition d’inflammation intestinale induisant des baisses de performances, des baisses d’efficacité alimentaire et une augmentation des dépenses énergétiques associées à la mise en œuvre du système immunitaire.


2021 ◽  
Vol 37 (4) ◽  
pp. 333-341
Author(s):  
Nassima Chouaki Benmansour ◽  
Julien Carvelli ◽  
Éric Vivier
Keyword(s):  

Le système du complément est un composant essentiel du système immunitaire inné. Son activation excessive au cours de la COVID-19 participe à l’orage cytokinique, à l’inflammation endothéliale (endothélite) et aux thromboses qui accompagnent la maladie. Bloquer le complément, notamment l’axe C5a-C5aR1, par des thérapies spécifiques représente un espoir thérapeutique dans les formes les plus sévères de la maladie.


2021 ◽  
Vol 22 (1) ◽  
pp. 7-11
Author(s):  
B. Adegboro ◽  
S.A. Abayomi ◽  
J. Imran ◽  
E.O. Sanni

Dexamethasone is a potent synthetic member of the glucocorticoid class of corticosteroid drugs that has been useful for the management of some pathological disorders because it affects a protean number of signaling pathways. It is used as adjunct therapy in the management of sepsis, arthritis, cardiac transplant, blood, hormone/immune system disorders, allergic reaction, skin, eye conditions, cancer and other pathologic disorders and as a mainstay of therapy in autoimmune hepatitis. With the advent of COVID-19, there have been investigations of its use as antiinflammatory agent in severely ill patients. This present review elucidates the various studies on the use of dexamethasone in the management of severe respiratory tract infections, with the ultimate aim of reducing mortality amongst severely ill patients, including COVID-19. Keywords: dexamethasone; adjunctive therapy; respiratory infections; COVID-19   English Title: Utilisation de la dexaméthasone dans la prise en charge des infections des voies respiratoires La dexaméthasone est un membre synthétique puissant de la classe des corticostéroïdes glucocorticoïdes qui a été utile pour la gestion de certains troubles pathologiques car elle affecte un nombre protéiforme de voies designalisation. Il est utilisé comme traitement d'appoint dans la prise en charge de la septicémie, de l'arthrite, de la transplantation cardiaque, du sang, des troubles hormonaux/du système immunitaire, des réactions allergiques, des affections cutanées, oculaires, du cancer et d'autres troubles pathologiques et comme pilier du traitement de l'hépatite auto-immune. Avec l'avènement du COVID-19, des études ont été menées sur son utilisation comme agent anti-inflammatoire chez des patients gravement malades. Cette revue présente les différentes études sur l'utilisation de la dexaméthasone dans la prise en charge des infections sévères des voies respiratoires, dans le but ultime de réduire la mortalité chez les patients gravement malades, y compris le COVID-19. Mots clés: dexaméthasone; thérapie d'appoint; infections respiratoires; COVID-19


2021 ◽  
Author(s):  
P. Piguet

L’intestin est un système complexe qui joue un rôle fondamental dans l’absorption et la distribution des nutriments nécessaires aux différents organes d’un organisme, comme par exemple le glucose pour le cerveau. Finement régulé par le système nerveux, le système digestif abrite également un acteur qui joue un rôle crucial : la flore intestinale — ancien terme désignant le « microbiote » — qui pèse autant que le cerveau lui-même. Comme le tractus gastrointestinal est également exposé à des risques d’invasion par des agents pathogènes, un quatrième intervenant joue un rôle clé : le système immunitaire. Ce dernier exerce une surveillance étroite du tractus gastro-intestinal et joue un rôle important dans les interactions entre l’intestin et le cerveau, pour le meilleur ou pour le pire…Qu’il s’agisse de l’intestin ou du cerveau, ces deux organes sont relativement isolés du reste du corps par des barrières dont le bon fonctionnement est vital, prémunissant l’organisme et sa commande centrale cérébrale de mécanismes infectieux qui pourraient lui être fatals. Et pourtant… Des voies les relient, qui participent au dialogue entre — mais aussi à la vulnérabilité de — ces différents protagonistes de différentes façons. Le paysage physiologique humain est donc un amalgame complexe de cellules humaines mais également de cellules bactériennes qui collaborent étroitement au contrôle de la santé humaine. Non seulement le microbiote est capable de digérer certains nutriments qui ne peuvent pas être dégradés par le tractus gastro-intestinal lui-même, mais un nombre croissant d’études scientifiques suggèrent un lien entre la fonction gastrointestinale et la fonction cérébrale — et par là même une association avec certaines maladies neurologiques et psychiatriques. Ainsi, on soupçonne que l’axe intestin–cerveau est impliqué dans un certain nombre de maladies psychiatriques ou neuro-immunes chez l’enfant et l’adulte. De plus, il a été suggéré que les troubles intestinaux constituent un « facteur de risque » pour le développement de troubles neurologiques. Enfin, et non des moindres, le stress régule la composition et l’activité de la flore intestinale, une propriété qui pourrait même affecter la santé psychiatrique à travers les générations. Le concept d’« axe intestin–cerveau » propose qu’il existe un dialogue constant entre l’intestin et le cerveau. Le microbiote peut aujourd’hui être considéré comme l’acteur majeur d’un écosystème au sein duquel la nature des échanges pourrait conditionner l’équilibre neurologique et psychiatrique de l’être humain.


2021 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 68-76
Author(s):  
Quentin Muller ◽  
François Berthod ◽  
Vincent Flacher

Le système immunitaire et le système nerveux sensoriel sont responsables de la perception du danger, sous des formes distinctes mais complémentaires. Ces dernières années, les interactions neuro-immunes se sont imposées comme un axe de recherche important en dermatologie pour comprendre la cicatrisation, la dermatite atopique ou le psoriasis. Nous présentons ici une sélection de modèles tridimensionnels in vitro reproduisant la structure de la peau et intégrant une fonction immunitaire ou sensorielle. Les évolutions futures de ces modèles permettront d’obtenir une vision aussi complète que possible des influences réciproques entre système immunitaire et système nerveux sensoriel.


2021 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 18-22
Author(s):  
Pierre B. Cattenoz ◽  
Angela Giangrande
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 37 (1) ◽  
pp. 47-52
Author(s):  
Loïs Coënon ◽  
Arthur Battistoni ◽  
Agathe Poupée-Beaugé ◽  
Stéphanie Germon ◽  
Isabelle Dimier-Poisson
Keyword(s):  

Depuis plusieurs années, la recherche sur les micro-organismes pour une utilisation à des fins d’immunothérapie antitumorale est en plein essor. L’efficacité antitumorale de ces micro-organismes repose sur trois mécanismes principaux : la destruction des cellules tumorales, la stimulation du système immunitaire et la reprogrammation du microenvironnement tumoral. Afin d’optimiser leur action immunothérapeutique, ces micro-organismes peuvent être génétiquement modifiés pour les rendre capables de vectoriser des molécules immunostimulantes ou des anticorps. Par ingénierie moléculaire, il est désormais possible de diversifier les formats et fonctions de ces anticorps afin d’inhiber les points de contrôle immunitaire ou encore de recruter les cellules immunitaires effectrices au site de la tumeur. Cette Synthèse s’intéresse particulièrement à ces innovations et à leurs avantages en immunothérapie.


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