Brèves: Traitement pharmacologique du diabète. Une hormone ne suffit pas : voici les associations !

2018 ◽  
Vol 12 (5) ◽  
pp. 454
2019 ◽  
Vol 90 (3-4) ◽  
pp. 379-387
Author(s):  
Carole Philippe

Introduction : Le traitement du syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) doit permettre la suppression des symptômes et pouvoir également prévenir ses conséquences immédiates et à long terme. Matériels et méthodes : L’évaluation de l’efficacité des traitements repose, aujourd’hui, sur la normalisation de l’index d’apnées-hypopnées (IAH), de la saturation en oxygène et sur la disparition de la fragmentation du sommeil. Le suivi clinique et biologique des comorbidités doit être assuré. L’observance au traitement, élément majeur de réussite, doit être surveillée. Résultats : La ventilation par pression positive continue (PPC) est toujours le traitement le plus efficace et le plus utilisé. Mais l’orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) est désormais recommandée en première intention dans les formes modérées en l’absence de comorbidités cardiovasculaires (CV) sévères et reste une alternative thérapeutique en cas de refus ou d’intolérance à la PPC. Une prise en charge nutritionnelle en cas d’obésité et un programme d’activité physique doivent être systématiquement proposés. Une réduction des troubles respiratoires nocturnes peut également être obtenue grâce à un dispositif anti-décubitus dorsal en cas de SAHOS positionnel, ou en limitant les mouvements de fluides. L’apport de la thérapie myofonctionnelle est en cours d’évaluation. Très récemment, une étude a testé l’efficacité d’un traitement pharmacologique sur la sévérité du SAHOS et la réactivité du génioglosse, qui semble être prometteur. Conclusion : L’évaluation de ces différents traitements et de leur combinaison devrait permettre d’évoluer vers une prise en charge personnalisée adaptée à chaque patient.


2005 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 44-54 ◽  
Author(s):  
N. Attal ◽  
D. Bouhassira

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 591-592
Author(s):  
I. Jalenques

L’objectif d’un diagnostic et d’un programme thérapeutique personnalisés pour chaque patient souffrant de troubles schizophréniques n’est aujourd’hui qu’en partie atteint. Cette session fait le point sur les dernières avancées et celles à venir concernant les outils et stratégies diagnostiques ainsi que les thérapeutiques médicamenteuses et cognitives.Si l’hétérogénéité des tableaux cliniques répondant aux critères diagnostiques de schizophrénie est une constatation bien établie, on ne sait pas encore clairement ce que recouvre cette hétérogénéité : maladies distinctes ou variabilité d’expression d’une même maladie. Outre l’intérêt théorique, identifier une étiologie revêt un intérêt pratique pour définir la stratégie thérapeutique la plus adaptée chez un patient donné car certaines caractéristiques cognitives ou évolutives ont une incidence sur les options thérapeutiques. Reste à déterminer un algorithme réaliste permettant de hiérarchiser outils et examens pour affiner le bilan diagnostique de l’ensemble des patients.L’évolution des troubles schizophréniques a été amplement modifiée suite à l’avènement des neuroleptiques en 1952. Les antipsychotiques de seconde génération sont venus compléter l’offre de soins. Les données récentes insistent sur la nécessité de traiter sans retard car la souffrance engendrée par la maladie est réelle. Avec les nouvelles molécules la prise en charge devrait être individualisée, prenant en compte les attentes et appréhensions des patients notamment face au traitement pharmacologique.Les troubles cognitifs très fréquents, hétérogènes, contribuent fortement au pronostic fonctionnel. Le profil des compétences dégradées et préservées est propre à chaque patient : une remédiation cognitive pertinente nécessite donc des prises en charge individualisées. Le bilan neuropsychologique, dans le cadre d’une évaluation intégrative multidisciplinaire, permet d’établir des liens entre les profils cognitif et fonctionnel. Les éventuelles indications de remédiation cognitive qui en découlent ne doivent pas viser l’amélioration des performances cognitives pour elles-mêmes, mais la réussite de projets concrets dans les domaines social ou professionnel à laquelle cette amélioration peut contribuer [1,2].


2003 ◽  
Vol 46 (1) ◽  
pp. 49-57 ◽  
Author(s):  
I Richard ◽  
B Perrouin-Verbe ◽  
J Rome ◽  
C Bernat ◽  
J.F Mathé

Author(s):  
Sophie Éthier ◽  
Suzanne Garon ◽  
Anne-Marie Boire-Lavigne

Cet article vise à expliciter la démarche d’analyse utilisée dans le cadre de la méthodologie de la théorisation enracinée (MTE) pour rendre compte du rôle des aidants dans le traitement pharmacologique de leur proche atteint d’Alzheimer. Après une brève présentation de la problématique et du paradigme épistémologique et méthodologique à la base de l’étude, sont présentés en détail les étapes du codage et le processus de construction de la théorisation ayant mené à l’élaboration du modèle théorique de l’engagement des aidants dans le traitement de leur proche. Cette description implique de s’attarder aussi bien à la procédure d’échantillonnage théorique qu’à la construction des schémas et des mémos qui ont servi au processus d’analyse. Enfin, une vision du travail analytique, lequel émerge de l’interaction entre le chercheur et les données pour produire du sens à partir des significations que les aidants confèrent à leur expérience, conclut cet article.


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