douleurs neuropathiques
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187
(FIVE YEARS 16)

H-INDEX

8
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 17 (5) ◽  
pp. 374
Author(s):  
A. Khedhiri ◽  
J. Badri ◽  
A. Laadhar ◽  
E. Jmal ◽  
F. Kammoun

Author(s):  
E Meriglier ◽  
V Gorisse ◽  
G Martin-Lecamp ◽  
F Bonnet ◽  
S Guez

2021 ◽  
Author(s):  
B. Tourniaire ◽  
A. Gallo ◽  
M. Galinski

L’objectif principal de cette étude était de décrire les caractéristiques des enfants consultant dans les structures douleur pédiatriques françaises. Une enquête prospective a été menée durant cinq semaines en 2013 dans 22 structures. Un questionnaire était rempli par le médecin pour chaque nouveau patient. Résultats : 337 questionnaires ont été analysés, l’âge moyen des enfants était de 11 ans, 32 % avaient entre 10 et 12 ans et 32 % entre 13 et 18 ans, et 57 % étaient des filles. Les principaux types de douleur étaient des céphalées : 57%, des douleurs musculosquelettiques (DMS) 26 %, des douleurs diffuses 12 %, des douleurs abdominales 6 % et des douleurs neuropathiques 1 %. La douleur durait depuis moins de trois mois pour 12 % des enfants, de trois à six mois pour 14 %, de six mois à trois ans pour 52 % et depuis plus de trois ans pour 23 %. L’absentéisme scolaire dans les six derniers mois était de zéro à cinq jours pour 59 % des enfants et de plus de 16 jours pour 22 %. Les enfants présentant des céphalées avaient deux fois plus de risques d’avoir un absentéisme scolaire que les enfants présentant des DMS : OR = 2,5, IC [1,1–5,5]. Le délai d’obtention de la consultation était d’un mois ou moins dans la moitié des cas, de deux à trois mois pour 33 %, de quatre mois ou plus pour 9 %. Trente-six pour cent des consultations étaient réalisées par plus d’un professionnel. La durée moyenne des consultations était de 70 minutes et 37 % duraient plus de 90 minutes. Le traitement proposé comportait des moyens psychologiques dans 71 % des cas.


2020 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 101-112
Author(s):  
X. Moisset ◽  
D. Bouhassira ◽  
J. Avez Couturier ◽  
H. Alchaar ◽  
S. Conradi ◽  
...  

Les douleurs neuropathiques (DN) restent très difficiles à soulager. Plusieurs recommandations ont été proposées au cours de ces dernières années, mais aucune n’a pris en compte à ce jour l’ensemble des approches thérapeutiques disponibles. Nous avons réalisé une revue systématique portant sur toutes les études concernant le traitement des DN périphériques et centrales de l’adulte et de l’enfant, publiées jusqu’en janvier 2018 et avons évalué la qualité des études et le niveau de preuve des traitements au moyen du système GRADE. Les principaux critères d’inclusion étaient l’existence d’une DN chronique (≥ 3 mois), une méthodologie contrôlée et randomisée, un suivi supérieur ou égal à trois semaines, un nombre de patients supérieur ou égal à dix par groupe et une évaluation en double insu pour les traitements pharmacologiques. Sur la base du GRADE, nous recommandons en première intention les antidépresseurs inhibiteurs mixtes de recapture des monoamines (duloxétine et venlafaxine), les antidépresseurs tricycliques, la gabapentine pour toute DN, et les emplâtres de lidocaïne 5 % et la stimulation électrique transcutanée pour les DN périphériques localisées. Nous recommandons en deuxième intention la prégabaline, le tramadol (avec les précautions d’emploi afférentes aux opioïdes) et certaines associations pharmacologiques (antidépresseurs et gabapentine ou prégabaline) pour toute DN, et les patchs de haute concentration de capsaïcine (8 %) et la toxine botulique de type A (en milieu spécialisé) pour les DN périphériques localisées. Nous recommandons en troisième intention la stimulation magnétique transcrânienne répétitive à haute fréquence du cortex moteur (en milieu spécialisé) et les opioïdes forts (en l’absence d’alternative et en respectant les précautions d’emploi afférentes aux opioïdes) pour toute douleur neuropathique, et la stimulation médullaire pour les douleurs radiculaires chroniques postchirurgicales et la polyneuropathie diabétique douloureuse. La psychothérapie (thérapie cognitivocomportementale et thérapie de pleine conscience) peut être recommandée en deuxième intention en association avec les traitements précédents.


2019 ◽  
Vol 32 (4) ◽  
pp. 224-226
Author(s):  
M. Armbruster ◽  
O. Bouadi O ◽  
V.C. Morais-Brazil ◽  
G. Morciano

Les patients souffrant de douleurs neuropathiques (DN) ont des sensations anormales de douleurs dues à un mauvais contrôle de la transmission des signaux de la douleur. Les neurones GABA, glycine et parvalbumine des cornes dorsales médullaires et épinières communiquent par des synapses électriques formées de jonctions communicantes constituées de connexine 36 (Cx36). Ces neurones auraient une fonction de portail, bloquant ou autorisant la transmission de la douleur au cerveau. Un dysfonctionnement dans ce mécanisme entraînerait des DN. Par conséquent, les auteurs de cet article ont voulu étudier le rôle de la méfloquine, un bloqueur de Cx36, et l’expression de Cx36 dans un modèle de DN obtenu par constriction chronique du nerf infraorbitaire (CCI-IoN) chez le rat. Cx36 est surexprimé spécifiquement dans les neurones GABA de la corne dorsale de la moelle épinière médullaire en conditions neuropathiques. La méfloquine a permis de diminuer l’allodynie mécanique chez les rats CCI-IoN. Ces résultats suggèrent que les jonctions communicantes qui contiennent la Cx36 sont impliquées dans l’allodynie mécanique des douleurs orofaciales en conditions neuropathiques. Cela suggère que les neurones GABA jouent un rôle important dans la perception de douleur et que de futures études sont nécessaires.


Therapies ◽  
2019 ◽  
Vol 74 (6) ◽  
pp. 633-643
Author(s):  
Hichem Bouchenaki ◽  
Mélina Bégou ◽  
Laurent Magy ◽  
Rodolphe Hajj ◽  
Claire Demiot

2019 ◽  
Vol 32 (4) ◽  
pp. 214-216
Author(s):  
T. Chauveau ◽  
N. Kobakhidze ◽  
R. Weill Rossi ◽  
L. Winckler

Les fibres nerveuses peuvent être divisées en trois catégories, jouant chacune leur rôle dans différents types de sensations. Ces fibres ainsi que les récepteurs qu’elles expriment jouent un rôle crucial dans les pathologies liées aux perceptions thermiques, chimiques, nociceptives et mécaniques. Dans cette étude, les auteurs ont porté leur intérêt sur les fibres nerveuses Aδ et C, connues pour leurs rôles dans la mécanoception, et une sous-famille de ces fibres plus particulièrement, les fibres exprimant des récepteurs mécaniques à faible seuil d’activation (low-threshold mechanoreceptor or LTMRs). Sachant que les canaux calciques Cav 3.2, de type T, sont connus pour leur rôle dans la transmission d’informations sensorielles, leur prévalence ainsi que leur activité dans les LTMRs ont été évaluées via l’utilisation de souris génétiquement modifiées. Cette étude montre que les canaux Cav3.2 sont impliqués dans la transmission d’informations mécanique et thermique au froid, et donc potentiellement dans les douleurs neuropathiques. En outre, les canaux Cav3.2 ont été détectés le long des axones des fibres LTMRs, suggérant un rôle important de ces canaux dans la vitesse de conduction.


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