scholarly journals Vers une psychanalyse du paysage

2019 ◽  
pp. 116-128
Author(s):  
Éric Bidaud

Ce travail propose de suivre la trace de ce qui ne fut pas une thématique freudienne : le paysage mais en « pistant » les lieux de ses diverses apparitions dans le rêve, l’inquiétante étrangeté et la représentation de la technique analytique. Il y a ensuite à penser les liens qui unissent les notions d’espace, d’environnement, de limites jusqu’à la question du visage au-devant de son paysage. Une idée défendue dans cet article est que le symptôme comme espace psychique se définit par « son » paysage, dans un rapport à ce qui permettra son ouverture et sa fermeture, sa consistance ou sa déconstruction. Il s’agirait d’approfondir la notion de « paysage-symptôme » aussi bien du côté du rêve que du dessin de l’enfant, le travail du trait et de la trace comme les formes du mouvement qui produisent le paysage du sujet. Il s’agit de penser ce que nous pouvons appeler une image inconsciente du paysage. Notre recherche rend possible une approche renouvelée de l’étude de l’appareil psychique comme « étendu ». Avec les dessins d’enfants, nous pouvons regarder vers la genèse des formes comme production d’un paysage intérieur mis au dehors.

1981 ◽  
Vol 51 (1) ◽  
pp. 251-264 ◽  
Author(s):  
Annemarie Schweeger-Hefel

2020 ◽  
Author(s):  
Nikolai Adrianov ◽  
Fedor Pakovich ◽  
Alexander Zvonkin

2017 ◽  
Vol 82 (1) ◽  
pp. 89-103 ◽  
Author(s):  
Amira Karray ◽  
Daniel Derivois ◽  
Lisbeth Brolles ◽  
Iris Wexler Buzaglo

2018 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 114-133 ◽  
Author(s):  
Michel Freitag
Keyword(s):  

La forme générale qu’a prise le « développement » de l’humanité sous l’égide du capitalisme et des révolutions technologiques comporte elle aussi, d’ores et déjà, des conséquences irréversibles à très long terme, et l’avenir que nous pouvons entrevoir n’est pas tellement incertain qu’inquiétant. Cette inquiétude est évidemment renforcée par la dynamique qui s’impose à travers la globalisation néolibérale dont les conséquences les plus massives sont très prévisibles, à moins d’un renversement radical du mouvement et donc des impulsions qui le produisent. Ainsi, le choix qu’exige le très long terme s’impose-t-il désormais à nous en état d’urgence. Il y a là un paradoxe que ni la pensée spéculative, ni la praxis engagée ne peuvent surmonter sans être saisies par le dilemme de la légèreté cynique ou de l’accablement fataliste : n’est-il pas déjà trop tard pour rêver au bien commun, pour espérer un avenir meilleur plutôt que de seulement s’attendre au pire ?


2013 ◽  
Vol 107 (1) ◽  
pp. 76-120 ◽  
Author(s):  
Christophe Eyral ◽  
Mutsuo Oka

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