6.1 ›Le monde tel quel‹: Der Verzicht auf die ›Metaphysik der Anwesenheit‹

Keyword(s):  
Littérature ◽  
1981 ◽  
Vol 44 (4) ◽  
pp. 21-32 ◽  
Author(s):  
Michel Condé
Keyword(s):  

Chronos ◽  
2018 ◽  
Vol 32 ◽  
pp. 141-156
Author(s):  
Fârès Gillon
Keyword(s):  

Au Xe siècle, l’accès au pouvoir d’une dynastie de vizirs chiites à Bagdad, les Bouyides, s’accompagna d’une marginalisation croissante des traditions les plus « irrationnelles » de l’imâmisme, la normalisation politique du chiisme entraînant une certaine normalisation doctrinale (Halm 1995 : 54-68 ; Amir- Moezzi et Jambet 2004 : 181-194). L’histoire doctrinale du chiisme ancien est en effet celle d’une rationalisation progressive de la théologie et des corpus de hadîths imâmites, les traditions attribuant des pouvoirs surnaturels aux Imâms étant peu à peu écartées. L’une des manifestations les plus expressives de cette évolution fut le glissement sémantique du mot ʿaql (intellect, raison), peu à peu dépouillé de ses connotations gnostiques pour acquérir une tonalité plus rationalisante, notamment sous l’influence de la pensée grecque traduite en arabe à partir du IXe siècle. Sur le plan politique, le chiisme turbulent et révolutionnaire des débuts de l’islam, auquel correspondaient des doctrines elles-mêmes turbulentes pour ainsi dire, ne pouvait se maintenir tel quel une fois qu’il jouissait du pouvoir politique, ne serait-ce que pour ne pas heurter trop frontalement les croyances de la communauté islamique, majoritairement sunnite. Si Ǧaʿfar al-Ṣādiq (m. 765) représentait, outre un quiétisme politique, une volonté de ne pas adhérer, au moins en apparence, à des doctrines considérées comme « exagératrices », il fut plutôt l’exception que la règle dans l’ensemble des mouvements chiites.


SubStance ◽  
1973 ◽  
Vol 3 (8) ◽  
pp. 127
Author(s):  
Robert W. Hefner
Keyword(s):  
Tel Quel ◽  

1987 ◽  
Vol 3 (4) ◽  
pp. 49-66 ◽  
Author(s):  
Annamaria Carusi
Keyword(s):  

Parallax ◽  
1998 ◽  
Vol 4 (1) ◽  
pp. 75-82
Author(s):  
Philippe Forest
Keyword(s):  

2010 ◽  
Vol 45 (3) ◽  
pp. 129-150
Author(s):  
Valérie Stiénon
Keyword(s):  

Résumé C’est à l’occasion d’une circonstance malheureuse, celle de la maladie de sa mère bientôt mourante, que Roland Barthes s’essaie à l’écriture diariste, à Urt en 1977. Cette brève initiation à l’écriture journalière devient rapidement un important sujet de réflexion : « Je n’ai jamais tenu de journal — ou plutôt je n’ai jamais su si je devais en tenir un », déclare-t-il en 1979, en ouverture de son article « Délibération » paru dans le numéro 82 de Tel Quel. La question, en effet, requiert pour le moins une délibération : tout se passe comme s’il s’agissait de trouver de nouvelles raisons de douter, quitte à déplacer la suspicion initiale sur le bien-fondé d’une pratique vers la mise en cause de sa valeur littéraire puis vers celle de sa « publiabilité ». À court d’arguments destinés à sauver le Journal d’une littérature sans preuves où le confinent sa valeur incertaine et sa redondance, la sinueuse délibération personnelle de 1979 ne parvient au mieux qu’à lui découvrir une littérarité douteuse, avant d’éluder la question de l’écriture diariste en l’orientant vers l’utopie d’un Journal idéal qui serait rythme et leurre, qui inscrirait dans l’idiorrythmie de sa structure une conduite de vie idéale et déjouerait les pièges de l’Imago. Cet article s’emploie à cerner les enjeux de l’écriture barthésienne du journal personnel afin de mettre en évidence son importance comme clé de relecture de la production du « dernier Barthes ». Digressive et intermittente, souple et expérimentale, l’écriture du Journal s’avère convenir à la « papillonne » d’un observateur du quotidien à qui elle offre les avantages d’une pratique personnalisée et cumulative de la notatio, à condition toutefois d’affranchir cette dernière de l’infatuation du narcissisme, non assimilable à la véritable subjectivité.


1991 ◽  
Vol n° 89 (4) ◽  
pp. 66-77
Author(s):  
Louis Pinto
Keyword(s):  

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