Paramètres cliniques, biochimiques et d’imagerie prédictifs de I’ évolution de la sclérose en plaques

2013 ◽  
Vol 8 ((Suppl.1)) ◽  
pp. 10
Author(s):  
Anders Svenningsson ◽  
et Barry A Hendin ◽  
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Mieux prédire I’évolution de la maladie et la réponse aux traitements de fond de la sclérose en plaques (SEP) pourrait améliorer les résultats de traitement en proposant aux patients une approche thérapeutique spécifique. Plusieurs facteurs affectant I’évolution de la maladie ont été identifiés, parmi lesquels : I’origine ethnique, I’âge d’apparition de la maladie, l’âge des premiers symptômes, I’évolution au début de la maladie et les résultats d’imagerie. Malgré les résultats mitigés des études des facteurs pronostiques à I’IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), les avancées technologiques améliorent la capacité prédictive de I’IRM, et de nouvelles techniques et mesures fournissent d’autres moyens pour prédire I’évolution de la maladie et la réponse au traitement. La recherché d’un biomarqueur prédictif est un domaine de recherche trés actif, mais les études restent peu concluantes. Les biomarqueurs potentiels incluent les protéines des neurofilaments, les microARN, I’expression génique et les anticorps. Étant donné qu’il est peu probable qu’un seul facteur puisse prédire le cours de la maladie, plusieurs systémes de notation composite ont été proposés, mais aucun n’a encore été largement accepté. Cependant, il semble probable qu’à I’avenir, une combinaison d’IRM et de biomarqueurs biochimiques servira de base pour la décision thérapeutique dans la SEP et permettra une approche individualisée.

2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 180-187
Author(s):  
M. Delestre ◽  
A. David ◽  
E. Frampas

L’obstruction à la défécation, qu’elle soit d’origine fonctionnelle ou mécanique, ou du fait de l’association de ces deux mécanismes, nécessite désormais un bilan d’imagerie dynamique afin d’en caractériser l’étiologie et le retentissement anatomique, dans le but d’orienter la prise en charge. Cet article a pour but de faire l’inventaire des différentes entités anatomiques rencontrées en imagerie par résonance magnétique (IRM). Différents repères anatomiques sont importants, comme la ligne pubococcygienne joignant le pubis à la dernière articulation coccygienne et permettant de définir la descente périnéale, ou bien l’axe du canal anal dans le diagnostic des rectocèles. Dans certaines situations, comme dans le cas du prolapsus rectal extériorisé, l’usage de l’IRM n’est pas utile au diagnostic, mais plus dans le but de démasquer d’autres entités associées, par exemple une élytrocèle. C’est pour ces raisons que l’IRM pelvienne dynamique (déféco-IRM) est aujourd’hui de pratique courante dans le bilan des troubles de la statique pelvienne et joue un rôle dans le choix de la prise en charge.


ONCOLOGIE ◽  
2020 ◽  
Author(s):  
R. Coriat

Les tumeurs neuroendocrines pancréatiques (TNEp) sont des tumeurs développées aux dépens du pancréas et nécessitent un bilan diagnostique spécifique. Le bilan d’imagerie d’une TNEp est utile pour le diagnostic ainsi que pour le traitement chirurgical/médical. Récemment, un certain nombre de progrès ont été réalisés dans le domaine de l’imagerie des TNEp, en particulier en ce qui concerne l’imagerie fonctionnelle utilisant des analogues de la somatostatine radiomarqués. Dans cette mise au point, nous abordons les progrès diagnostiques en nous focalisant sur les avancées des dernières années. Ainsi, il est abordé l’intérêt de l’imagerie conventionnelle (scanner, échographie abdominale, imagerie par résonance magnétique), de l’échoendoscopie et la place de l’imagerie fonctionnelle, principalement avec des analogues de la somatostatine radiomarqués.


ONCOLOGIE ◽  
2019 ◽  
Vol 21 (1-4) ◽  
pp. 11-16
Author(s):  
J. Boudier ◽  
G. Oldrini ◽  
C. Barlier ◽  
A. Lesur

Lors de la découverte d’un cancer du sein, la qualité du bilan préthérapeutique est essentielle afin d’orienter la décision thérapeutique. L’exploration axillaire est primordiale, car elle évalue l’extension régionale de la maladie, ce qui en fait un des facteurs pronostiques majeurs. Différents examens d’imagerie préopératoires peuvent révéler une atteinte de ces ganglions axillaires. Cependant, l’imagerie de référence reste l’échographie axillaire, qui permet également de guider des prélèvements. Depuis l’étude ACOSOGZ0011, nous sommes face à une désescalade thérapeutique de la chirurgie axillaire. Selon des résultats récents, on constate que la place de l’imagerie axillaire est encore plus importante. Le but de l’échographie est d’éviter un curage en deux temps après un ganglion sentinelle positif lorsque les critères de l’ACOSOG-Z0011 ne sont pas remplis.


Author(s):  
K.-L. Verstraete ◽  
F. Almqvist ◽  
P. Verdonk ◽  
G. Vanderschueren ◽  
W. Huysse ◽  
...  

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