Atlas des anomalies anatomiques de la dyschésie

2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 180-187
Author(s):  
M. Delestre ◽  
A. David ◽  
E. Frampas

L’obstruction à la défécation, qu’elle soit d’origine fonctionnelle ou mécanique, ou du fait de l’association de ces deux mécanismes, nécessite désormais un bilan d’imagerie dynamique afin d’en caractériser l’étiologie et le retentissement anatomique, dans le but d’orienter la prise en charge. Cet article a pour but de faire l’inventaire des différentes entités anatomiques rencontrées en imagerie par résonance magnétique (IRM). Différents repères anatomiques sont importants, comme la ligne pubococcygienne joignant le pubis à la dernière articulation coccygienne et permettant de définir la descente périnéale, ou bien l’axe du canal anal dans le diagnostic des rectocèles. Dans certaines situations, comme dans le cas du prolapsus rectal extériorisé, l’usage de l’IRM n’est pas utile au diagnostic, mais plus dans le but de démasquer d’autres entités associées, par exemple une élytrocèle. C’est pour ces raisons que l’IRM pelvienne dynamique (déféco-IRM) est aujourd’hui de pratique courante dans le bilan des troubles de la statique pelvienne et joue un rôle dans le choix de la prise en charge.

2009 ◽  
Vol 6 (3) ◽  
pp. 1-13
Author(s):  
T.-H. Cho ◽  
J.-B. Pialat ◽  
M. Hermier ◽  
L. Derex ◽  
N. Nighoghossian

Author(s):  
C. Gossiome ◽  
F. Rufino ◽  
G. Herve ◽  
M. Benassarou ◽  
P. Goudot ◽  
...  

Introduction : Les kystes et tumeurs des maxillaires représentent une multitude d’entités pour lesquelles le diagnostic est parfois difficile. L’examen anatomopathologique permet dans la majorité des cas de donner un diagnostic de certitude mais il est parfois nécessaire de confronter ces résultats à l’imagerie voir de réaliser des marquages d’immunohistochimie pour mieux caractériser la lésion. Le diagnostic différentiel apparaît comme primordial devant certaines entités dont l’évolution guide une prise en charge très différente. Cas clinique : Il s’agissait d’une jeune patiente de 25 ans sans antécédent médical, adressée par son chirurgien-dentiste à la suite de la découverte fortuite d’une lésion osseuse au niveau de l’angle mandibulaire droit. Une exploration radiographique de type CBCT ainsi qu’une biopsie osseuse ont été réalisées. La confrontation de l’imagerie et du diagnostic histologique ne permettait pas de dissocier deux diagnostics possibles, la lésion pouvant correspondre à une tumeur à cellules géantes (TCG) ou à un kyste osseux anévrismal (KOA). Devant cette incertitude, un marquage par immunohistochimie de la protéine p63 ainsi qu’une imagerie par résonance magnétique ont été demandés. Un marquage négatif à la p63 ainsi que l’analyse de l’ensemble des images radiologiques nous a permis de poser le diagnostic de kyste anévrismal. Devant le caractère asymptomatique de la lésion et de l’absence d’évolution à 9 mois, une attitude de surveillance a été décidée. Discussion : Les deux entités que sont le KOA et la TCG sont des lésions dont le diagnostic différentiel est complexe mais impératif du fait de leurs évolutions très différentes. Le KOA correspond à une dystrophie osseuse bénigne qui forme une lésion cavitaire constituée d’un réseau riche en fibroblastes et cellules géantes plurinucléés parfois bordées par un endothélium. Cette lésion est bénigne d’évolution lente. Le traitement consiste le plus souvent en un curetage de la cavité kystique lorsque la lésion entraîne déformation et/ou symptomatologie. La TCG présente de nombreuses caractéristiques histologiques en commun avec le kyste osseux anévrismal, avec un nombre de cellules géantes plus important. Toutefois la TCG présente un risque de récidive de l’ordre de 50% ainsi qu’un risque de transformation maligne (sarcome) de 10 à 20 %. Son évolution peut également être rapide. Le traitement doit être radical et consiste en une exérèse chirurgicale avec marges. Il a été montré par plusieurs auteurs que le marquage de p63, une protéine nucléaire de la famille du gène suppresseur p53, retrouvée dans différents tissus permettait de distinguer ces deux entités dans plusieurs localisations. Conclusion : Le marquage de la protéine p63 peut apparaît donc très utile dans le diagnostic différentiel de ces lésions dont les pronostics sont très différents lorsque l’imagerie et le marquage en HES ne sont pas suffisants.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 205-210
Author(s):  
S. Sironneau ◽  
D. Bouchard

L’imagerie par résonance magnétique s’est imposée en 2019 comme la technique de référence dans l’exploration des fistules anales de la maladie de Crohn, en complément de l’examen clinique. La technique est simple, non invasive et apporte des renseignements essentiels dans la prise en charge de ces lésions, tant pour guider le drainage chirurgical initial des suppurations anopérinéales complexes que dans le suivi pour évaluer la réponse au traitement médicochirurgical.


ONCOLOGIE ◽  
2020 ◽  
Author(s):  
R. Coriat

Les tumeurs neuroendocrines pancréatiques (TNEp) sont des tumeurs développées aux dépens du pancréas et nécessitent un bilan diagnostique spécifique. Le bilan d’imagerie d’une TNEp est utile pour le diagnostic ainsi que pour le traitement chirurgical/médical. Récemment, un certain nombre de progrès ont été réalisés dans le domaine de l’imagerie des TNEp, en particulier en ce qui concerne l’imagerie fonctionnelle utilisant des analogues de la somatostatine radiomarqués. Dans cette mise au point, nous abordons les progrès diagnostiques en nous focalisant sur les avancées des dernières années. Ainsi, il est abordé l’intérêt de l’imagerie conventionnelle (scanner, échographie abdominale, imagerie par résonance magnétique), de l’échoendoscopie et la place de l’imagerie fonctionnelle, principalement avec des analogues de la somatostatine radiomarqués.


2019 ◽  
Vol 43 (2) ◽  
pp. 188
Author(s):  
S. Nadi ◽  
S. Zouine ◽  
S. Choukry ◽  
A. Guensi

Author(s):  
K.-L. Verstraete ◽  
F. Almqvist ◽  
P. Verdonk ◽  
G. Vanderschueren ◽  
W. Huysse ◽  
...  

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