scholarly journals Efficacité d’une prise unique de Praziquantel pour le traitement de la bilharziose urinaire en zones endémiques chez les enfants d'âge scolaire au Mali

2021 ◽  
Vol 17 (17) ◽  
Author(s):  
Alpha Seydou Yaro ◽  
Michel Emanuel Coulibaly ◽  
Yaya Coulibaly ◽  
Bernard Sodio ◽  
Sekou F. Traoré

Au Mali, la schistosomiase est un problème de santé publique comme dans tous les 42 paysafricains sur 76 concernés dans le monde, avec 230 millions de personnes infectées sur 800 millions de personnes exposées et plus de 800 000 décès annuels. L’objectif de cette étude était de tester l’efficacité d’une dose unique de Plaziquantel pour traiter les enfants d’âge scolaire de 11 villages maliens situés en zones endémiques de la schistosomiase urinaire. Après assentiment ou consentement, l’enregistrement des volontaires âgés de cinq ans ou plus a été fait. Après dépistage systématique de l’ensemble des volontaires pour savoir la prévalence de l’infection avant traitement, une dose unique de Praziquantel a été donnée aux sujets infectés. Un mois après la prise du médicament, un second dépistage a été fait chez les mêmes volontaires afin de mesurer l’effet du traitement. La technique de filtration de l'urine pour la détection de l'excrétion des œufs de schistosomiase a été utilisée comme méthode de diagnostic. Sur 549 volontaires testés à l’enregistrement (397 féminins et 152 masculins), 9,1% (51/549) étaient infectés par S. haematobium. Un mois après le traitement à la dose unique de Praziquantel, un taux de réduction significatif de 3,5% (P= 0,03) a été constaté. Cette étude a montré que le Praziquantel reste toujours efficace pour le traitement de la schistosomiase urinaire. Le maintien de ce produit comme molécule distribuée pour le traitement de masse du programme national de lutte contre la schistosomiase est justifié.

2021 ◽  
Vol 37 (5) ◽  
pp. 482-490
Author(s):  
Valentine Brousse ◽  
Bichr Allaf ◽  
Malika Benkerrou

Le dépistage néonatal de la drépanocytose, la plus fréquente des maladies rares en France, a permis, entre 1984 et 2019, l’identification de 9 260 nouveau-nés atteints de drépanocytose (dont 586 en 2019) et de 180 687 hétérozygotes AS. Ce dépistage a permis la mise en œuvre précoce de mesures prophylactiques chez ces enfants, grâce à un tissu sanitaire et social structuré. Depuis que ce dépistage est organisé, on a pu observer, dès l’âge pédiatrique, une diminution majeure de la mortalité et de la morbidité de la drépanocytose, qui concerne notamment les complications infectieuses invasives, anémiques et neuro-vasculaires. En métropole, ce dépistage garde la particularité d’être ciblé vers les nouveau-nés dont les parents sont originaires de régions à risque. La fréquence croissante de la drépanocytose (1/1 303 nouveau-nés identifiés en 2019 contre 1/2 089 en 2009) et l’augmentation de la fréquence des hétérozygotes plaident aujourd’hui pour un dépistage systématique étendu à tous les nouveau-nés et pour une meilleure information sur cette maladie, devenue un enjeu majeur de santé publique.


2021 ◽  
Vol 47 (04) ◽  
pp. 221-227
Author(s):  
Kevin Zhang ◽  
Avika Misra ◽  
Patrick J Kim ◽  
Seyed M Moghadas ◽  
Joanne M Langley ◽  
...  

Contexte : Des mesures de santé publique, telles que la distanciation physique et la fermeture des écoles et des services non essentiels, ont été rapidement mises en œuvre au Canada pour freiner la propagation de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Nous avons cherché à étudier les conséquences des mesures d'atténuation pendant la vague printanière de COVID-19 sur l'incidence d'autres virus respiratoires confirmés en laboratoire à Hamilton, en Ontario. Méthodes : Tous les échantillons d'écouvillons nasopharyngés (n = 57 503) soumis à un dépistage systématique du virus respiratoire dans un laboratoire régional desservant tous les centres hospitaliers de soins de courte durée de Hamilton entre janvier 2010 et juin 2020 ont été examinés. Les tests de dépistage de la grippe A et B, du virus respiratoire syncytial, du métapneumovirus humain, du virus para-influenza I-III, de l'adénovirus et du rhinovirus/entérovirus ont été effectués systématiquement à l'aide d'un panel multiplex de virus respiratoires par réaction en chaîne par polymérase mis au point par le laboratoire. Un modèle de régression linéaire bayésien a été utilisé pour déterminer la tendance des taux de positivité de tous les échantillons de grippe au cours des 26 premières semaines de chaque année de 2010 à 2019. Le taux de positivité moyen de l'inférence bayésienne a été comparé au taux de positivité hebdomadaire des échantillons de grippe rapporté en 2020. Résultats : Le taux de positivité de la grippe en 2020 a fortement diminué après la mise en œuvre d’interventions relatives à la COVID-19 à l'échelle de la population. Les semaines 12–26 ont rapporté 0 % de positivité pour la grippe, à l'exception de 0,1 % rapporté la semaine 13. Conclusion : Les mesures de santé publique mises en œuvre pendant la pandémie de COVID-19 ont été associées à une incidence réduite d'autres virus respiratoires et devraient être envisagées pour atténuer la gravité de la grippe saisonnière et des pandémies dues à d'autres virus respiratoires.


2014 ◽  
Vol 198 (2) ◽  
pp. 365-368
Author(s):  
André Aurengo ◽  
André Aurengo ◽  
Alain Astier ◽  
Jean-Philippe Vuillez ◽  
Olivier Mundler ◽  
...  

2010 ◽  
Vol 194 (2) ◽  
pp. 415-430
Author(s):  
Jean-Pierre Goullé ◽  
Élodie Saussereau ◽  
Michel Guerbet ◽  
Christian Lacroix

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