Relevé des maladies transmissibles au Canada
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Published By Infectious Disease And Control Branc (Idpcb) - Public Health Agency Of Canada

1719-3109

2021 ◽  
Vol 47 (12) ◽  
pp. 602-612
Author(s):  
Fatemeh Sabet ◽  
Barbara Gauthier ◽  
Muddassir Siddiqui ◽  
Amanda Wilmer ◽  
Natalie Prystajecky ◽  
...  

Contexte : En mars 2021, une éclosion de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) a été déclarée dans un grand établissement de soins de longue durée et de séjour de courte durée en Colombie-Britannique, au Canada, bien après l’introduction du programme de vaccination dans les établissements de soins de longue durée qui a entraîné une baisse spectaculaire du nombre d’éclosions dans ce type d’établissement. L’objectif de cette étude est de fournir l’épidémiologie descriptive de cette éclosion, dans le contexte de l’immunisation partielle des résidents et du personnel de l’établissement. Méthodes : Les renseignements sur les cas ont été extraits d’un système de renseignements provincial (Panorama). L’analyse descriptive a été réalisée à l’aide de Microsoft Excel et de SAS. Les contrôles de gestion de l’éclosion comprenaient, sans s’y limiter, des tests asymptomatiques et des efforts pour augmenter la vaccination. Résultats : Vingt-six cas parmi les 241 résidents et trois cas parmi les 418 membres du personnel (correspondant à des taux d’attaque de 10 % et moins de 1 %, respectivement) ont été trouvés. Le taux d’attaque chez les résidents était considérablement plus faible que le taux d’attaque moyen pour les éclosions de COVID-19 dans les établissements de soins de longue durée avant le déploiement du vaccin. Dix-sept cas résidents étaient partiellement ou totalement immunisés. Quatre des huit cas hospitalisés et deux des trois cas décédés étaient partiellement immunisés. Dix-sept cas étaient des résidents en séjour temporaire. Les trois cas du personnel n’ont pas été vaccinés. Dix cas ont été trouvés avec des tests asymptomatiques. Conclusion : L’introduction de la vaccination dans les établissements a contribué à la baisse des taux d’attaque et à l’augmentation du nombre de cas asymptomatiques dans cette éclosion. Le dépistage des personnes asymptomatiques a permis de trouver des cas supplémentaires parmi les résidents vaccinés. Les résultats soulignent l’importance d’atteindre une couverture vaccinale élevée, y compris chez les résidents en séjour temporaire, afin de prévenir l’introduction du virus et les possibilités de transmission ultérieures non reconnues.


2021 ◽  
Vol 47 (12) ◽  
pp. 561-571
Author(s):  
Lillian Lourenço ◽  
Marian Kelly ◽  
Jill Tarasuk ◽  
Kyla Stairs ◽  
Maggie Bryson ◽  
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L’hépatite C demeure un important problème de santé publique au Canada, le virus de l’hépatite C (VHC) étant responsable de plus d’années de vie perdues que toutes les autres maladies infectieuses au Canada. Une augmentation du nombre de cas d’hépatite C déclarés a été observée entre 2014 et 2018. Nous présentons ici les changements dans les tendances épidémiologiques et discutons des facteurs de risque d’acquisition de l’hépatite C au Canada qui pourraient avoir contribué à cette augmentation du nombre de cas d’hépatite C déclarés, en nous concentrant sur l’utilisation de drogues injectables. Nous décrivons une diminution de l’utilisation d’aiguilles ou de seringues empruntées, associée à une augmentation de l’utilisation d’autres matériels d’injection usagés. De plus, une prévalence accrue de l’utilisation de drogues injectables et de l’injection d’opioïdes sur ordonnance et de méthamphétamine par les personnes qui utilisent des drogues par injection (UDI) peut augmenter le risque d’acquisition du VHC. Dans le même temps, si la couverture des interventions en matière de réduction des méfaits semble avoir augmenté au Canada ces dernières années, des lacunes subsistent en ce qui a trait à l’accès et la couverture. Nous examinons également comment l’élargissement de l’admissibilité aux antiviraux à action directe a pu affecter les taux d’hépatite C de 2014 à 2018. Enfin, nous présentons les nouvelles tendances de surveillance observées en 2019 et discutons de la manière dont la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) pourrait influencer le nombre de cas d’hépatite C à partir de 2020. Des efforts continus pour 1) améliorer la surveillance de l’hépatite C, et 2) renforcer la portée, l’efficacité et l’adoption des services de prévention et de traitement de l’hépatite C à travers le Canada sont essentiels pour réduire la transmission du VHC parmi les UDI et atteindre les objectifs canadiens d’élimination du VHC d’ici 2030.


2021 ◽  
Vol 47 (12) ◽  
pp. 582-592
Author(s):  
Lisa Tang ◽  
Sabrina Douglas ◽  
Amar Laila

Contexte : Pour créer une initiative de santé publique réussie qui permet de contrer l’hésitation à l’égard de la vaccination et de promouvoir l’acceptation de la vaccination, il est essentiel d’acquérir une solide compréhension des croyances, des attitudes et des perceptions subjectives de la population à l’égard du risque. Méthodes : Une analyse qualitative du discours sur les vaccins contre la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) provenant de 3 731 publications dans les médias sociaux sur les comptes Twitter et Facebook de six agences de presse canadiennes a été utilisée pour déterminer les perceptions, les attitudes, les croyances et les intentions des commentateurs dans les médias sociaux des agences de presse canadiennes à l’égard des vaccins contre la COVID-19. Résultats : Quatre principaux thèmes ont été dégagés : 1) préoccupations relatives à l’innocuité et à l’efficacité des vaccins contre la COVID-19; 2) théories de conspiration découlant de la méfiance à l’égard du gouvernement et d’autres organisations; 3) un vaccin contre la COVID-19 est inutile, parce que le virus n’est pas dangereux; et 4) la confiance dans les vaccins contre la COVID-19 comme solution sécuritaire. En se fondant sur les thèmes et les sous-thèmes, plusieurs recommandations clés en matière de communication ont été élaborées pour promouvoir l’acceptation des vaccins contre la COVID-19, notamment des infographies parrainées par la Santé publique qui mettent en évidence les avantages des vaccins pour ceux qui l’ont reçu, l’éducation du public au sujet du contenu et de l’innocuité des vaccins et l’établissement d’un lien émotionnel grâce aux histoires personnelles des personnes touchées par la COVID-19. Conclusion : Des considérations particulières, comme le fait de tirer parti de la confiance du public dans les professionnels de la santé pour agir comme liaison entre la santé publique et le public canadien afin de communiquer les avantages des vaccins contre la COVID-19 et ses variants pourraient aider à réduire l’hésitation à l’égard des vaccins contre la COVID-19.


2021 ◽  
Vol 47 (12) ◽  
pp. 572-581
Author(s):  
Maryem El Jaouhari ◽  
Rojiemiahd Edjoc ◽  
Lisa Waddell ◽  
Patricia Houston ◽  
Nicole Atchessi ◽  
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Contexte : À l’échelle mondiale, l’éducation des élèves des écoles primaires et secondaires a été gravement perturbée par la fermeture des écoles pour réduire la propagation de la maladie à coronavirus en 2019 (COVID-19). L’efficacité de la fermeture des écoles pour la réduction de la transmission de la COVID-19 et l’impact de la réouverture des écoles ne sont pas clairs. Méthodes : Les critères de recherche pour cet examen rapide comprenaient des études empiriques, publiées ou prépubliées dans le monde entier avant le 25 janvier 2021, qui évaluaient l’efficacité de la fermeture des écoles pour réduire la propagation de la COVID-19 et l’incidence de la réouverture des écoles sur la transmission de la COVID-19. Résultats : Vingt-quatre études sur l’incidence de la fermeture et de la réouverture des écoles sur la transmission de la COVID-19 ont été relevées dans les sept bases de données qui ont fait l’objet d’une recherche. Dans l’ensemble, les données probantes de ces études étaient mitigées et variées en raison de plusieurs facteurs, comme le moment de la mise en œuvre des mesures de santé publique, la conception de la recherche des études incluses et la variabilité entre les niveaux de scolarité examinés. Conclusion : Les résultats préliminaires suggèrent que la fermeture des écoles ont une incidence limitée sur la réduction de la transmission de la COVID-19, d’autres interventions non pharmaceutiques étant considérées comme beaucoup plus efficaces. Toutefois, en raison des limites des études, d’autres recherches sont nécessaires pour appuyer l’utilisation de cette mesure de santé publique en réponse à la pandémie de COVID-19.


2021 ◽  
Vol 47 (12) ◽  
pp. 593-601
Author(s):  
Isabelle Goupil-Sormany ◽  
Jean Longtin ◽  
Jeannot Dumaresq ◽  
Marieve Jacob-Wagner ◽  
Frédéric Bouchard ◽  
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Keyword(s):  

Contexte : Cette étude PRONTO a examiné le rendement clinique de la méthode diagnostique COVID-19 d’Abbott ID NOWTM (IDN) utilisé au point de service et son impact sur le délai de divulgation des résultats du test. Méthodes : Étude prospective menée de décembre 2020 à février 2021 chez des participants avec des symptômes aigus se présentant dans trois centres désignés de dépistage de la province de Québec. Résultats : Des échantillons appariés valides ont été obtenus auprès de 2 372 participants. Un résultat positif soit pour l’IDN, soit au test d’amplification des acides nucléiques standard (TAAN-S a été obtenu chez 423 participants (prévalence de 17,8 %). Les sensibilités globales de l’IDN et du TAAN-S étaient de 96,4 % (IC 95 % : 94,2–98,0 %) et 99,1 % (IC 95 % : 97,6–99,8), respectivement; les valeurs prédictives négatives étaient de 99,2 % (IC 95 % : 98,7–99,6%) et 99,8% (IC 95 % : 99,5–100 %), respectivement. Le délai d’obtention de résultats positifs était nettement plus rapide avec l’IDN. Conclusion : D’après notre expérience, l’utilisation de l’IDN chez les personnes symptomatiques dans les centres désignés de dépistage est une alternative sensible fiable au TAAN-S, sans qu’il soit nécessaire de confirmer ultérieurement les résultats négatifs. Ce déploiement peut accélérer la recherche des contacts, réduire la charge des laboratoires et améliorer l’accès aux tests.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 512-516
Author(s):  
Meghan Laverty ◽  
Marina Salvadori ◽  
Susan G Squires ◽  
May Ahmed ◽  
Lisa Eisenbeis ◽  
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Cet article présente un résumé de l’épidémiologie des cas de syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) déclarés à l’échelle nationale au Canada par les autorités sanitaires provinciales et territoriales. Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants est un syndrome inflammatoire post-viral qui suit la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). Les symptômes peuvent comprendre de la fièvre, des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée, des éruptions cutanées et d’autres signes d’inflammation. Au Canada, le MIS-C est rare, avec 269 cas signalés à l’Agence de la santé publique du Canada entre le 11 mars 2020 et le 2 octobre 2021. Cent quarante-deux (53 %) de ces cas étaient des cas de COVID-19 confirmés en laboratoire ou liés épidémiologiquement à des cas de COVID-19. Des cas ont été signalés chez des nourrissons d’à peine une semaine et des jeunes de 18 ans, l’âge médian étant de six ans. Les cas étaient plus susceptibles de se produire chez les garçons que chez les filles (58 % contre 42 %, respectivement; p = 0,006). Presque tous les cas de MIS-C (99 %) ont nécessité une hospitalisation et 36 % une admission en unité de soins intensifs. Aucun décès n’a été signalé à ce jour. La tendance temporelle du MIS-C s’aligne sur la tendance temporelle du taux d’incidence du COVID-19 rapporté chez les enfants, avec un décalage de deux à six semaines.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 538-544
Author(s):  
Maureen Anderson ◽  
Ashok Chhetri ◽  
Edith Halyk ◽  
Amanda Lang ◽  
Ryan McDonald ◽  
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Contexte : Une éclosion de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est survenue en Saskatchewan du 12 septembre au 20 octobre 2020. L’événement index, la fréquentation d’un centre d’entraînement physique local, a donné naissance à six éclosions/agrégats de cas supplémentaires dans de multiples contextes. Il s’agissait d’une école secondaire, d’un hôpital, de trois lieux de travail (A, B et C) et de plusieurs ménages. L’aggrégat comprenait 63 cas au total, soit 27 membres du centre d’entraînement et 36 autres cas de deuxième, troisième et quatrième génération. Méthodes : Tous les cas de COVID-19 liés à l’éclosion et confirmés en laboratoire ont été inclus dans l’analyse. Les autorités locales de santé publique ont interrogé tous les cas et les contacts et ont mené des enquêtes environnementales dans le centre d’entraînement physique. Nous avons utilisé des méthodes épidémiologiques descriptives pour comprendre la dynamique de transmission de l’aggrégat associé au centre d’entraînement en utilisant l’enquête des cas, l’enquête sur les contacts et les données de laboratoire, y compris le séquençage du génome entier. Résultats : Les données de séquençage ont confirmé la lignée unique des cas liés à l’aggrégat (n = 32 séquencés; coronavirus du syndrome respiratoire aigu sévère 2 [SRAS-CoV-2] lignée B.1.1.72). En plus de la fréquentation du centre d’entraînement, des cas infectieux fréquentaient l’école secondaire et étaient impliqués dans d’autres activités. Malgré la transmission continue dans le centre d’entraînement, aucun cas secondaire n’a été identifié dans l’école secondaire où quatre élèves appartenant à l’aggrégat ont assisté à des cours pendant leur période infectieuse. Conclusion : Nous décrivons une éclosion de COVID-19 où le ou les cas index fréquentaient un centre d’entraînement, et où la propagation s’est poursuivie pendant 38 jours malgré le dépistage et l’isolement des cas positifs au cours de cette période. En raison de la fréquentation du centre d’entraînement au fil du temps, la fermeture à court terme et le nettoyage peuvent ne pas interrompre les chaînes de transmission. Une mesure de santé publique ciblée et préventive dans les installations d’entraînement physique peut être justifiée. Les mesures de contrôle ont permis de limiter la propagation dans les écoles.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 531-537
Author(s):  
Nnamdi Ndubuka ◽  
Braeden Klaver ◽  
Sabyasachi Gupta ◽  
Shree Lamichhane ◽  
Leslie Brooks ◽  
...  

Contexte : Le taux d’incidence de la tuberculose chez les Premières Nations du nord de la Saskatchewan vivant dans les réserves est 1,5 fois plus élevé que la moyenne nationale. En décembre 2018, un membre de l’une de ces communautés a été diagnostiqué avec une tuberculose avec un frottis positif 4+, ce qui a déclenché une enquête sur l’éclosion. Objectifs : Décrire la réponse de la santé publique à l’enquête sur l’éclosion de tuberculose et mettre en évidence les facteurs de risque associés à la transmission de la tuberculose dans le nord de la Saskatchewan; et souligner la pertinence de l’outil de recherche des contacts basée sur les réseaux sociaux dans la gestion des éclosions. Méthodes : L’analyse descriptive comprenait les cas de tuberculose active et les cas d’infection tuberculeuse latente (ITL) liés au cas index par une recherche des contacts. Les données ont été recueillies à partir des cas de tuberculose active. Des analyses statistiques ont été effectuées et une analyse des réseaux sociaux a été réalisée en utilisant les lieux de résidence comme points de contact entre les cas. Résultats : Au total, huit cas de tuberculose active et 41 cas d’ITL ont été identifiés dans le cadre de cette éclosion entre décembre 2018 et mai 2019. La moitié des cas (4/8) étaient âgés de 25 à 34 ans, et cinq d’entre eux avaient un frottis négatif. Un tiers des personnes atteintes d’ITL étaient âgées de 15 à 24 ans, et environ la moitié d’entre elles ont obtenu un résultat positif au nouveau test cutané à la tuberculine (TCT). Les facteurs de risque couramment rapportés pour les cas de tuberculose et d’ITL étaient : la consommation d’alcool, le tabagisme, la consommation de marijuana, une infection tuberculeuse antérieure et être en situation d’itinérance. L’analyse des réseaux sociaux a indiqué une relation entre l’augmentation de la centralité du nœud et le fait de devenir un cas actif. Conclusion : La recherche en temps réel de contacts basée sur les réseaux sociaux, utilisée dans le cadre de la recherche active de cas, a été très efficace pour identifier les cas, et le soutien infirmier renforcé, les cliniques mobiles et la radiographie mobile ont bien fonctionné comme moyen de confirmer les cas et de proposer un traitement. Les éclosions de tuberculose dans les communautés des Premières Nations du nord de la Saskatchewan vivant dans les réserves sont favorisées par des facteurs propres à la population. Les efforts visant à mettre en œuvre des interventions adaptées au contexte sont primordiaux pour gérer les éclosions de tuberculose et prévenir leur transmission future.


2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 517-524
Author(s):  
Megan Striha ◽  
Rojiemiahd Edjoc ◽  
Natalie Bresee ◽  
Nicole Atchessi ◽  
Lisa Waddell ◽  
...  

Contexte : Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants (MIS-C) associé à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) est une affection émergente qui a été identifiée pour la première fois en pédiatrie au début de la pandémie de COVID-19. Cette affection est également connue sous le nom de syndrome pédiatrique inflammatoire multisystémique associé temporairement au syndrome respiratoire aigu sévère à coronavirus 2 (SIMP-TS ou SIMP), et de multiples définitions ont été établies pour cette affection qui présente des caractéristiques communes avec la maladie de Kawasaki et le syndrome de choc toxique. Méthodes : Une revue a été menée pour déterminer la littérature décrivant l’épidémiologie du MIS-C, publiée jusqu’au 9 mars 2021. Une base de données établie à l’Agence de la santé publique du Canada avec la littérature sur la COVID-19 a été consultée pour obtenir des articles faisant référence à MIS-C, SIMP ou la maladie de Kawasaki en relation avec la COVID-19. Résultats : Au total, 195 articles sur 988 ont été inclus dans la revue. L’âge médian des patients atteints du MIS-C se situait entre sept et dix ans, bien que des enfants de tous âges (et des adultes) puissent être touchés. Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants touche de manière disproportionnée les garçons (58 % des patients), et les enfants noirs et hispaniques semblent présenter un risque élevé de développer le MIS-C. Environ 62 % des patients atteints du MIS-C ont dû être admis dans une unité de soins intensifs, un patient sur cinq nécessitant une ventilation mécanique. Entre 0 et 2 % des patients atteints du MIS-C sont décédés, selon la population et les interventions disponibles. Conclusion : Le syndrome inflammatoire multisystémique chez les enfants peut toucher des enfants de tous âges. Une proportion importante de patients a nécessité une admission à l’unité de soins intensifs et une ventilation mécanique et 0 à 2 % des cas ont été fatals. Il est nécessaire de disposer de plus de données sur le rôle de la race, de l’ethnicité et des comorbidités dans le développement du MIS-C.


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