La téléologie et l’évolution de la philosophie naturelle: Le cas de Johann Christoph Sturm et Petrus van Musschenbroek. Teleologie und die Evolution der Naturphilosophie: Der Fall von Johann Christoph Sturm und Petrus van Musschenbroek

2018 ◽  
Vol 50 (1) ◽  
pp. 41
Author(s):  
Andrea Sangiacomo
2014 ◽  
Vol 37 (2) ◽  
pp. 49-80
Author(s):  
Sean Armstrong

Using mostly English sources of the witch hunt era, this article demonstrates that the “fragmentation of Renaissance occultism” argued by John Henry and others involved redefining the term “superstition.” At the start of the witch hunt era, superstition was the antonym to religion; by the 1620s, when the witch hunt peaked, Francis Bacon was presenting his new philosophy as the antonym to superstition and its twin idolatry. This change in the signification of superstition was causally linked to the devil, who was both master and goal of all superstition and idolatry. Superstition was redefined and the devil was rethought as aspects of the same process, as critics of the witch hunt concluded that it was superstition to believe the devil could affect the natural order. The early stages of this redefinition drew on a concept from early classical natural philosophy that has been labelled “double determination” by G. E. R. Lloyd. Eventually the expanded concept of superstition became the counterfoil to the new philosophy. Employant principalement des sources de la période de la chasse aux sorcières, cet article démontre que la « fragmentation de l’occultisme de la Renaissance », soutenu par John Henry et d’autres, impliquait une redéfinition du terme « superstition ». Au début de la période de la chasse aux sorcières, superstition était antonyme de religion. Dès les années 1620, au summum de la chasse aux sorcières, Francis Bacon présentait sa nouvelle philosophie comme l’antonyme de la superstition et de l’idolâtrie qui lui associée. Ce changement dans la signification de la superstition était lié au diable, qui était à la fois maître et objectif de toute superstition et idolâtrie. La superstition est redéfinie et le diable repensé comme aspects du même processus, les critiques de la chasse aux sorcières ayant conclu qu’il était superstitieux de croire que le diable pouvait influencer l’ordre naturel. Les premières étapes de cette redéfinition s’inspiraient d’un concept de la philosophie naturelle antique intitulée « double determination » par G. E. R. Lloyd. Finalement, le concept élargi de superstition est devenu la souche de la nouvelle philosophie.


2011 ◽  
Vol n° 127 (4) ◽  
pp. 41
Author(s):  
John Baird Callicott

2015 ◽  
Vol 70 (03) ◽  
pp. 725-738 ◽  
Author(s):  
Alain Boureau

RésuméLe livre de Joel Kaye,A History of Balance, 1250-1375, offre une avancée sur les notions de mentalités et de représentations. L’auteur repère et analyse, chez les acteurs de l’histoire entre 1250 et 1375, ce qu’il construit comme un modèle, en désignant ainsi la notion assumée d’équilibre dynamique et autonome : les éléments du réel se règlent constamment pour atteindre une position médiane de stabilité. Les cas du livre portent sur l’histoire de l’économie, de la médecine et de la philosophie naturelle. Leur sont adjointes des illustrations propres à la théologie (sur les indulgences) et à l’éthique (sur les restitutions).


2017 ◽  
Vol 44 (2) ◽  
pp. 233-253 ◽  
Author(s):  
Anne-Lise Rey

L’article montre qu’après la « révolution scientifique » opérée par l’introduction des idées de Newton en France, Émilie du Châtelet a construit un dispositif épistémique inventif qui lui permet d’articuler principes métaphysiques et experimental philosophy. Je cherche à exposer que, s’il y a bien une relative invisibilité du travail philosophique d’Émilie du Châtelet dans l’historiographie des Lumières, cela tient à la fois au statut de femme savante à cette époque (Émilie Du Châtelet ne peut être réduite ni à une traductrice des textes de Newton, ni à une vulgarisatrice des thèses de Leibniz), mais aussi à la situation philosophique d’Émilie du Châtelet, qui ne peut se réduire à aucune filiation (cartésienne, leibnizienne ou newtonienne) et qui élabore une philosophie naturelle originale.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document